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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
18 novembre 2014

~ Tant qu’il est encore temps ~

La manipulatrice sait pertinemment que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. C’est donc toute mielleuse qu’elle approche ses proies. À coup de sourires & de regards en coin, ses atouts en avant, ses arrières remontés, elle avance… telle une anguille, se faufilant habilement dans les couloirs qui la feront briller. L’appât des projecteurs la fait jouir si fort, qu’elle tuera père & mère pour continuer le spectacle. Être « milieu » de terrain, un « milieu » dans la foule, c’est pourtant ce qu’elle est depuis tellement d’années, vraiment conne à pleurer.

Mais qu’à cela ne tienne, pour rien au monde Lena renoncera.

C’est là mon ange, que tu plonges, les deux bras en avant, la tête la première. Toi qui cherches depuis si longtemps, allier ton métier qui te prend tout ton temps, tout en trouvant l’amour, le grand, le vrai, celui qui se pose, s’installe, comme un bleu, tu te fais piéger. Je pensais que tu savais, que tu étais un « grand ». L’esprit moins tête en l’air face aux mantes religieuses, ces faux culs aguicheuses, qui t’aiment à moitié pour mieux te mettre à mort.

Tu me dis : je suis un mec, c’est « un coup » en passant !

Et même si je ne te crois pas, nul doute tu as raison, c’est humain… et même si à la fin ça ne t’apportera rien qu’un même lendemain. Mais, il y a un mais… Lena te fera du mal plus qu’une « de passage »,  garde ta dignité tant qu’il est encore temps, tu sais c’est important plus que tu ne le penses.

Le pire dans tout ça,
c’est qu’elle réussira…
et moi,
je ne serais plus là...


fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.  


fleurs séparateur

3

 

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31 août 2014

໖ J’ai si longtemps pensé à toi ໖

Le jour s’enfuit,
le jour s’en va,
le temps se presse,
je ne te vois plus.

Jai si longtemps pensé à toi,
j’ai si souvent voulu ta voix.
Ai-je rêvé ou bien flotté
je l’ai tant voulu, réalité.


Tapi dans l’ombre
de ma vie,
amour planté,
voilà, juste  ici.



Épine fine
blessure profonde
qui ne guérit pas,
tant est vivace
le manque de toi.


On m’a dit :

tout s’efface,
tout se tasse,
tout se lasse,
tout s’en va,
tout se tait.


Ce n’est pas vrai.

Le silence.


Il est grand le silence de toi.
Il est immense le manque de toi.
Il est intense le vide de toi.


Résonance du silence
(sans toi.)
Déchirement du cœur
(sans toi.)



La porte claque.

 


Cher amour, là je suis sûre que c’est bien toi.


Seul, tu avances, blasé, fatigué, balance ton sac.


Un regard par ici, à moins que ça ne soit là.

 


Dis-moi, quand le silence se pose,

à qui, à quoi tu penses toi ?

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.  

fleurs séparateur

 

© Nathalie K 25 juillet 2014

 

11 janvier 2015

🎼 La note bleue 🎵

Cher Amour, j’ai laissé passer la vague.

À bien y réfléchir, ce rideau qui volète au vent des jours, n’est qu’un voile bruyant qui ne protège de rien. Il claque et cache le paysage, pas tout à fait tout noir, pas tout à fait tout blanc, à peine un noir et blanc.

Vers toi, mes pensées courent toujours.

J’ai bien reçu ton signe.
Cette griffe transparente, invisible pour eux, si marquante pour nous. Elle sait si bien me dire « la vie est toujours là,  non, je ne t’oublie pas ».

C’est vrai.
Il y a tant de temps que je pose ma prose en dégradés moroses. Les belles couleurs de rouge, de rose, de violet ou bleu ciel en panel d’Arc-en-ciel, me semblent si lointaines. Sans doute un mauvais mage qui s’est trompé de terre. Son esprit noir et triste m’a imposé son « capture gaité », en faisant disparaître,  d’un claquement de doigt, mon si doux « attrape rêves ». Certes, il n’a pu s’emparer du seul trésor qu’il me reste. Mon cœur battant vers le tien, ton cœur en écho vers le mien, nos liens bien trop serrés, arrimés, attachés, ne faisant qu’un.

Peu importe le fond, peu importe la manière, ne te laisse jamais au grand jamais berner par tous ceux qui voudraient nous séparer.

Et si un jour tu doutes
rappelle-toi
souviens-toi
un jour, je t’ai dit
un jour, j’ai écrit…


fleurs séparateur© Texte & photo  Nathalie K.

   fleurs séparateur

Nathalie K 8mai 2014



4 février 2012

Louis Sicard, une belle histoire…

Au détour d’un article que je lisais négligemment, je suis tombée sur une photo qui n’a pas manqué d’accrocher mon regard.

