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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
1 janvier 2015

💌 À toi... 🌾

Mon amour, ne me demande pas de suivre les mots mâchés que l’on écrit ce jour-là. Je peux dire, répéter, hurler, chuchoter, murmurer, souffler que je t’aime en bis répétita. Un jour, deux jours, toujours des mots d’amour.

Avec la vie à contre temps, à contre chant, j’ai besoin d’un contre poids, un contre toi. Hélas, tu n’es pas souvent là, je crois finalement que tu fais tout pour ça.

Je ne sais si mes jours rejoindront tes nuits, mes images tes voyages, mes sourires tes colères, mes larmes tes réponses. Une seule certitude, mes mains savent toujours trouver, toucher les tiennes, peu importe l’instant, l’endroit. À l’inverse, je sais que ton chemin vers moi est tracé, gravé depuis tant et tant d’années.

Aurons-nous seulement le temps de ne plus nous dissocier ?
Être ensemble à l’infini, conjuguant simplement le verbe aimer.

Ce sera les vœux que je « nous » souhaite.

À toi.

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

fleurs séparateur

© Nathalie K 20 decembre 2014 illuminations rougerose



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8 février 2012

Pour ou contre le progrès ?

C’est volontairement que je dépose cette photo sans retouche de « chez moi »…

Elle n’a pas le mérite de « le » montrer sous son meilleur profil comme j’ai pu le faire jusqu’à présent. Malgré tout, cette vue donne un bon aperçu de notre système de consommation.

2534GVAL

J’habite un petit village typiquement provençal de trois mille habitants, blotti entre collines et campagne. Ce dernier, situé à la croisée du Vaucluse, vous pouvez entrevoir le Luberon en ligne de fond, la région Aixoise et les Alpes de Haute Provence, il fait aussi partie du Grand Site de Sainte Victoire.

3234chateaumeyrarguesfev2008

C’est là que sont mes racines depuis plus de quarante ans.

☼ ☼ ☼

Nous passons notre temps à dire que nous sommes contre le nucléaire, les catastrophes que nous avons pu constater au fil du temps nous ont prouvées que ce n’était pas à tort ! Pourtant, la fée électricité nous ait indispensable ! Il suffit d’ouvrir grand les yeux pour voir les fils qui portent ce petit air invisible jusque dans nos maisons, appartements, écoles j’en passe et des meilleures, afin d’agrémenter et faciliter les moindres gestes de notre vie quotidienne.

Regardez ces grandes roues blanches qui décorent les toits… c’est le numérique qui dépare et nous accapare parfois plus que nous le pensons. Les poteaux minables gâchent et sont posés comme des verrues, ils me démolissent le moral. ERDF en a bien enterré quelques-uns, mais il en reste encore beaucoup et pas forcément à des endroits appropriés pour le tout un chacun.

Quelques cheminées font de la résistance, contournant ainsi le « zwiiip  énergie-chauffe » !

La fumée ce jour-là m’a fait quelques signes « calumet de la paix » Je ne suis pas une pro, mais je sais que le bois peut être toxique, pas si écologique… selon la qualité qui vient crépiter dans l’âtre rassurant, le rejet de sa fumée blanche dans notre atmosphère fait aussi des dégâts, les personnes allergiques pourraient en parler mieux que moi.

Le gaz me fait peur ! Seule ma cuisinière bénéficie de son combustible, je ne sais pas confectionner mon « frichti » autrement. Un point où le progrès ne passera pas, je change toujours ma bouteille, je ne suis pas raccordée à celui de ville.

Malgré tout, je ne suis pas totalement pessimiste quant à notre avenir. L’école et de plus en plus de maisons, même la chêvrerie en campagne, laissent entrevoir des rectangles vitrés étranges sur leur toit. Depuis quelques années l’énergie « soleil » a fait son entrée, permettant une bonne alternative pour préserver le paysage, la qualité de l’air, de la terre et tout ce qui nous entoure.

Les aléas de notre temps neigeux nous ont fait plus que jamais prendre conscience de notre dépendance au progrès, notamment à notre énergie principale : « l’électricité » Les chemins de traverse pour l’obtenir sans le nucléaire sont de bonnes pistes, hélas pas suffisantes dans notre société actuelle pour prendre le relais.

Où sont donc nos chercheurs-trouveurs-inventeurs-combineurs-révolutionneurs ?

