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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
20 février 2014

¥ Te plaire… ¥

Te plaire, pourquoi faire ?

Tu ne me regardes pas
tu ne me vois pas
j’n’existe pas pour toi.    

Que serais-je face à toi
sinon qu’une quadra
qui s’approche à petits pas
d’une vraie quinqua.

Te plaire, pourquoi faire ?

Il est loin le temps
où ce grand monsieur
n’avait pas de prise.
Un regard suffisait
pour électriser
& tout emballer.

Pourquoi tu souris,
je te vois tu ris,
& même tu te moques.
Arrête-toi tout de suite
on dirait un phoque !

Te plaire, pourquoi faire ?

Face au miroir glauque
j’arrange, je peau’ fine.
Que veux-tu que je fasse
faut la jouer fine,
hélas le temps passe.

Les minutes des heures
ont bien fait leur beurre.
Elles ont creusé
comme des forces’ nées,
des rides, des fossettes.

A moins que...
de petites “ pattes’ lettes ”.
Mais encore…
formées des vaguelettes.
Que dis-je des vaguelettes
de vraies montagnettes.

Te plaire, pourquoi faire ?

Injustice du sexe.

Comme des assassins,
il me faut planquer
mes fils de crin-blanc
mes fils mistigris,
tel un gros minet
aux fils blancs & gris.

Injuste pourquoi ?

Parce que c’est “ seX’ ¥ ”
un homme blanc ou gris
bien oui c’est ainsi.
Et tu ris & tu ris,
mais quelle tuerie !

Te plaire, pourquoi faire ?

J’ai donc arrêté
une fois pour toute
de faire des manières
afin de te plaire
ou de minauder
juste pour t’appâter.
J’ai le vent en poupe
je pars droit devant
comme une vraie sartan
j’n’ai pas dit “ Satan ” !

Cher amour vois-tu
je suis comme je suis.
Si ça te plaît tant mieux
si “ non ” passe ton chemin
C’est que tu ne vaux rien.

J’aurais donc aimé,
aimé puis aimé,
qu’un vil chevalier
bandit de grand chemin ?

Te plaire, pourquoi faire ?

Oui j’ai mal,
tant pis…

et telle que je suis
je continue ma vie
Et puis c’est fini.

Tu ne ris plus ? Tant pis…

 

© Texte Petit Roseau - Nathalie K

 

LA VÉNUS AU MIROIR _ VÉLASQUEZ

 

 

 