 Ω Ω

Lors de la naissance d’un bébilou, sans doute est-ce de partout pareil, il est de coutume de lui offrir un cadeau. Il fait avant tout plaisir à la maman et, en ricochet, à l’enfant.

Il se trouve, que le « pistonné » de l’histoire, est mon frérot. Le petit « roitelet » né quelques années après moi, reçu donc une belle assiette décorée…

Au fond était inscrit ce message :

- Mange ta soupe Fabien !

2665assiettelouisSicard1975

Jusque-là, rien d’extraordinaire me direz-vous !
Et bien, détrompez-vous...

Après avoir lu les éloges de ce brillant céramiste nommé Louis Sicard, je suis allée vite fait bien fait vérifier la signature au dos de cette fameuse assiette creuse. C’est avec stupéfaction que je vis apparaitre celle du grand créateur né en 1871 !

2663assiettelouisicard1975signature

Aussi excité qu’une puce sur le dos d’un chien, ma curiosité tous azimuts, j’ai voulu en savoir plus. Je dis souvent que je ne crois pas au hasard, car il serait trop présent dans ma vie. Figurez-vous que le « sieur » en question, non content d’avoir créé de superbes faïences, fût également l’inventeur de la célèbre cigale, fidèle représentante de la Provence.

Comment ! Rien d’extraordinaire ?

CIGALES2

Photo du net

Encore faut-il connaitre qui se cache derrière cette internationale « Kséé Kséé » ! La mémorable, l’incontournable, la superbe cigale de Jean de La Fontaine, que dis-je ! Celle revue et corrigée de Jean Henri Fabre. Ce dernier réhabilitant sa réputation par rapport à la fourmi.

Aussi fière que si j’avais entre mes mains un Van Gogh ou un Picasso, je ne regarde plus de la même manière le jockey accompagné de sa chèvre jaune !

 Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

 Ω Ω

Louis Sicard
Créateur de la célèbre cigale provençale en céramique

Louis SICARD né en 1871 fut un céramiste de grande renommée.

En 1895, les Tuileries de Marseille lui commandent la création d'une pièce en faïence dont son seul critère serait de symboliser parfaitement la Provence.

Louis venait de lire le fameux poème de JEAN HENRI FABRE, le fameux entomologiste, dans lequel il réhabilite la cigale par rapport à la fourmi répondant ainsi en spécialiste à la fable de Jean de la Fontaine. Louis SICARD avait trouvé son sujet, sa fameuse cigale était née.

Louis SICARD est décédé le 28 juin 1946.

Son fils Théo, professeur aux Beaux Arts de Marseille, peintre de talent, et Georges, poète, écrivain, conférencier et Homme de théâtre lui succédèrent jusqu'en 1972.

A cette date, Sylvette et Raymond Amy reprennent le flambeau de la célèbre faïencerie.

Source Larousse

Ω Ω Ω

16 juin 2012

Immortelles et Éternelles...

Roses belles et colorées,
vous êtes éternelles et parfumées.
S’il faut contourner vos épines pour vous apprécier,
Nous sommes, pôvres êtres, à vous, liés.

Lorsque j’ai poussé le portillon à la peinture usée,
comme le grand « Victor » j’ai pensé :

« Je regarde une rose et je suis apaisée »

 (c) Nathalie K

J’aurais tellement aimé pouvoir vous emporter, vous respirer,
j’ai vu sur vos pétales une perle de rosée qui disait :

« Laisse nous vivre et briller en liberté »

Surnaturelle vision fleurie,Immortelles et éternelles roses de mes souvenirs…


Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

 

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9 juillet 2012

Los sentimientos fuertes de Nilda...

Il y a de nombreuses années que je suis et me laisse porter par cette voix si particulière, qui,  si l’on n’y prend pas garde, vous enveloppe d’un voile de douceur sensuelle.

A la fois nostalgique, romantique, entre amour et sentiments, Nilda Fernandez me fait voyager au travers du temps et de son histoire ;  je ressens à chaque note cette fragilité, sensibilité qui le caractérise et qui me fait l’aimer.

Il sait me toucher pile côté cœur…

Je vous invite à l’écouter présenter son album et découvrir cette superbe chanson « Les sentiments forts », impossible de résister.