☼ ☼ ☼

Si je suis pour l’écologie, la préservation du patrimoine, la faune, la flore, je suis consciente que je ne peux me passer du progrès…

Alors, que faire ?

☼ ☼ ☼

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

 

6 avril 2012

Ne me demandez pas pourquoi...

C'est comme ça !

Telle une ombre à travers un voile,

(c) Nathalie K

 Une petite « Piaf » est venue me chantonner un air qui ne me quitte plus.

Pourtant,

Je ne suis pas amoureuse,

Je ne suis pas triste,

Je ne suis pas nostalgique

Pourtant Edith,

 « Mon dieu » que tu m'émeus !

2520cielnovembre2011_

  Un jour, deux jours, toujours...

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

23 septembre 2012

~ Come on ~ dear Franka...

Franka-De-Mille-11-e1328297855250

Sans doute vous souvenez-vous de mon article clin d’œil il y a quelques semaines à ~ Franka de Mille ~ pour qui j’ai eu un véritable coup de cœur musical.

Voilà que ce matin je découvre dans son univers, un nouveau titre Ω ~ Come on ~ Ω. Ce dernier, extrait de son album ‘ Bridge the roads ’ qui sortira le 25 octobre 2012.  

La création vidéo qui accompagne sa voix mérite mille étoiles...tant par la beauté, l’originalité, le rêve, le voyage, vous l’aurez compris, j’ai littéralement craqué. 

Aussi, Dear Franka, j’envoie également mon cœur et toutes mes félicitations à ~ Vjekoslav Zivkovic ~ qui a réalisé ce court-métrage. coeur qui bat

Je vous propose, chers ΅ passants ΅ du jour ou de la nuit, d’écouter l’histoire…

 

 

 

28 mars 2012

Le labyrinthe des « cygnes »…

Je pourrais te dire
que tout va très bien,

que je suis tout droit,
mon « serein » chemin,

ma parole alors,
n’porterai pas loin…

2424cygnesolitairededos

Je pourrais te dire,
rejoins la verdure,

ce s’rait faire l’autruche,
être « cygn’mature »…

2426cygnesolitairedprofildroit

 

J’ai tenté par là,
il y avait un « bras »…

Le « bras » s’est fermé,
j’suis resté bloqué,
sans ma liberté,
je suis oppressé…

(c)Nathalie K_Le Puy Sainte Réparade_Lac des cygnes (13)

Je regardais au loin…

Suivre leur chemin ?

2417troiscygnesalasuite

Le soleil brillait,
je m’suis éloigné,
toujours la question,
sur mon horizon…

2412cygnesoleilcontrejour

Porté par le sillage,
je suivais les nuages.

En file, nous étions,
en « semble », nous espérions…

nuagescotonmouton2402

Lune ou Soleil ?
Noir ou blanc ?
Gris clair ou gris foncé ?
Ombre ou lumière ?

soleilcouvert2398

Soleil timide,
ombre imposante…

soleilsurarbre2399

Contour, profil,
chapeau, visage…

profilsolaire2401

 Ainsi va la danse,
au sein du Labyrinthe des « Cygnes »…

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

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18 janvier 2014

~ La question ~

Sans doute se foutait-il totalement de ce que j’avais pu être ou ce que je devenais.

Je me posais souvent la question si seulement j’avais existé. Telle une ombre éphémère qu’il avait croisée, d’un regard négligeant et blasé il s’était détourné. Je ne lui donnais pas tort. Pourquoi s’accrocher à quelques mots insignifiants, la vie l’avait porté bien plus loin que je ne le ferais jamais.

L’idiote de l’histoire c’était moi, pour y avoir cru. Le destin n’avait pas souhaité que nous allions plus loin dans ce qui n’avait été qu’un fétu de paille, une illusion perdue, un rêve éveillé où j’étais seule à m’émerveiller.

Aura-t-il seulement su que je l’avais profondément aimé.

(c)NathalieK_2006

Est-ce possible ? Une question qui restera  “ la question ” en suspension…

Petit Roseau - Nathalie K

© Texte & Photo

 

26 février 2012

Musique vous avez dit musique ?

Ce n’est pas souvent que je fais un coup de projecteur télévisuel, aujourd’hui sera l’exception.

