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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
mes photos
31 août 2014

໖ J’ai si longtemps pensé à toi ໖

Le jour s’enfuit,
le jour s’en va,
le temps se presse,
je ne te vois plus.

Jai si longtemps pensé à toi,
j’ai si souvent voulu ta voix.
Ai-je rêvé ou bien flotté
je l’ai tant voulu, réalité.


Tapi dans l’ombre
de ma vie,
amour planté,
voilà, juste  ici.



Épine fine
blessure profonde
qui ne guérit pas,
tant est vivace
le manque de toi.


On m’a dit :

tout s’efface,
tout se tasse,
tout se lasse,
tout s’en va,
tout se tait.


Ce n’est pas vrai.

Le silence.


Il est grand le silence de toi.
Il est immense le manque de toi.
Il est intense le vide de toi.


Résonance du silence
(sans toi.)
Déchirement du cœur
(sans toi.)



La porte claque.

 


Cher amour, là je suis sûre que c’est bien toi.


Seul, tu avances, blasé, fatigué, balance ton sac.


Un regard par ici, à moins que ça ne soit là.

 


Dis-moi, quand le silence se pose,

à qui, à quoi tu penses toi ?

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.  

fleurs séparateur

 

© Nathalie K 25 juillet 2014

 

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25 août 2014

໖ Sans faux pas’mal’adresse. ໖

Un message, même voilé, a le mérite d’être clair, si l’on a l’esprit vif.
Lumière dans la nuit, qui permet d’avancer, sans se tromper.

Hélas, surprise passe,

un peu, souvent, parfois, régulièrement

par la case déception.


Bon an mal an, refermer la parenthèse encore en suspension, pleine d’interrogation. Poursuivre ce fil effiloché, même s’il est embrouillé, celui dit-on parfois, qui nous lie à la vie, sans faux pas’mal’adresse.

- Tant pis, dit la petite voix.
- Tu t’attendais à quoi ?
- Ridicule.
- Idiote !
- Naïve…
- Grosse bête !
- Toujours sur ton nuage.
- Et elle rêve & elle rêve…

Alors,

“ ridicule ”, baisse bien bas les épaules.
“ idiote ”, se sent encore plus conne.
“ naïve ”, s’imaginait avoir tant & tant vu.
“ grosse bête ”, finira au fond de sa cambrousse.

Sur son nuage, “ rêveuse ” continuera seule son voyage, en chantonnant cet air qui tournera en boucle :

Tant pis, tant pis…
la pluie est dans mon cœur,
mais tant pis…
un jour peut-être,
reviendra l’éclaircie.


fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

   fleurs séparateur
© Nathalie K lever de soleil juin 2014

 

20 août 2014

~ Lune d’un soir d’été ~

Entre nuages & lune, mon village semble dormir. J’aspire la fraicheur du soir, comme une gourmandise.

Tel un chant rassurant, prête pour une longue veille, la chouette renvoie son écho ...

La pluie sera là bientôt, ou bien est-ce trop tôt ?

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

   fleurs séparateur

© Nathalie K 9 août 2014 chateaulune chez moi

2 août 2014

~ Ceux qui ne partent pas ~

Il est bien triste le sort de ceux qui ne partent pas.

Non pas qu’ils ne veulent pas,
non pas qu’ils n’en rêvent pas,
quand ta bourse est à plat,
et bien tu restes là.

J’ai beau y réfléchir,
non, je ne vais pas te mentir,
il y a bien des années
que je reste où je suis née.

© Nathalie K 08 mai 2014

Les uns te diront :

ce n’est pas grave.
Prend tes jambes à ton cou,
va battre la campagne,
la vie, l’agitation sont à deux pas de toi.
D’un envol, rien ne t’empêche de voir plein de couleurs nouvelles,
parle à des gens différents.

Moi, j’ai besoin d’ailleurs,
ras-le bol d’être ici,
toujours le même train train
les mêmes mots qui enferment.

Le pire dans tout ça
c’est le départ des uns,
c’est le retour des autres.
Ils te balancent leurs photos,
leurs sourires,
leurs souvenirs.

C’est sympa un moment,
tu écoutes poliment,
à la fin ça t’énerve,
tu bouillonnes
tu sens ton cœur qui crie.
Vite vite tu dis “ tchao ”
& vite tu t’enfuis.