Les mots, la voix, la musique, j’aime, j’aime…

 

Les sentiments forts

 J'aime au bout de tes doigts
tes ongles qui bougent
j'aime au bout de tes doigts
tout ce qu'ils touchent

J'en ai tellement besoin
que j'en suis à me dire
j’aime au bout de tes mains
mon avenir… 

 Vive les sentiments forts
L'amour plus fort que la mort
Vive l'union de l'âme et du corps
Vive les sentiments forts

J'aime autour de tes yeux
Les ombres qui passent
J'aime autour de tes yeux
Tout ce qu'ils cachent

J'en ai tellement rêvé
que j’en suis à me dire
J'aime autour de tes yeux ton avenir…

Vive les sentiments chauds
l'amour plus haut qu'un drapeau
vive l'union du feu et de l'eau

vive les sentiments forts
l’amour plus fort que la mort
Vive l’union de l’âme et du corps….

j'aime au bout de mes doigts
tes lèvres si rouges
j'aime au bout de mes doigts
tout ce qu'ils touchent

Vive les sentiments doux,
l'amour qui tend l’autre joue
Vive l’union du sage et du fou
Vive les sentiments forts
l’amour plus fort que la mort
Vive l’union de l’âme et du corps…

Vive les sentiments forts…

Nilda Fernandez
 

 

Raconte Nilda, j'écoute...

 

 

19 juillet 2012

Un secret vieux de mille ans...

Marre de lire des traductions, je fais ma tête de mule et je sélectionne systématiquement ou presque, des auteurs français. Frédéric Lenoir et Violette Cabesos m’ont transporté dans un univers que j’ai beaucoup aimé. 

Entre passé et présent, sur des lieux où les pierres, l’histoire et le surnaturel se mélangent à merveille.

Si vous êtes amateur de Thriller historique, de quoi vous délecter avec « La Promesse de l’ange »


Je vous propose de découvrir les auteurs en les écoutant :

Frédéric Lenoir     & VioletteCabesos 

interview.

 

couvfrelenoir


Sous la crypte du Mont Saint Michel, un secret vieux de mille ans…

Rocher battu par les tempêtes, lieu de cultes primitifs sanctifié par les premiers chrétiens, le  Mont Saint Michel est loin  d’avoir révélé  tous ses secrets.

Au début du XI° siècle les bâtisseurs des cathédrales y érigèrent  en l’honneur de l’Archange, prince des armées célestes et conducteur des âmes dans l’au-delà, une grande abbaye  romane.

Mille ans plus tard, une jeune archéologue passionnée par le  Moyen Age se retrouve prisonnière d’une énigme où le passé et le présent se rejoignent  étrangement. Meurtres inexpliqués, amours périlleuses, secrets millénaires... sur le chemin du temps, de la passion, de l'absolu, la quête de Johanna la conduit inexorablement aux frontières d'un monde dont on ne revient pas indemne.

Roman initiatique, thriller métaphysique, un suspense érudit et fascinant de Violette Cabesos et Frédéric Lenoir.

 Ω Ω Ω

J'ai bien envie de poursuivre avec « La Parole perdue »...

 

18 mars 2012

Un Printemps Arc-en-ciel…

  Il y a quelques jours à peine, je me posais encore cette question :

- Printemps, es-tu là ?

Une invitation à profiter de rayons chaleureux,
me permit de me lover dans cette quiétude imprévue.

Comment résister à cette première composition florale ?

Une toile négligemment placée,
une corbeille de pensées,
un panier d’osier,
quelques fleurs disséminées…

(c) Nathalie K_

Chemin faisant,
je m’installais au ras du sol.
Les renoncules aux jupes « froufroutantes »
pavoisaient en me faisant de l’œil…

2720fleursrenoncules13mars2012

Un halo jaune vif attira mon regard
à la vitesse d’un éclair dans le gris du ciel !

- Petites jonquilles,
comme vous êtes jolies

2722jonquilles13mars2012

Quelques « cousines » rose, violette,
ne déparaient pas avec le paysage.
Toutes s’étaient donné le mot pour sortir leurs plus beaux atours.

2724alleepierrefleurie13mars2012

Celles-ci, voulaient absolument se démarquer !

Un peu plus de rose,
un peu plus de violine.
Je les aurais bien nommée :
Roseline’s…

2723ficoïdes13mars2012

A quelques pas,
un feu d’artifice m’attendait,
sur un plateau,
oups,  une coupe en pierre,
il rayonnait…

2725jarretcompofleurs13mars2012

Je me penchais,
observais
admirais,
contemplais,
m’extasiais…

2726jarredefleurs13mars2012

« Pomponettes » rosées,
comme vous me plaisez…

2728fleursroses13mars2012

Et moi ?
murmura Damoiselle au cœur tendre…

2755mulerose13mars2012

Et moi ?
chantonna « Blanche » étincelante…

2751muleblanche13mars2012

Au loin, une colonie de pensées battait le rappel :

- Nathalie ne nous oublie pas !