Pour la petite anecdote, depuis de nombreuses semaines, je constate qu’aucun programme ne me plaît vraiment le samedi soir lorsque je suis à la maison, sauf hier soir.

J’étais partie pour du zapping avant lecture, et là, arrêt sur image, ou plutôt, sur voix !

Je suis scotchée.

Une brochette d’artistes, Florent Pagny, Louis Bertignac, Jenifer, Garou, de dos, dans un grand fauteuil, prêt à buzzer. Au même moment, une artiste inconnue, au talent incontestable et même phénoménal, a bien failli me faire tomber de mon lit.

the voices buzz

J’ai alors mieux calé mon casque, monté les watts, et j’ai passé une formidable, extraordinaire, superbe soirée !

Je vous propose de découvrir à votre tour le concept :

 
Vivement samedi prochain !

The voices

1 mai 2014

~ Prouve-le-moi ~

Prouve-moi, prouve-le-moi que la vie n’est pas une succession de déceptions.

A ce jour, personne non personne n’a démontré l’inverse. Je passe à côté de toi, je passe à côté de moi, de qui je suis vraiment depuis bien trop longtemps.

Est-ce moi ?
Suis-je une autre ?

Surtout ne me dis pas « toi seule peut tout changer », ce sont encore des mots qui ne sont que des mots, les ailes du moulin que fait tourner le vent. Je ne me sens plus la force, je suis découragée. Plus j’avance, plus je tombe, plus le monde me déçoit. Personne ne respecte personne, tout le monde se fout de tout.

Et toi, comment fais-tu toi ?

Je sais, je reviens au même endroit. C’est le Monopoly ou bien le jeu de « lois ». C’est bien connu re’connu, celles « du plus fort est toujours la meilleure », elle prend rarement le parti du plus faible, du petit. Celui qui tombe là et puis ne s’en sort pas, ne se relève pas.

Je voudrais vivre aussi dans un monde plein d’étoiles, de roses parfum Lily, de peluches câlins où plus rien ne m’atteint.  

Je me voilerai la face, à quoi bon, c’est l’impasse.

Donner toujours de soi, vers les uns, vers les autres, d’un côté ou de l’autre. En retour, rien du tout. Du dégoût, plus d’espoir, plus de rêve, plus la force de voir le contour qu’il aura.

Tu te casses, tu en as marre… entendre ma mélo qui n’est qu’un « va-et-vient », fidèle comme un chien, ça ne ressemble à rien.

Nul doute, tu as raison.

Le ciel bleu, les oiseaux & la douceur de ceux qui pépient simplement, de la pluie du beau temps,  c’est tellement mieux que moi et c’est du baume au cœur, je ne suis pour ma part qu’un simple « arrache » cœur.


© Texte   Nathalie K.

coeur envol

 

 

9 juin 2014

≈ A force de vous attendre ≈

Une chaleur intense brûle le fond de l’air, j’ai du mal à respirer, même quand la nuit enfin vient à tomber.

Qui était-elle celle que je ne voyais pas ?

Il ne le disait pas, grand dieu, il s’en gardait ! Pourtant, je le savais, je la sentais comme si j’étais tout près. Depuis longtemps déjà je voulais l’occulter.

Trop différents, trop éloignés, trop ceci, trop cela, à moins que pas assez. C’était si long, c’était si loin, presque à se demander si de lui & moi je n’avais pas rêvé.

Sa trace inexistante, bout de présence infime, qui par intermittence venait en fer de lance, me piquer juste là où il ne fallait pas. Je renonçais souvent, pour mieux recommencer. Je finirais c’est sûr, par le rayer vraiment, l’effacer totalement, complètement de mes pensées. Après tout je ne perds rien, puisqu’il ne me donne rien. Être son faire valoir, celle qui court et accourt au moindre coup de clochette, comme une simple soubrette au service de Monsieur.

- Driling driling ….
- Vous m’avez demandée ?

Et bien non cher ami, maintenant kuts, nada, à présent c’est fini !

De la rébellion dites-vous ?

Que diable, que nenni,
n’auriez-vous donc pas compris,
qu’à force de vous attendre
je me suis endormie...


© Texte   Nathalie K

endormie 1

 

1 août 2014

~ Une lumière dans “ ma ” nuit ~

Ce n’est pas parce que le silence se fait, que “ ma ” nuit n’est pas éclairée.

