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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
8 août 2014

໖ Comme l’air que je respire ໖

Tu imaginais quoi ?
D’un trait, d’un coup d’un seul que j’allais te rayer ?
T’effacer de mes souvenirs, de mon présent
et même de mon avenir ?

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Besoin de toi
comme l’air que je respire,
la source qui me fait avancer,
trouver la force au plus profond de mes pensées.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Le manque cruel de toi, parfois,
hurle si fort au creux de mon cœur qui crie,
réplique, s’emporte, il me dit :

pars loin, ailleurs,
approche du lieu sans nom,
celui qui éteint la vie.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Ton image revient,
une silhouette floue,
une ligne omniprésente
plus lourde & imposante,
me prend, m’emporte
comme le vent qui souffle.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

J’ai pensé bien des fois,
à ne plus être là,
disparaître pour eux,
disparaître pour toi,
fuir de cet horizon,
vivre à mon diapason
plus près de la raison.

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

Amour amour,
je ne tiens pas longtemps,
la déraison me prend,
m’enlève & me soulève
ne me laisse aucune trêve.

Tu es là.

À la fois si proche
et pourtant si loin de moi.
Prisonnière ça c’est sûr
par ces liens invisibles
impossibles à distendre
impossibles à couper.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Quand donc le corps à peau,
la douceur de ta voix,
le parfum de ton Ô,
ton regard qui flamboie.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose…

 

fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.

 

 fleurs séparateur

besoin de toi

 

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Commentaires
P
Le texte est très émouvant, et l'illustration superbe...
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