2756pensées13mars2012

C’était sans compter la belle «  Sévillane »
et son tempérament tout feu, tout flamme…

2753mule13mars2012

Quelques pensées aux pétales plus sombres
éclairèrent leur cœur sur mon passage.

- Nathalie, nous sommes
plus discrètes,
plus secrètes,
mais,
nous ne t’oublions pas…

2758penseeslumiere13mars2012

A présent,
mon regard levé vers le ciel,

2737bourgeonsarbre13mars2012

 me fit augurer
un printemps arc-en-ciel…

Ω Ω

 

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos
 

 

 

 

 

 

5 avril 2013

¥ Vous m’avez regardé… ¥

 

vous m'avez regardez

Vous m’avez regardé avec toute votre âme.

Vous m’avez regardé longtemps comme un ciel bleu.

J’ai mis votre regard à l’ombre de mes yeux…

Que ce regard était passionné et calme…

 

 Francis Jammes
“ Clairières dans le ciel ”

  decotex2

 

Et si l'on continuait ?

Merci ma p'tite feuille pour le cadeau des jolis mots que j'aime... coeur qui bat



Que ce regard était passionné et calme...
Il savait projeter sur mon âme la lumière de votre coeur
Il remplissait de bonheur ces instants si fragiles
Qui dans l'ombre des fleurs devenaient plus intenses.
Je savais les attendre comme on attend l'aurore.

 

Feuille {...}

© Texte

 Et si je continuais ?

 

Je savais les attendre
comme on attend l'aurore...
toujours la même question,
point d'interrogation...
Seras-tu toujours là
quand mon coeur sera triste,
loin très loin, si loin, trop loin toi ?


Ne restera alors
que ton regard bonheur,
 tendresse posée, douceur,
entre rosée de pleurs,
à l'ombre de mes yeux,
une éternelle fleur...

 

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte

  

Et si l'on mettait un peu de musique ?

 

Guy {...} merci pour la belle chanson d'amour   coeur qui bat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 août 2012

Les félins & moâ...

Au détour d’une andrône, je vis apparaître « dame » chat. Méfiante, elle était malgré tout curieuse, c’est tout naturellement qu’elle stoppa sa course.

Nous nous sommes observées, en « chien de faïence », nous posant, chacune à notre tour, la même question :

- mais qui es-tu toâ ?

 3295chat7aout2012

Téméraire, mais pas courageuse, la « belle » aux trois couleurs se dit qu’il valait mieux prévenir que guérir… tous aux abris !

3296chatousauabris7aout2012

Certes, la pente est rude, minette avait de l'entraînement, bon an mal an elle s’étira de tout son long et finit par atteindre son refuge.

Je ne pensais pas être si impressionnante ! Malgré le feu de l’action, l’objectif « cat » a fonctionné.

3297presquearrivee7aout2012

Tiens, le figuier observe le ciel et laisse grimper toujours plus haut ses branches .

3309figuier7aout2012

Il est dit que je ne peux sortir sans que la gent féline ne vienne à moi. Le lendemain, un autre matou m’attendait…

Enfin, il faisait mine de ne pas voir, pas entendre & surtout ne rien dire…

3315chatjignore8aout2012

- Quoique ! se disait-il.

Si je tourne un quart de tour la tête, la damoiselle ne s’en apercevra pas, je pourrais voir qui est cette inconnue qui trouble les lieux

3314chatlaplaine

Je souriais & observais « Sa Majesté » le cat. Je trouve admirable cet air désinvolte que peuvent avoir parfois les matous...

Pendant qu'il traversait, je l'entendais « miauler » en son for intérieur :

- si j’allais voir un peu ce qui se passe de ce bord, il me semble avoir entendu un bruit pas catholique.

Qui donc fait tant de raffut à cette heure ?

3316chatprestrottoir8aout2012

C’est bien beau tout ça !

Comment vais-je faire pour m’éclipser sans que la dame me remarque ?

Je la sens qui m’observe, de temps à autre j’entends « clic clac », je lui demanderais bien ce qu’elle fabrique, ma timidité m’en empêche

3318commentjevaisfaire8aout2012

- Allez ouste ! Tant pis !

(c) Nathalie K_

Arrivera, ce qu'il arrivera, je m’en vais & dépose mes « royal'pats » sur les siennes.

Après tout, elle m’a l’air d’être une fille bien…

chat

 

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

 

9 mai 2013

≈ Bientôt... ≈

Tu as beau ne plus vouloir,
tu as beau rester dans le noir,
tu as beau tourner le dos,
tu as beau dire 'tchao,

Tomber le rideau...

Je suis là,
tu es là,
“Nous” est là...

Pensées de toi à moi,
Pensées de moi à toi,


Destinée écrira,
déroulera,
dira,
touchera...