Au fil des jours, au cours du temps, je vois apparaître une lumière deci, de là, par ici ou par là-bas. Présence discrète, souffle silencieux, qui réchauffe & rassure.

© Nathalie K_25 juillet 2014_ DSCN1269
Je ne sais si la clarté des mots laissera à nouveau passer “ ma ” lumière, je sens, ressens, intuition fragile, infime, la petite flamme est toujours là.

Où ira-t-elle se poser ?

separateur

© Texte & photo   Nathalie K.

separateur

2 août 2014

~ Ceux qui ne partent pas ~

Il est bien triste le sort de ceux qui ne partent pas.

Non pas qu’ils ne veulent pas,
non pas qu’ils n’en rêvent pas,
quand ta bourse est à plat,
et bien tu restes là.

J’ai beau y réfléchir,
non, je ne vais pas te mentir,
il y a bien des années
que je reste où je suis née.

© Nathalie K 08 mai 2014

Les uns te diront :

ce n’est pas grave.
Prend tes jambes à ton cou,
va battre la campagne,
la vie, l’agitation sont à deux pas de toi.
D’un envol, rien ne t’empêche de voir plein de couleurs nouvelles,
parle à des gens différents.

Moi, j’ai besoin d’ailleurs,
ras-le bol d’être ici,
toujours le même train train
les mêmes mots qui enferment.

Le pire dans tout ça
c’est le départ des uns,
c’est le retour des autres.
Ils te balancent leurs photos,
leurs sourires,
leurs souvenirs.

C’est sympa un moment,
tu écoutes poliment,
à la fin ça t’énerve,
tu bouillonnes
tu sens ton cœur qui crie.
Vite vite tu dis “ tchao ”
& vite tu t’enfuis.

Pour te détendre un peu, sortir du raffut qui te met à l’écart, le poste TV pavoise & il te tend les bras. Le thème, toujours le même, les conseils viennent en plus.

Après une nuit “ plus ou moins ”, tu te jettes dans ta douche. La radio te fait de l’œil, quelles sont donc les nouvelles ?  Les bouchons sur les routes, le grand chassé-croisé, la guerre par ici, un virus par là, et toi, tu es toujours là.

Maintenant c’est la crise ! Tu ne peux plus, ça ne va plus.
Certes, tu ne dors pas dans la rue, il y en a tant et tant qui y vivent ou bien en crèvent. Ils sont bien loin les pauvres de ta mélo de maux.

Je m’en fous !
Aujourd’hui ma chanson a pour titre “ égoïste ”

A force de ne rien voir,
ne rien faire,
je suis devant tes yeux,
je meurs à petit feu.

Et puis d’abord qui es-tu
pour savoir qui je suis ?
Pour savoir comment je vis ?
Si ça se trouve c’est moi,
qui demain serais sans toit.
Qui sait, peut-être que ce jour-là,
enfin, je voyagerai…

Il est bien triste le sort de ceux qui ne partent pas.
Non pas qu’ils ne veulent pas,
non pas qu’ils n’en rêvent pas,
quand ta bourse est à plat,
et bien tu restes là.

J’ai beau y réfléchir,
non, je ne vais pas te mentir,
il y a bien des années
que je reste où je suis née.

séparateur pensif

 

 

 

 

 

 

© Texte & photo   Nathalie K.

 

3 avril 2015

🍀 Pâquerettes pour toujours…

Oui Chers Anges d’Or & d’Argent
il est bien arrivé le printemps.

Si Mistral pousse les nuages en criant
Maître Soleil brille
d’un ton plus haut,
plus chaud

et dit en souriant :

tu peux toujours
souffler
hurler
chanter
« biser »
à tous les temps...


Pâquerettes d’Amour au ras du sol sont à l’abri
un peu, beaucoup, passionnément...

fleurs séparateur© Texte & photo  Nathalie K.

                 fleurs séparateur

© Nathalie K ~ 6 mai 2007 ~ DSC02528

21 juin 2015

💌 ~ Je Me Souviens, Je Me Rappelle... ~

Dans l’obscurité de mes jours, dans la clarté de mes nuits…

J’ai mis du temps avant d’oser glisser un album, puis l’autre dans ma chaîne, la beauté du livre & des pages que j’ai laissé défiler. Une part de rêve avant d’écouter et me laisser porter par la voix de Daniel Darc, sans oublier le film, dernières touches en “mélod’images”.