Pour te détendre un peu, sortir du raffut qui te met à l’écart, le poste TV pavoise & il te tend les bras. Le thème, toujours le même, les conseils viennent en plus.

Après une nuit “ plus ou moins ”, tu te jettes dans ta douche. La radio te fait de l’œil, quelles sont donc les nouvelles ?  Les bouchons sur les routes, le grand chassé-croisé, la guerre par ici, un virus par là, et toi, tu es toujours là.

Maintenant c’est la crise ! Tu ne peux plus, ça ne va plus.
Certes, tu ne dors pas dans la rue, il y en a tant et tant qui y vivent ou bien en crèvent. Ils sont bien loin les pauvres de ta mélo de maux.

Je m’en fous !
Aujourd’hui ma chanson a pour titre “ égoïste ”

A force de ne rien voir,
ne rien faire,
je suis devant tes yeux,
je meurs à petit feu.

Et puis d’abord qui es-tu
pour savoir qui je suis ?
Pour savoir comment je vis ?
Si ça se trouve c’est moi,
qui demain serais sans toit.
Qui sait, peut-être que ce jour-là,
enfin, je voyagerai…

Il est bien triste le sort de ceux qui ne partent pas.
Non pas qu’ils ne veulent pas,
non pas qu’ils n’en rêvent pas,
quand ta bourse est à plat,
et bien tu restes là.

J’ai beau y réfléchir,
non, je ne vais pas te mentir,
il y a bien des années
que je reste où je suis née.

séparateur pensif

 

 

 

 

 

 

© Texte & photo   Nathalie K.

 

30 juin 2014

໖ La “ mélo’taime’dit ” ໖

Je suis,

comme un point dans le ciel
qui ne se remarque pas,
et même ne se voit pas.

Alors,

& bien oui,
le silence est là…


Prend du recul,
réfléchis donc pourquoi,
pourquoi je ne suis plus là.

Présente et fidèle
le vent m’a emportée
vers un autre soleil,
vers un autre grand’ciel.

Sera-t-il mieux que toi
ça je ne le sais pas,
je le connais si peu,
j’avance à petits pas.

Baisse donc ce regard
il me brûle, me foudroie.
Je n’y peux rien tu vois,
à force de t’attendre
mon cœur n’est plus à toi.

Tu m’avais dit,
j’ai cru.

Rêve d’étoiles brillantes
rêve de lune pleine,
belle illusion perdue
qui maintenant n’est plus.

Toi, tu vivais ailleurs.

Tu as laissé passer,
la rose timide de mai,
elle était à portée
et tu l’as ignorée.

La belle s’est envolée
et puis elle s’est posée
sur une autre contre’haie.   

La “ mélo’taime’dit ” :

seul l’avenir dira
seul le cœur saura
si Amour’ amour
il y aura…  


© Texte & photo   Nathalie K.
© Nathalie K 8 mai 2014

 

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24 juin 2014

໖ Tu l’as tué… ໖

Dans la brume de mes pensées,
je n’ai rien oublié.
 
C’est vrai,
je ne suis plus
je ne suis pas.

Vois-tu amour,
ce soir c’est moi
qui n’arrive plus
qui n’arrive pas.

Dans la brume de mes matins
je pense te voir, t’apercevoir.

C’est faux,
tu n’y es plus
tu n’y es pas.

Vois-tu amour,
ce matin c’est toi
qui ne suit plus
qui ne suit pas.

Regarde  mon ciel…

Passe l’oiseau,
passe le vent,
même lui me fuit,
même lui s’enfuit.

Regarde mon ciel…

Grand Aigle noir,
Aigle royal,

Serait-ce lui ?
Serait-ce moi ?
Serait-ce un autre ?

Regarde mon ciel…

Amour amour,
cet être ailé
il est comme moi,
près du soleil
non loin de son ombre.

Amour amour,
cet être ailé
quand il est seul
abandonné,
il n’a plus de cœur,
il n’a plus d’âme.

Amour amour,
cet être ailé
ne respire plus,
ce n’est qu’un souffle
un dernier souffle,
il disparaît…


Amour amour,
n’oublie jamais,
dans la brume de mes pensées
vit l’oiseau noir
abandonné.