Quoi ?

Bientôt...


tu sauras,
apercevras,
verras...

Quoi,
mais putain Quoi ?

Bientôt...

 

Tu as beau ne plus vouloir,
tu as beau rester dans le noir,
tu as beau tourner le dos,
tu as beau dire 'tchao,

 

Tomber le rideau...

Je suis là,
tu es là,
“Nous” est là...

Pensées de toi à moi,
Pensées de moi à toi,

Destinée écrira,
déroulera,
dira,
touchera...

Quand ?

Bientôt...

Quoi ?

Bientôt...

Quand ; Quoi ?

Vérité, lumière,

 

(c) Nathalie K_pensées


Bientôt !

Tomber   le      rideau...

decotex

 

 Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photo

 

 

21 juillet 2013

“ Quand ≈ mon ≈ soleil se lève… ”

 
La lumière ne vient pas toujours de là où tu imagines.

Elle emprunte des voies bien éloignées des flonflons et paillettes nocturnes.

Toi,

tu crois avoir tout vu, tout entendu, tout vécu, tu penses avoir atteint les plus hauts sommets. Balivernes, ce n’est seulement qu’un peu de poudre aux yeux, du fard en trompe l’œil.

Écoute,

les battements de ton cœur...

20juillet2013_Soleildeface_DSCN0037(c)Nathalie K

Lève,

ton regard plus haut.

Balaie ,

d’un coup d’un seul ce qui encombre ton esprit,

alors tu sauras...

alors tu verras...

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photo

 

 

** N'oubliez pas de faire un clic sur la photo

10 juin 2013

≈ “ La valse du vent qui court”... ≈

La chanson du vent dans les coquelicots,
ne monte pas le ton trop haut,

je la trouve même un peu “palo”.

9juin2013coquelicotsurmurpierre0067

La lueur du ciel “clignotant” en est la cause,
et Toi, surtout ne me dit pas  :

“ je 'raconte l'histoire avec ma prose ”.

9juin2013compositioncoquelicotnature0056

Si tu avais été avec Moi,
tu aurais vu,
senti,
la chaleur du soleil qui brûlait...

Si tu avais été avec Moi,
tu aurais vu,
senti,
la pluie qui  pose des gouttes aux pieds...

Si tu avais été avec Moi,
tu aurais vu,
senti,

le vent qui va, le vent qui vient...

(c) Nathalie K_9 juin 2013

Par les chemins de mon enfance,
qui s'en va loin et court,
oui court toujours,

les coqueliquots dansaient, virevoltaient,
au tempo de la valse du vent qui court...

 

decotex

 

Petit Roseau - ناتالي  Nathalie K

© Texte & Photos

 

 

12 août 2013

♪ Tu me suivras... ♪

Gaël-Faure

Je viens de faire une belle découverte musicale grâce à l'Atelier de Cédric coeur qui bat

Je vous propose de découvrir Gael Faure avec  TU ME SUIVRAS... 


Si comme moâ vous aimez les belles histoires musicales & l'envers du décor, poursuivez ...

 

 

Encore & encore... l'envers d'un tournage

 

 On dirait l'Islande...

 

 

Gael Faure...

 

 

Post-Scriptum :

 

 

 

3 décembre 2013

≈ Ma correspondance… ≈

Bout à bout de mots
bout à bout de phrases
bout à mots de phrases.

À partir de ce jour,
je jetterai en vrac
tous ces petits bouts
que j’ai dans un sac.

(c) Nathalie_K_15septembre2013_LA QUILLE_DSCN0267 copie

Peu importe la rime
les imperfections
la prose est jolie
je l’aime beaucoup aussi.

Ma correspondance
pour dire ce que je pense
n’est pas forcément la réalité
c’est à toi de juger
si elle est bien vraie.

J’écris pour écrire
pour ne pas mourir
comme d’autres respirent
quelquefois pour rire
selon mes envies.

Si ça te plaît c’est bien
Si “ non ” ça ne fait rien

Si tu aimes vraiment
Dis-le-moi vraiment
il est encore temps
je suis là, je t’attends.

 Petit Roseau - Nathalie K

© Texte & Photo

 

25 janvier 2014

~ La rivière de mon enfance ~

Comme une envie de douce fraicheur d’été, je m’en vais par les chemins de mes souvenirs.
J’entends la rivière me fredonner sa chanson. Tu sais, celle guillerette qui joue à “clap’ clap ” avec les cailloux.

Les“ grands ” restent derrière les volets clos. Soleil impitoyable d’août qui chauffe les corps et les têtes. Toi & moi on s’en fout, les vélos sont là,  serviette autour du cou, nous partons la rejoindre. Peu importe la chaleur, les arbres nous accompagnent tout le long du trajet.