© Photo Nathalie K 19 juin 2015 DSCN0396

Merci Fréderic Lo pour cet ultime signe bien au-delà de la musique, d’un lien qui ne se coupe et ne s’oublie pas…

 fleurs séparateur© Texte & photo  Nathalie K

fleurs séparateur

19 février 2015

💔 Jalousie meurtrière ~

C’était comme une attente. Besoin inexplicable, voire inévitable et même implacable qui ne me lâchait pas.

Tu savais que j’étais là.

Tôt ou tard, je l’espérais, cette brume disparaitraît, effaçant peu à peu les griffures de l’absence. Nous avions beau jouer au chat à la souris, moi l’orgueilleuse qui fait comme si, toi l’occupé qui fait comme ça, nous reviendrons au toi & moi, c’était ainsi.

J’entendais tes appels, ressentais tes colères, comprenais tes questions et tes provocations. Vois-tu mon cher amour, je n’avais plus le cœur. Le temps, ce sale type, m’avait pris le plus beau, ce qui faisait le matin que je te souriais. Au rythme du quotidien, la vie autour de moi allait et puis venait. Contrairement à toi, d’un pas plutôt tranquille, les nuits suivaient les jours, de quelques éclats de voix, de « gronderies » futiles.

Ne demande pas pourquoi je suis si loin de toi, mais plutôt pourquoi toi tu t’éloignes sans plus d’explications que ça. Peur de qui, peur de quoi, à ce jour, je ne te comprends pas. Une seule raison valable explique la cassure pour faire place à l’incompréhension. L’autre, celle que je ne connais pas. L’omission, le mensonge, celui qui creuse et ronge au plus profond de soi, l’invisible inconnue dont tu ne parles pas. Enfin si, le jour du grand fracas n’est pas si loin de nous. Hélas mon cher amour, l’emballement d’un rire, au détour d’un éclat, en deux mots, « tout » est tombé à plat.

La jalousie est un couteau tranchant qui ne pardonne pas. Pas de demi-mesure, tolérance zéro, elle coupe net tout passé, tout présent et avenir.

  Voilà, maintenant tu sais,
c’est dit et c’est pensé.
Dois-je dire
«  adieu et à jamais … »

 fleurs séparateur© Texte  Nathalie K.

 fleurs séparateur

1 

18 juin 2018

~ Sur un fil, il était suspendu ~

Tôt ou tard la nuit fait place à la lumière.

Le temps, les heures, les secondes passent.
Le jour se lève, le soleil se pose.

Lenteur, chaleur, douceur de l’instant.

(c) Photo Nathalie K_ DSCN1635

Sur un fil, il était suspendu.

Sur ton cœur,
il dispose un petit bout d’amour pour deux.

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© Texte & Photo  Nathalie K
17 juin 2018 ~ 13: 38

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18 juin 2016

~ Ma note manquante ~

Toutes les musiques du monde ne remplaceront « ma » note manquante. C’est comme un appel, un rappel, qui se perd au fil de mes nuits, dans le silence, dans le bruit.

Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.

Le poète a dit « je t’aimais, je t’aime, je t’aimerais »
Et moi, je croyais, je pensais, j’imaginais, je t’espérais. Me serais-je trompée ?

Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.

J’ai répété tant de fois « voilà, un jour, tu verras, un jour, tu seras »
ce soir, songeuse, je suis rêveuse de ce temps-là.
Car vois-tu cher amour, toujours je suis,
mais toi, oui toi, silencieux, tu es.

Combien de jours, combien de nuits, combien de temps avant de toucher « ta » mélodie.

En bonne place, en corps à cœur, l’épine de la rose restera plantée.
N’oublie jamais, sans toi, rien ni personne ne pourra l’enlever,
n’oublie jamais, sans toi,  
la note ne sera trouvée.

“Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie…”

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© Texte   Nathalie K

18 juin 2016 ~ 22 :12

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6

 

16 septembre 2013

≈ Il suffira d'un “ Cygne ”...≈

Il faisait un temps étrange hier après-midi.
Pourtant, je suis partie entre soleil et nuages, rejoindre l’appel de la nature si proche de l’automne.