Sans ton regard…
tu l’as tué !

 

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

fleurs séparateur

© Nathalie K

 

23 mai 2014

~ Surtout quand je manque de toi ~

Dans leur bulle de bitume, comme des idiots ils pensent :

la vie ne peut être qu'ici
au milieu du vacarme
dans nos boules à facettes
aux rayons en couleurs
où se pose parfois
quelques traits à sarcasmes.

© Nathalie K – 8 mai2014_eglantine

Amour amour
le bruit peut être ici et là
proche et loin à la fois
tout est une question de choix.

Si je veux,
j’en prends plein les yeux.
Si je veux,
je n’écoute que le chant des cieux.

D’un claquement de doigt
je suis là ou bien là,
à moins qu’ici & là.

La liberté tu vois,
c’est une question de choix.

J’avoue…

Elle m’étouffe,
souvent,
parfois,
surtout quand je manque de toi.

Mais dis-moi,
regarde-toi,
es-tu plus heureux que moi ?

© Texte & Photo   Nathalie K.

fée eau

 

18 mai 2014

~ Mon fidèle “ passe-temps ” ~

Il est là mon “ fidèle ”.

© Nathalie K – 8 mai2014

J’aime aller me poser,
me poser là tout près,
l’écouter respirer,
lui seul sait m’entourer.

Il en a vu passer
mon fidèle passe-temps .

Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.

L’aurais-tu oublié ?

Une feuille tu t’approches,
une feuille tu t’accroches,
je sens comme un reproche
à moins qu’une anicroche
t’éloigne de son abri.

Il sait.

Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.

Je lui parle,
il m’écoute.
Il me parle,
je l’écoute..

Parfois le vent s’en mêle
& lâche pêle-mêle
son souffle en va & vient
et là, je n’entends plus rien.


Il me parle de toi,
je lui parle de moi,
babillage intérieur,
confidences chuchotées.

Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.

Mais je t’entends
je te vois,
au loin, je t’aperçois.

Est-ce un rêve ?
Est-ce toi ?

Je ne sais plus,
je ne sais pas.
En fait,
tu ne m’aimes plus.
En fait,
tu ne m’aimes pas.

Et moi je reste là,
tout en pensant à toi,
je parle encore de moi.

Il en a vu passer
mon fidèle passe-temps .

Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.

3

© Texte & Photo   Nathalie K.

3

 

12 mai 2014

໖ Mon âme “ rouge’coeur ” ໖

Comment ça mon âme “ rouge’coeur ” ne peut vivre et battre que pour toi au printemps ?

Je te sens tout près, si proche, mélancolique un peu. Caché à l’intérieur de mon refuge, je pense à toi.

© Nathalie K – 8 mai2014_prunusDSCN0978

La vie, la lumière s’échappe et puis,
ta main me cherche,
me rattrape,
m’agrippe,
m’emprisonne
je frissonne...

Aurais-je un jour le courage de dévoiler, craquer le voile du décor ? 

© Nathalie K – 8 mai2014_prunusDSCN0980

Un peu, beaucoup, passionnément,
tu sais déjà tellement,
sans doute l’essentiel,
est-ce vraiment utile le plus
puisque « nous » est si fragile.

Tu es, restera mon prolongement,
ombre à ma lumière,
lumière à mon ombre,
couleur contre couleur,
amour contre amour.

__Nathalie_K___8_mai2014_prunus_DSCN0972

Lien qui ne sait se couper, s’oublier,
quoi qu’il arrive c’est toujours
toi, moi, nous,
toujours toujours toujours…

Lien qui se rapproche,
s’éloigne,
s’en vient, s’en va,
aimera, aimera pas,
pensera, oubliera,
parlera,
seras-tu là…

© Nathalie K – 8 mai2014_prunusDSCN0973

 Finira par se croiser,
se regarder,
s’observer,
se contempler,
se toucher,
se mélanger.

© Nathalie K – 8 mai2014_prunus_sapin_DSCN0970

Lien qui ne sait se couper, s’oublier,
quoi qu’il arrive c’est toujours
toi, moi, nous,
toujours toujours toujours…

C’est parce que “ Je ”

 

fleurs séparateur© Texte & Photos   Nathalie K.

 fleurs séparateur

 

10 mai 2014

~ J comme “ Jaune ” ~

Il fait bon musarder à travers les jardins. Le soleil brille haut, les couleurs en éclats, & moi, j’aime trop ça.