©Nathalie K_Estoublon_11août2009


Attend un peu, tu vas trop vite !
Je ne peux pas il fait trop chaud
Plus vite on arrive, plus vite on se baigne
Ce n’est pas juste, ton vélo est plus “ jeune ”
Tant pis pour toi, la prochaine fois je te “ cale ”
La prochaine fois, la prochaine fois, et aujourd’hui je fais comment ?

Je te vois, tu profites parce que tu connais les moindres replis du sentier par cœur, hiver, printemps, automne, été. Il n’y a que quelques jours que je viens d’arriver. Tu verras à la fin des vacances, qui sera au camp le premier. 

Elle est trop bonne, viens te baigner !
Laisse-moi me poser, je sens que je vais m’effondrer
Il va falloir t’y mettre ma petite
Ne fais pas ton fanfaron, rira bien qui rira le dernier.

Regarde, je viens de capter un banc de poissons !
Tu plaisantes, déjà que je n’arrive pas à passer le cap du ventre…
Le cap du ventre ?
Oui, tu as plongé direct ?
Quelle gourde tu fais ma pauvre, l’eau du torrent est chaude ici
Il faut le dire vite, une fois qu’on y est
Alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Pour demain…ça y est
Eh bien, ce n’est pas malheureux !

J’espère que tes piranhas ne vont pas nous dévorer ?
Penses-tu, ce sont des petits gris, aide-moi, je veux les attraper
Encore faudrait-il que je les aperçoive… ah, j’en vois un, deux, mais il y en a plein
J’en ai un !
Et bien tu peux toujours courir pour que j’y arrive

Oh… saleté !
Quoi ?
Je viens de me tordre la cheville
Tu es bien une fille toi, on n’est pas à la plage ici !
Comme si je ne le savais pas, je ne suis qu’une demi-étrangère, ne l’oublie pas
Pffft, demi-étrangère, une empotée oui !

Tu m’ennuies, je vais nager
Attention aux requins, ils sont tous près du barrage
Idiot ! Gaffe que ta poiscaille ne se transforme pas en dragons

Vraiment plus agréable parfois d’être seule qu’avec cet imbécile et ses satanés jeux de bébé. Elle paraît toujours glacée cette rivière quand j’y dépose le premier peton, passer le cap du ventre est terrible. Ensuite, les heures peuvent s’écouler, je ne veux plus partir.Tiens, et si j’allais maintenant rêver sous cet arbre ?

©NathalieK_Estoublon_août2009


Petit Roseau - Nathalie K

© Texte & Photos

 

 

 

28 mars 2014

~ Si mon regard n’existait plus ~

Si mon regard n’existait plus
que ferais-tu ?
Du jour au lendemain
plus rien.

Les couleurs
disparues.
Les sourires
disparus.
Les formes, les contours, les creux, les zébrures
disparus.

Content, pas content,
heureux, malheureux,
tu ne sais pas,
tu ne vois plus.
Du jour au lendemain
plus rien.

A qui, à quoi ressemble le petit
même faussette que la petite ?

Cet homme qui passe, est-il vieux, jeune, grand, petit, fier, rabougri, beau, laid, charmant, apprêté, débrayé, en gris, en noir, en bleu, en rouge, pastel ou vif ?

De quelle couleur le ciel ce matin ?

Va-t-il faire beau ?
Va-t-il faire pluie ?
Va-t-il faire neige ?
Va-t-il faire vent ?
Va-t-il faire nuit ?

Les fleurs sont en tapis couleurs mélangées,
Couleur en tapis ?

Ton tableau, tes photos, tes dessins, sont-ils bons ou mauvais ?

Toi qui écris
es-tu droitier ?
Es-tu gaucher ?
Griffe de chat ?
Caractères ronds ?
Même si tu écris merde, putain, fais chier, tu n’es qu’une conne, va « voir » ailleurs, je ne le sais pas, je ne le vois pas…

Là-bas au loin, ce sont des montagnes, des collines, des vallons, des crêtes, des ravins ?
La mer est-elle calme, d’huile, agitée, loin ou à mes pieds ? Verte, bleue, noire ou grise ?

Toi qui es là, oui, là, tout près,
es-tu un proche, un étranger ?
Vas-tu me toucher, me caresser,
m’embrasser, me frapper,
me tuer ?

J’ai peur amour…

Et si un jour je ne sentais plus, n’entendais plus, ne voyais plus ?

Jure-moi, oh oui, là, maintenant, tout de suite,
jure-moi alors, que tu me tueras…

© Texte  & Photo Nathalie K.