Il suffira d’un “cygne” prend ici toute son importance…  

 (c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0148_lacdescygnes

Au fil du temps, j'ai remarqué que le cygne n'est pas un solitaire. Chaque année, je le rencontre accompagné de sa dulcinée, toujours entouré, la preuve en est.

Mon ami Pierre me manque (…) il aurait su me donner le “petit nom” de ce compagnon “huppé” de conversation...

(c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0150_lacdescygnes

 Soleil, calme, douceur, tout en apesanteur…

(c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0149_lacdescygnes

Le noir et le blanc ne s’épousent-ils pas ?

Ils étaient en tout cas, en grande conversation…

 (c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0171_lacdescynes

 Oups !

Un vent de désaccord,
un appel au loin,
tous aux abris …

(c)15septembre2013_nathalie_k_Lacdescygnes_DSCN0170

 Retour à la case départ…

où en étions-nous ?

Ah oui…

calme & sérénité du temps qui court …

(c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0173_Lacdescygnes

Autre lieu, autre étang, autres “cygnes”,
revoilà mes “coussins pêcheurs”…

(c)15septembre2013_nathalie_k_DSCN0175_lacdescygnes

trop loin et occupés à la tâche,
ils continuèrent leur train,
et moi,
mon chemin…

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

 

 

A suivre...

** N'oubliez pas de vous mettre en plein écran, faire un clic sur la photo

 

4 décembre 2013

≈ Un jour, tu verras… ≈

Mais quel était donc ce petit chat ?

Aurais-tu perdu cette force du Lion Roi ?
Fin de qui, fin de quoi ?

 Allez, du nerf, du vif,
du toi rien que toi, seulement toi, toujours toi !

Même loin je suis là, à ma place, je m’impose,
tant pis pour toi, tant mieux pour moi.

 Un jour, tu verras…

 

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte

 

Lion roi

 

 

31 août 2013

“ Ma rentrée littéraire à moi ”…

Elle est en décalé, a déjà reçu un prix, celui des lecteurs en 2012.

Lorsque j’ai fait la connaissance de Simon “ l’écrivain à succès ”,  de Naëlle   “ la belle mystérieuse ”, je n’avais aucun doute sur le déroulement d’une belle histoire à l’eau de rose entre ces deux-là. Ce n’était pas pour déplaire à la fleur bleue que je suis et resterai toujours.

Seulement voilà…

À intervalles réguliers, je suis tombée sur ce genre de missive :

Parfois, elle me parle maman.
Parfois elle lit des mots dans un livre, des chansons et, alors, elle dit que le temps est moins long.

Le temps… Maman a déjà essayé de nous expliquer ce que c’est, à la sœur et à moi ; mais c’est difficile à comprendre : le jour, la nuit, on ne sait pas ce que c’est.

Il y a juste cette ampoule, parfois allumée, parfois éteinte ; alors, elle, elle nous dit que c’est comme ça le jour et la nuit : allumé, éteint, allumé éteint.

Moi, je m’en fous, je suis content quand elle chante ses chansons !

 

Alors là, impossible de me décrocher du livre, aimanté que j’étais à découvrir la suite. Qui parlait, qui c’était, mais qu’est-ce qu’il allait arriver…

Je vais passer pour une vieille radoteuse, je suis une inconditionnelle de l’écrivain Franck Thilliez depuis la lecture de “ La mémoire fantôme ”, je l’ai mis depuis plusieurs années en lettres d’or sur ma liste.

Et bien c’est “ un peu ” lui que j’ai retrouvé dans ce livre.

Croyez-moi, c’est un compliment gigantesque que je fais envers l’auteur de “ Comme des larmes sous la pluie ”, Véronique Biefnot.

Véronique Biefnot

Certes, j’ai aussi retrouvé différents thèmes que j’affectionne particulièrement, car ils m’intriguent et éveillent systématiquement ma curiosité, notamment la mémoire, et… je n’en dis pas plus. Également des références qui m’ont fait sourire, des noms (Lilith, Eurydice) et même, je vous le donne en mille, un Roseau … à l’avant-dernière page.

Je me suis retrouvée jusque dans la présentation !

Il n’en fallait pas plus pour rejoindre mon cher Paul ELUARD et cette belle citation “ Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous ” ...

Je dis souvent que ce sont les livres qui nous choisissent et non l’inverse, pour celui-ci c’est sûr, il était fait pour moi !

 

Petit Roseau - Nathalie K

 

cuicuiseparateur

 résume

{lire un extrait...