Tu dis : plus rien ne t’appartient.

Je suis ici et là, avec mes hauts et bas, c’est toi que je ne vois pas, c’est toi que je n’entends pas.

Juste pour commencer, un peu de baume au cœur, instant sérénité, mon Eden préféré.

J’ai choisi “ J ” comme jaune, parce qu’il est toujours beau. Il a le teint qui sonne et même qui résonne. Parfois, du coin de l’œil, je l’ai vu, je le vois, il pétille. Toujours il me dit vient, approche donc plus près, je veux t’ensorceler,  mieux, je veux te charmer.

C’est donc ce que j’ai fait. De cette belle rose, je me suis approchée.

© Nathalie K – 8 mai2014_rosejaune_DSCN1011

Impossible cependant, de ne pas contempler le paysage autour.

Au-dessus, regarde les amandes, elles aussi ont craqué. Elles se penchent, elles se penchent, on dirait qu’elles vont tomber.

© Nathalie K – 8 mai2014_rosejaune_DSCN1010

Pimpante & fière, la belle ensoleillée alors m’a rappelée …

© Nathalie K – 8 mai2014_rosejaune_DSCN1012

que c’était elle “ Estelle ”,
la seule à contempler...

marguerites

© Texte & Photos   Nathalie K.

marguerites

 

24 avril 2014

~ Hors-concours ~

“ Telle une Marguerite de saison
sortant de l'ombre au chant de ta chanson
qui, par ta main au temps des semaisons
brille vers l'éternel & joue pour toi ses plus belles fictions. ”

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K – 5 avril 2010 paquerettes

18 avril 2014

~ La pêche “ à l’homme ” ~

Immobile, de loin, je l’observe.

Image de paix, face à la nature silencieuse et calme. Seul, libre, l’homme n’a besoin de rien. Éprouve-t-il un réel plaisir à attraper carpe, truite, le moindre gardon ? Au fond, je pense que non. La raison de sa présence ici est tout autre.

© Nathalie K_30mars2014_Etang_

De là où je suis posée, l’homme ne peut me voir. Absorbé dans son atmosphère entre eau, terre, respiration, contemplation, ses gestes, même précis semblent le porter en son for intérieur.

© Nathalie K_30mars2014_Etang__

J’entends un tintement. Ai-je rêvé ? Chant cristallin sorti des eaux, effleurement qui glisse. Entre mariage de branches enlacées, bout de printemps timide, apparaît l’objet du délit, du son, de la mélodie.

 © Nathalie K_30mars2014_Etang___

Les pieds dans l’eau, un triangle à trois soutient quatre lianes fines, longues, élancées. En attente, elles posent, fières. Prêtes à réagir au plus petit mouvement, signe de présence aux écailles d’argent.

Chantera, chantera pas.

Dieu seul le sait,
moi, je ne sais pas.

© Nathalie K_30mars2014_Etang____

Je ferme les yeux,
j’écoute,
j’inspire,
j’expire,
je respire…

© Texte & photos   Nathalie K.

 

 

17 avril 2014

~ Je regarde vers toi ~

J’avance sans trop savoir…

La pluie est en chemin,
la pluie s’est enfuie.

La pluie ne serait rien
si je ne sentais non loin
ce vent qui va et vient.

J’avance sans trop savoir…

Fraicheur sur mes épaules
douceur d’un chant en sol.
Douce fraicheur d’un chant de rossignol,
paisiblement, il amorce son envol.

J’avance sans trop savoir…

Le silence se pose
le silense s’impose.

Je regarde vers toi
au loin je t’aperçois.
Feras-tu donc un pas
un autre pas vers moi ?

Cette fois, là c’est sûr,
là je n’avance plus…

 

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang

 

12 avril 2014

~ Dis-moi, c’est quoi la vie ? ~

S i je ne peux arrêter le cours de mes pensées, trois heures du mat, j’arrête vers toi mon galop effréné.

Il y a si longtemps que je ne vis que par et pour toi. Difficile de détacher le lien, reprendre ma liberté. Belle illusion perdue, qui ne convainc personne, qui ne me convainc plus. Accro,  droguée, intoxiquée, enroulée, encordée, emmêlée, serrée si fort, au point de n’avoir plus comme oxygène que ton regard .