(c)NathalieK_Lacdescygnes

 

8 avril 2014

~ Écoute donc un peu ~

Un peu de jaune soleil,
pour un peu de couleur,
un peu de couleur,
pour un peu de douceur.

Tu pensais vraiment,
que j’allais plier.
Tu pensais vraiment,
que j’étais sciée.

 

C’était mal me connaître,
aussi forte qu’un hêtre.

 

Un roseau
ça balance,
un roseau
ça pense,
parfois même ça chante,
même dans son silence.

Un roseau ça pleure,
pleure de l’intérieur,
si un jour il meurt,
il revit ailleurs.

Ecoute donc un peu,
rapproche-toi plus près.

Si un jour je venais
à ne plus parler
à ne plus te dire,
c’est seulement parce que “ toi ”
oh oui seulement toi,
tu as décidé
de ne plus m’aimer.



© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K ~ 30 mars 2014

 

15 juin 2014

Ж Je suis seule ici ! Ж

Conversation…mais pourquoi ?

Mots de toi à moi
à  moins que tu ne sois  
sur point de non-retour
sans retour sur moi
juste retour sur toi.

Conversation… mais sur quoi ?

Tu m’as dit un jour,
juste un face à face,
simple toi sur moi,
simple moi sur toi.

Tu m’as dit un jour,
qu’il n’y aurait plus que “ nous ”
sur cette foutue place
où rien ne se passe.

À moins qu’aujourd’hui,
tu ne fasses volteface,
à moins qu’aujourd’hui,
tu ne fasses du surplace.

Conversation… mais pourquoi ?
Conversation… mais sur quoi ?
Conversation… mais pour qui ?

Je suis seule ici ! Où es-tu toi ?

© Texte   Nathalie K.

seule pensive

 

12 avril 2014

~ Dis-moi, c’est quoi la vie ? ~

S i je ne peux arrêter le cours de mes pensées, trois heures du mat, j’arrête vers toi mon galop effréné.

Il y a si longtemps que je ne vis que par et pour toi. Difficile de détacher le lien, reprendre ma liberté. Belle illusion perdue, qui ne convainc personne, qui ne me convainc plus. Accro,  droguée, intoxiquée, enroulée, encordée, emmêlée, serrée si fort, au point de n’avoir plus comme oxygène que ton regard .

Non ! Je ne veux plus de ça !

Ce « ça » n’a plus de sens, ce « ça » est un non-sens, ce « ça » est sans issue.

Les donneurs de leçons m’avaient bien mise en garde :

- courir après les « impossibles » est une folie. Indomptable tu es, courant d’air il est, comment voulez-vous vous retrouver ? Quel vent fou s’est donc levé et vous a envoutés ?

Une flamme et une flamme forment un grand feu de joie qui finit tôt ou tard par se consumer et s’éteindre. Continuer à vivre sur des braises n’est plus vivre.

Je la sentais pointer, pavoiser, briller la question, en éternel point d’interrogation.

Dis-moi, c’est quoi la vie ?

Il y a si longtemps, je ne sais pas, je ne sais plus.
Il y a si longtemps que je ne vis plus…

© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang


 

17 avril 2014

~ Je regarde vers toi ~

J’avance sans trop savoir…

La pluie est en chemin,
la pluie s’est enfuie.

La pluie ne serait rien
si je ne sentais non loin
ce vent qui va et vient.

J’avance sans trop savoir…

Fraicheur sur mes épaules
douceur d’un chant en sol.
Douce fraicheur d’un chant de rossignol,
paisiblement, il amorce son envol.

J’avance sans trop savoir…

Le silence se pose
le silense s’impose.

Je regarde vers toi
au loin je t’aperçois.
Feras-tu donc un pas
un autre pas vers moi ?

Cette fois, là c’est sûr,
là je n’avance plus…

 

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang

 

15 septembre 2014

໖ Ma “ ligne ” d’amour ໖

Ma lumière ne sera jamais définitivement acquise.

Fragile,
elle apparaît,
disparaît,
d’un simple claquement de doigt.

Intense,
rebelle,
elle scintille,
brille,
vacille,
& peut s’éteindre parfois,
tel un feu dont le vent
d’un coup d’un seul l’abat.

La gloire est un halo puissant qui fait perdre la tête et dire n’importe quoi.

Méfies-toi bien de ça,
le feu ne sera alors
qu’un simple feu de paille,
juste de la poudre aux yeux
qui ne me touche plus,
qui ne me touche pas.

Tant que ta ligne d’amour se nomme
“ simplicité, complicité, affinités ”,
le timide soleil,
de jour
de nuit
te chauffera
au plus profond de toi.

Maintenant tu le sais,
tout est ouvert à “ nous ”
à notre destinée.