 

 

 

21 septembre 2013

♪ Dis-moi encore que TU m’aimes… ♪

gaetan-roussel-help-myself- nous ne faisonsquepasserLe soleil les fleurs les persiennes
Les pluies vont être diluviennes

Sens-tu le parfum que le vent ramène

Dis-moi encore que tu m´aimes...

 

Et si l´on rejouait toutes les scènes

Dis-moi encore que tu m´aimes...

Et si l´on modifiait les thèmes

Dis-moi encore que tu m´aimes...

 

Gaetan Roussel

 

 

Post-scriptum : Help Myself...

 

 

 

 

 

 Energie “ Eolienne ”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 janvier 2014

~ “ Entre ciel & mer…” ~

Une petite étoile est venue à ma rencontre en ce premier jour de janvier.

Entourée d’un voile, elle restait protégée de l’agressivité. Peu importe ce qu’ils pensaient, elle, elle était. Peu importe qui passait, peu importe qui disait, peu importe elle disait.

© Nathalie K_1janvier2014_Feu_d'artifice_RSCN0609

Un jour, elle vit passer un grand flash lumineux. 

© Nathalie K_1janvier2014_Feu_d'artifice_DSCN0601

Une pivoine de ciel, une pivoine de terre, non, une pivoine de mer. Elle semblait vouloir tout balayer et même l’avaler.

© Nathalie K_1janvier2014_Feu_d'artifice_RSCN0605

Un peu plus tard, de rouges et piquantes & même pétillantes, se sont mises à danser, dans la nuit noire glacée. Elles disaient vouloir échapper à cette main sombre et cachée, qui voulait les enfermer, dans un filet serré.

__Nathalie_K_Feu_d_artifice_1janvier2014_DSCN0592

Jamais au grand jamais, ce sont-elles écriées, nous ne nous laisseront pas, non jamais encloser.

__Nathalie_K_Feu_d_artifice_1janvier2014_DSCN0593

Les unes crièrent à l’aide à l’assassin, d’autres en douce ont filé à l’anglaise, et comme des fusées elles se sont envolées.

__Nathalie_K_Feu_d_artifice_1janvier2014_DSCN0594

Les résilles des ‘dorées, n’ont jamais effleuré l’un de leurs fils à cette bête obscure. Qu’elle reste à sa place.

__Nathalie_K_Feu_d_artifice_1janvier2014_DSCN0599

Diantre, voilà bien de palabres pour de grandes orgueilleuses qui n’ont pour seuls atours que leur langue bien pendue.

__Nathalie_K_Feu_d_artifice_1janvier2014_DSCN0598

C’est sur ces mots qu’alors, un silence tomba…

Petit Roseau - Nathalie K

© Texte & Photos

10 novembre 2013

≈ “ Intermède Rouge’automnal ” ≈

Tout en suivant le fil
j’ai trouvé les feuilles rouges,
j’aurais voulu savoir
ce qu’elles racontaient,
rien à faire,
elles n’ont rien lâché.

J’aurais tellement aimé
qu’elle me parle de toi,
de ce que tu deviens
est-ce que tu penses à moi ?

(c) Nathalie K_7novembre2013_DSCN0346

J’ai bien tendu l’oreille
assise sur le talus,
j’observais le soleil
lui aussi il s’est tu.

Cette cascade rouge
emmêlée dans le vert,
serait-elle donc un signe,
seras-tu là cet hiver ?

(c) Nathalie K_7novembre2013_DSCN0347

 J’ai écouté la pluie
j’ai entendu le vent,
et même avec ce bruit
dans cette plage à champ,
je n’ai pas reconnu
la griffe de ton chant.

J’ai crié rouge
espéré vert,
j’ai rêvé rouge & vert.

Loin de toi,
sans repères,
j’espère encore.

Au son “ Rouge’automnal ” de l’univers,
une fois encore
 seule je m’endors
loin de ton corps.

Mais où donc étais-tu “ amour’amor ” ?

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte  & Photos

 

 

11 octobre 2012

≈ Tu devrais savoir ça ! ≈

Pourquoi ?

Je ne comprends pas...
ne m’abandonne pas !

J’suis toujours là !

≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

 Ne les écoute pas,
ils ne te méritent pas !

J’suis toujours là !

≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

 Je connais tes vagues,
ton “ mal d’âme „
Je vis,
suis,
tes replis d’ailes…

j’suis toujours là !

 ≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

Je tombe aussi,
parfois,
comme toi…

j’suis toujours là !

 ≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

Quand le soleil se lève,
tu es là !
Quand je ris,
tu es là !
quand je pleure,
tu es là !

 ≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

Alors pourquoi ?

Reviens-moi !
Je suis toujours là…

≈ Depuis les années,
Tu devrais savoir ça ! ≈

 ≈ ≈

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photo

©Nathalie K_château Val Joanis_ Pertuis (84)

 

Post-scriptum 23:50, merci Michel d'être là...

 

 

18 février 2014

La balade des “ Tout, Rien, Toi, Moi, Nous ”…

Venir à toi ?
Et pourquoi pas l’inverse.
Simple Terrienne,
je ne suis pas “déesse”.

En mal de quoi ?

En y réfléchissant,
de rien, de tout,
ou plutôt,
un peu de rien
beaucoup de tout.

Impossible combat,
route de l’impossible,
que ferais-tu de moi ?
Tu me l’as assez répété : “ je me perds si je reste là ”.

A force de m’entendre,
à force de t’entendre,
à force de l’entendre,
je crois que je me suis perdue.

Bientôt,
je ne serai plus ;
tu auras tout gagné,
je n’existerai plus.

Le soir, quand se pose le silence, c’est à toi que je pense.
Pense et puis re’pense.
Si je ne te le dis pas,
non, ne te méprends pas,
ce n’est pas que je n’t’aime pas,
mais bien que je n’m’aime pas.

Tant bien que mal, j’efface ces nuages qui obscurcissent mon ciel, tout en faisant le deuil de tout ce que j’ai été, tout ce que je pourrais, tout ce que “ nous ”serait.

© Texte & photo Petit Roseau - Nathalie K

© Nathalie K_11aout2009

 

 

20 février 2014

¥ Te plaire… ¥

Te plaire, pourquoi faire ?

Tu ne me regardes pas
tu ne me vois pas
j’n’existe pas pour toi.    

Que serais-je face à toi
sinon qu’une quadra
qui s’approche à petits pas
d’une vraie quinqua.

Te plaire, pourquoi faire ?

Il est loin le temps
où ce grand monsieur
n’avait pas de prise.
Un regard suffisait
pour électriser
& tout emballer.

Pourquoi tu souris,
je te vois tu ris,
& même tu te moques.
Arrête-toi tout de suite
on dirait un phoque !

Te plaire, pourquoi faire ?

Face au miroir glauque
j’arrange, je peau’ fine.
Que veux-tu que je fasse
faut la jouer fine,
hélas le temps passe.

Les minutes des heures
ont bien fait leur beurre.
Elles ont creusé
comme des forces’ nées,
des rides, des fossettes.

A moins que...
de petites “ pattes’ lettes ”.
Mais encore…
formées des vaguelettes.
Que dis-je des vaguelettes
de vraies montagnettes.

Te plaire, pourquoi faire ?

Injustice du sexe.

Comme des assassins,
il me faut planquer
mes fils de crin-blanc
mes fils mistigris,
tel un gros minet
aux fils blancs & gris.

Injuste pourquoi ?

Parce que c’est “ seX’ ¥ ”
un homme blanc ou gris
bien oui c’est ainsi.
Et tu ris & tu ris,
mais quelle tuerie !

Te plaire, pourquoi faire ?

J’ai donc arrêté
une fois pour toute
de faire des manières
afin de te plaire
ou de minauder
juste pour t’appâter.
J’ai le vent en poupe
je pars droit devant
comme une vraie sartan
j’n’ai pas dit “ Satan ” !

Cher amour vois-tu
je suis comme je suis.
Si ça te plaît tant mieux
si “ non ” passe ton chemin
C’est que tu ne vaux rien.

J’aurais donc aimé,
aimé puis aimé,
qu’un vil chevalier
bandit de grand chemin ?

Te plaire, pourquoi faire ?

Oui j’ai mal,
tant pis…

et telle que je suis
je continue ma vie
Et puis c’est fini.

Tu ne ris plus ? Tant pis…

 

© Texte Petit Roseau - Nathalie K

 

LA VÉNUS AU MIROIR _ VÉLASQUEZ

 

 

 

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