Non ! Je ne veux plus de ça !

Ce « ça » n’a plus de sens, ce « ça » est un non-sens, ce « ça » est sans issue.

Les donneurs de leçons m’avaient bien mise en garde :

- courir après les « impossibles » est une folie. Indomptable tu es, courant d’air il est, comment voulez-vous vous retrouver ? Quel vent fou s’est donc levé et vous a envoutés ?

Une flamme et une flamme forment un grand feu de joie qui finit tôt ou tard par se consumer et s’éteindre. Continuer à vivre sur des braises n’est plus vivre.

Je la sentais pointer, pavoiser, briller la question, en éternel point d’interrogation.

Dis-moi, c’est quoi la vie ?

Il y a si longtemps, je ne sais pas, je ne sais plus.
Il y a si longtemps que je ne vis plus…

© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang


 

8 avril 2014

~ Écoute donc un peu ~

Un peu de jaune soleil,
pour un peu de couleur,
un peu de couleur,
pour un peu de douceur.

Tu pensais vraiment,
que j’allais plier.
Tu pensais vraiment,
que j’étais sciée.

 

C’était mal me connaître,
aussi forte qu’un hêtre.

 

Un roseau
ça balance,
un roseau
ça pense,
parfois même ça chante,
même dans son silence.

Un roseau ça pleure,
pleure de l’intérieur,
si un jour il meurt,
il revit ailleurs.

Ecoute donc un peu,
rapproche-toi plus près.

Si un jour je venais
à ne plus parler
à ne plus te dire,
c’est seulement parce que “ toi ”
oh oui seulement toi,
tu as décidé
de ne plus m’aimer.



© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K ~ 30 mars 2014

 

3 avril 2014

“ Éolienne au vent ”

Dans quel sens « la belle » vas-tu tourner ?

Avril & vent
se balançant
tout en chantant
passe passe le temps,
passe passe temps changeant de printemps.

Mistral par ci, Mistral par là,
toi tu t’enfuis,
moi je m’en « va »

Seras-tu là,
je ne sais pas.

Tu reviendras ?
Je ne sais pas.

Advienne que pourra
& qui vivra verra…


© Texte & photos  Nathalie K.

© Nathalie K ~ 30 mars 2014 ~

© Nathalie K ~ 30 mars 2014~© Nathalie K~ 30 mars 2014

 

28 mars 2014

~ Si mon regard n’existait plus ~

Si mon regard n’existait plus
que ferais-tu ?
Du jour au lendemain
plus rien.

Les couleurs
disparues.
Les sourires
disparus.
Les formes, les contours, les creux, les zébrures
disparus.

Content, pas content,
heureux, malheureux,
tu ne sais pas,
tu ne vois plus.
Du jour au lendemain
plus rien.

A qui, à quoi ressemble le petit
même faussette que la petite ?

Cet homme qui passe, est-il vieux, jeune, grand, petit, fier, rabougri, beau, laid, charmant, apprêté, débrayé, en gris, en noir, en bleu, en rouge, pastel ou vif ?

De quelle couleur le ciel ce matin ?

Va-t-il faire beau ?
Va-t-il faire pluie ?
Va-t-il faire neige ?
Va-t-il faire vent ?
Va-t-il faire nuit ?

Les fleurs sont en tapis couleurs mélangées,
Couleur en tapis ?

Ton tableau, tes photos, tes dessins, sont-ils bons ou mauvais ?

Toi qui écris
es-tu droitier ?
Es-tu gaucher ?
Griffe de chat ?
Caractères ronds ?
Même si tu écris merde, putain, fais chier, tu n’es qu’une conne, va « voir » ailleurs, je ne le sais pas, je ne le vois pas…

Là-bas au loin, ce sont des montagnes, des collines, des vallons, des crêtes, des ravins ?
La mer est-elle calme, d’huile, agitée, loin ou à mes pieds ? Verte, bleue, noire ou grise ?

Toi qui es là, oui, là, tout près,
es-tu un proche, un étranger ?
Vas-tu me toucher, me caresser,
m’embrasser, me frapper,
me tuer ?