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Commentaires
C
Bonsoir, <br /> <br /> J'ai aimé lire ces quelques phrases qui m'ont fait sourire puis plus sourire. <br /> <br /> J'ai aussi lu quelques-uns de tes réponses aux commentaires, et j'ai su que tu existes et que tu vis. Je ne suis pas d'accord avec ton idée que chaque homme est si sexiste, que la surfaite est mieux que la naturelle, que la jeune mieux que la jeune depuis moins longtemps, etc. Je crois qu'une femme (ou un homme) est belle parce qu'elle pense et a vécu. Que si sont corps porte les traces d'un vécu riche, alors elle est bien plus belle et attirante qu'une poupée barbie. je n'ai pas l'étoffe du petit-Prince, mais je partage certaines de ses idées. J'ai quand même rêver un moment. Merci.
Répondre
T
L'âge n'était pas de mise, c'était un clin d'oeil à ta quadra-ture du cercle mais je présume que tu l'avais bien compris ainsi.<br /> <br /> Je reviendrai te répondre car ce que tu dis m'inspire quelques mots (idées serait un bien grand mot !), certainement aux heures des chouettes. Là la nature m'appelle, visite à ma "petite soeur" et quête de mousse dans la forêt, pour faire un "mur de mousse" sur mon balcon. Il faut passer la mousse au mixeur avec de la bière et du yaourt, et peindre avec la mixture obtenue. La mousse repousse sur les zones ainsi peintes.<br /> <br /> <br /> <br /> Et oui la nuit fut presque blanche, mais l'énergie est là. Je ferai la sieste sur l'herbe si le besoin (ou l'envie, mieux !) s'en fait sentir...<br /> <br /> <br /> <br /> Belle journée à toi, laissons donc le vous et le protocole au vestiaire. Encore des choses qui ici ne comptent pas. ;-)
Répondre
T
Bonjour, petit roseau.<br /> <br /> <br /> <br /> Je viens d'accoster, à peine ai-je posé mes valises. Mais l'envie me prit de faire un tour, découvrir cette contrée. J'y cherchais je pense des clefs, pour tâcher de comprendre et ressentir la croisée des chemins que je vis.<br /> <br /> <br /> <br /> Et j'ai lu tes mots emplis de fierté plus que de rage. Exactement ce que je cherchais sans le savoir. Non sur le sexisme mais sur le désamour, et ton texte me donne matière à réflexion et progression. Intérieurement, je redresse le dos et le menton et oui, "qui m'aime me suive" et bernique si on ne suit pas !<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai pris le temps de lire les échanges qui ont suivi et ai beaucoup souri entre les pétards à mèches grises et les barriques à langue pendante !<br /> <br /> <br /> <br /> "Dos argenté" ? Détrompez-vous mesdames, le poil gris n'est pas plus joyeux au menton d'un homme qu'à la chevelure d'une femme. On peut prétendre, s'appuyer sur ce bon vieux machisme ambiant et décréter qu'on est un vieux singe en bombant le torse, la grimace intérieure en voyant le fil argenté devant le miroir est bien là ! Dissimulée sous de mâles artifices, mais elle chatouille tout autant je pense.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à l'affolement du matou devant la souricette, j'ai encore en mémoire les conversations avec une amie qui, m'envisageant, m'avait confié avoir longuement discuté avec sa meilleure cop' de la taille de mon... bah oui ! Le graveleux n'est, encore une fois, pas l'apanage d'un sexe mais là ma p'tite idée est que c'est vous mesdames qui le dissimulez fort adroitement, nous laissant penser que c'est notre privilège mais ne vous privant pas pour le siroter en audience restreinte !<br /> <br /> <br /> <br /> Puis n'oubliez pas, et c'est valable pour chacun(e) ici présent(e), que maugréer contre les hommes attirés par les pneus Micheline est en quelque sorte niveler par le bas, se placer en "concurrence charnelle" avec l'appât qui tant obnubile le mâle décrit.<br /> <br /> <br /> <br /> Le vôtre, ou un étranger. Si c'est le vôtre, qu'importe au fond qu'il galope après la chair fraîche ! Pardon du peu mais s'il lui suffit d'une enveloppe pour oublier la lettre qu'il aimait c'est qu'elle n'était pas si importante, ou pas si tant aimée pour elle que pour son enveloppe. Que perdrez-vous sinon vos illusions sur un "amour" finalement plus fonctionnel que spontané ?<br /> <br /> <br /> <br /> Si c'est d'un étranger dont on devise, c'est encore pire je pense. Enfin, je le perçois comme un contre-sexisme où l'on commente l(plutôt entre nanas) es frasques de l'une ou l'autre brute en étendant très rapidement ses travers à toute la gent masculine sauf dérogation !<br /> <br /> Un peu monolithique comme jugement, non ?<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai connu des brutes-il comme des brutes-elle. Les proportions sont, je vous l'accorde, majoritairement (et culturellement) en défaveur de mes pairs. Néanmoins j'ai aussi eu l'heur de rencontrer des hommes honnêtes et moins loup de Tex Avery que les vieux schémas. Je prétends même appartenir à ce contingent !<br /> <br /> <br /> <br /> Mais c'est que je suis bavard, du coup ! Et les oiseaux gazouillent, l'aube se pointe et je n'aurai guère le loisir de me reposer aujourd'hui.<br /> <br /> Acceptez donc mesdames que le quadra très bientôt quinqua de passage vous salue aimablement, et remercie l'hôtesse de ces lieux pour ses mots aussi joliment tournés que judicieux !
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M
Tu sais avec le recul maintenant je m'aperçois que des hommes tout mignons quand ils étaient jeunes sont devenus d'affreuses barriques tout autant que les femmes. Nous n'avons rien à leur envier. D'autres vieillissent bien (mon homme par exemple, c'est vrai), mais comme certaines femmes qui gardent beaucoup de charme même avec l'âge. par contre, je peux te dire que la maladie fait parfois des ravages en peu de temps... j'ai pu le constater, même sur les plus belles femmes. Le sexisme ? Oui, il est universel. Il faut faire avec, et le prendre avec un brin de philosophie. Jamais nous n'empêcherons la bêtise dans ce monde.<br /> <br /> Quant à mon homme... Il n'est certainement pas parfait, parfois même maladroit - dans certains domaines je-m'en-foutiste, mais il est extrêmement prévenant avec tout le monde et moi-même. Plus jeune j'en éprouvais une sorte d'agacement. Je me disais que sa gentillesse envers moi n'était pas de l'amour puisqu'il était comme ça avec tout le monde. Mais aujourd'hui je l'apprécie vraiment beaucoup parce que je ne vois cela nulle part ailleurs, et en plus j'ai appris de lui. <br /> <br /> Et je me dis qu'il aurait peut-être mérité mieux que moi qui suis si imparfaite physiquement et pas toujours drôle hélas ! Par contre, je ne suis pas une "emm...deuse" et pour un homme aussi indépendant d'esprit je suis certainement la femme qu'il lui fallait parce que je respecte son esprit indépendant.<br /> <br /> Enfin, moi aussi, cela m'agace prodigieusement de me sentir boudinée dans mes fringues. J'ai beau essayer tous les styles, rien y fait parce que je suis trop petite. Alors, c'est trop grand et ça ne ressemble à rien ou c'est trop serré et peu confortable. Je ne sais plus quoi faire. Et c'est vrai, ce sont les effets de l'âge et de ces imbéciles de stylistes qui ne savent pas nous habiller ! :D Allez sourions quand même ! ;-) Bisous ma cigale !
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M
C'est joliment dit comme d'habitude ma tisseuse de mots... mais avec le temps je ne ressens plus les choses ainsi d'autant que j'ai un mari qui a accompagné mes jours depuis 38 ans et pour encore un peu j'espère. Quant au temps lui-même et son travail de labour de nos fragiles peaux, il ne m'atteint guère. Je n'ai rien à regretter. Jamais ma vie ne fut si riche qu'aujourd'hui. En tout cas je prends le meilleur de ce qu'elle m'offre pour le moment... car je n'attends rien de ce qui vient ! ;-) Bisous ma cigale. Continue de chanter les mots comme tu le fais. <3
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