Quels chemins prendrons-nous pour enfin nous retrouver ?

Sinueux,
tortueux,
torturés,
apaisés,
impossible à imaginer.

Une clé ouvre une porte,
quelques mots une pensée,
un battement “ cœur de vie ”
pour toi, oui,
seulement pour toi.

Si ton regard est là,
prend ma main
tu sauras…

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.  

fleurs séparateur

© Nathalie K_8 mai2014

2 octobre 2014

໖ C’est tout ce qui me fait vivre ໖

Tout à recommencer
tout est à reconstruire
chaque jour une marche
une pierre posée.

Étrange cet amour,
bulle douce de ouate
qui réchauffe mon âme
qui câline mon cœur.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Besoin de toi
si fort, si fort et si souvent
presque à chaque instant
le sens tu toi aussi
est-il donc tant présent
son souffle autant puissant.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 

6

Le soleil peut briller
les étoiles scintiller
moi je ne vois que toi
oui je ne veux que toi
je ne vis que par toi
et je mourrai pour toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

je l’entends ton silence
je sais ce que tu penses
elle est folle à lier
c’est fini bien fini
je tourne mon regard
elle est toute à jeter.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Entends-tu donc mon cœur
oui c’est ça c’est bien lui,
il est à tes genoux
il s’est même mis à nu
il crie ou bien supplie.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Ne te détourne pas
à présent je n’ai plus que toi
peu importe ton passé
peu importe qui tu es
où tu vas
qui tu vois
ne m’abandonne pas
je ne survivrai pas
je n’aime seulement que toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.


Tu reviens sur tes pas
tu me souris je ne rêve pas
serait-ce donc possible
cet amour qui arrive
celui qui se pose
et même qui s’impose
parfumant tout dans l’air
entourant ces deux êtres
un peu beaucoup blessés
de bleus en ecchymoses.


Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 


À toi maintenant de me dire
À toi maintenant de poursuivre…

 

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

8 août 2014

໖ Comme l’air que je respire ໖

Tu imaginais quoi ?
D’un trait, d’un coup d’un seul que j’allais te rayer ?
T’effacer de mes souvenirs, de mon présent
et même de mon avenir ?

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Besoin de toi
comme l’air que je respire,
la source qui me fait avancer,
trouver la force au plus profond de mes pensées.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Le manque cruel de toi, parfois,
hurle si fort au creux de mon cœur qui crie,
réplique, s’emporte, il me dit :

pars loin, ailleurs,
approche du lieu sans nom,
celui qui éteint la vie.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Ton image revient,
une silhouette floue,
une ligne omniprésente
plus lourde & imposante,
me prend, m’emporte
comme le vent qui souffle.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

J’ai pensé bien des fois,
à ne plus être là,
disparaître pour eux,
disparaître pour toi,
fuir de cet horizon,
vivre à mon diapason
plus près de la raison.

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

Amour amour,
je ne tiens pas longtemps,
la déraison me prend,
m’enlève & me soulève
ne me laisse aucune trêve.

Tu es là.

À la fois si proche
et pourtant si loin de moi.
Prisonnière ça c’est sûr
par ces liens invisibles
impossibles à distendre
impossibles à couper.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Quand donc le corps à peau,
la douceur de ta voix,
le parfum de ton Ô,
ton regard qui flamboie.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose…

 

fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.

 

 fleurs séparateur

besoin de toi

 

2 décembre 2014

~ Un chat au coin du feu ~

En ce temps de tempête où seule la pluie parle, il me plaît de rêver à partir vers de lointaines contrées. Toi, tu vis ta vie, je vis la mienne, chacun dans son bocage, chacun dans son rouage. Les jours passent, s’étirant de plus en plus « courtement ». De mon plus mauvais œil je vois arriver décembre, ses tambours, ses trompettes, il commence déjà à annoncer les fêtes. Victuailles, dépenses, déballages, emballages, tout ce qui me fait horreur depuis bien trop longtemps, et tant pis si à ce moment-là le monde est très content.

Je suis fatiguée de faire toujours semblant.

Je souris, j’ fais comme si, je prends des raccourcis, j’évite, pour finir par me taire. Tu te rends compte que de toutes  les  manières c’est la seule chose de mieux que tu as à faire. Oh, ne t’imagine pas que je ne pense pas ! Si je devais étaler tout ce qui me fait rire ou m’énerver, il y en aurait sans doute pour des années, ça n’intéresse personne.

Et voilà comme la routine s’installe.

Un quotidien pluvieux, brumeux, même pas venteux, qui me donne envie de hurler et qui pourtant ronronne, tel un chat au coin du feu quand tout va pour le mieux.


fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.

fleurs séparateur

miaou

 

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