J’ai peur amour…

Et si un jour je ne sentais plus, n’entendais plus, ne voyais plus ?

Jure-moi, oh oui, là, maintenant, tout de suite,
jure-moi alors, que tu me tueras…

© Texte  & Photo Nathalie K.

(c)NathalieK_Lacdescygnes

 

23 mars 2014

~ Dernières lueurs du jour ~

La pluie s’est enfuie
Mistral a souri.
Printemps s’est posé
Soleil re’posé.


Dernières lueurs du jour
dernières couleurs d’amour.

Humeur,
Fraicheur
Douceur
Chaleur
Bonheur

Je ferme les yeux
je ne veux pas oublier.

© Nathalie K_9mars2014

Espérer ?
Oui !
Désespérer ?
Non !
C’est à toi de décider ?
Peut-être… peut-être pas,
ça dépendra.
De quoi ?
De moi !
Tu ne veux pas…
tant pis pour toi
c’est comme ça.

Un point c’est tout
Un point c’est moi

Un point c’est toi & moi



© Texte  & Photo Nathalie K.

 

10 mars 2014

~ Entre hiver & printemps ~

Les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Sous le vent de mars, Mistral jouait du violon aux « pins sans neige ». Ses rafales me giflaient les joues à intervalles réguliers. Je m’en foutais, le soleil brillait.

Fières et solides, les Arcades Romaines tenaient la pose.  Envoyer Eole au tapis, quel défi !

© Nathalie K 1 mars 2014 Grand Site de Sainte Victoire

Curieux insaisissable, Soleil me suivait pas à pas. Sa brûlante, perçante, éblouissante lumière me faisait penser à un puissant projecteur.

© Nathalie K 1 mars 2014 Grand Site de Sainte Victoire ciel soleil Ligourès
Printemps n’avait pas encore sonné, deci-de là quelques feuilles rousses s’accrochaient à leurs arbres bien-aimés.

© Nathalie K 1 mars 2014 - Grand Site de Sainte Victoire feuilles automnales soleil 1

© Nathalie K

En chemin, le profil ancestral d’un des gardiens des lieux, pavoisait l’air de dire :

Tu ne crains rien mon enfant, tu es ici chez toi !

© Nathalie K 1 mars 2014 Grand Site de Sainte Victoire nez de Sallier

© Nathalie K

Mes « rocheuses » à moi ne sont pas en Amérique, non non non. Pas très loin, elles attendent sagement que je vienne les rejoindre.

© Nathalie K 1 mars 2014 Grand Site de Sainte Victoire chemin

© Nathalie K

© Nathalie K

© Nathalie K

Il y a maintenant si longtemps que je m’interroge sur ce nid. Qui, quoi, mais « qui-quoi » se cachait à l’intérieur ?

© Nathalie K

La surprise du jour. Il m’avait bien semblé voir passer un être papillonaire… 

© Nathalie K

tel un renard rusé, le coquin s’était fondu dans le paysage, parmi les feuilles éparpillées.

 

© Texte & photos   Nathalie K.

 

 

18 février 2014

La balade des “ Tout, Rien, Toi, Moi, Nous ”…

Venir à toi ?
Et pourquoi pas l’inverse.
Simple Terrienne,
je ne suis pas “déesse”.

En mal de quoi ?

En y réfléchissant,
de rien, de tout,
ou plutôt,
un peu de rien
beaucoup de tout.

Impossible combat,
route de l’impossible,
que ferais-tu de moi ?
Tu me l’as assez répété : “ je me perds si je reste là ”.

A force de m’entendre,
à force de t’entendre,
à force de l’entendre,
je crois que je me suis perdue.

Bientôt,
je ne serai plus ;
tu auras tout gagné,
je n’existerai plus.

Le soir, quand se pose le silence, c’est à toi que je pense.
Pense et puis re’pense.
Si je ne te le dis pas,
non, ne te méprends pas,
ce n’est pas que je n’t’aime pas,
mais bien que je n’m’aime pas.

Tant bien que mal, j’efface ces nuages qui obscurcissent mon ciel, tout en faisant le deuil de tout ce que j’ai été, tout ce que je pourrais, tout ce que “ nous ”serait.

© Texte & photo Petit Roseau - Nathalie K

© Nathalie K_11aout2009

 

 

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