Je ne connais le nom de ce vent d’octobre qui souffle sur les branches de l’année 2012, mais la musique et les mots se sont tous donnés rendez-vous.
Mon ami, mon frère, mon confident, celui qui m’accompagne depuis tant et tant d’années, présent depuis mon enfance, adolescence, encore aujourd’hui, je veux parler de mon cher Francis…Cabrel fait son retour.
Il “ Vise le ciel „ et apparaît avec son album. Je sens que je vais le suivre, encore et encore…
En attendant, je vous propose de l’écouter avec cet extrait en toile de fond :
Sans doute vous souvenez-vous de mon article clin d’œil il y a quelques semaines à~ Franka de Mille ~pour qui j’ai eu un véritable coup de cœur musical.
Voilà que ce matin je découvre dans son univers, un nouveau titreΩ ~ Come on ~ Ω.Ce dernier, extrait de son album‘ Bridge the roads ’ qui sortira le 25 octobre 2012.
La création vidéo qui accompagne sa voix mérite mille étoiles...tant par la beauté, l’originalité, le rêve, le voyage, vous l’aurez compris, j’ai littéralement craqué.
Aussi, Dear Franka, j’envoie également mon cœur et toutes mes félicitations à ~ Vjekoslav Zivkovic ~qui a réalisé ce court-métrage.
Je vous propose, chers΅passants΅du jour ou de la nuit, d’écouter l’histoire…
En relisant ma prose au fil du temps, quelle mélancolie… mais après tout ne suis-je pas ainsi tout le temps ?
La vie n’est jamais un long fleuve paisible, elle coule et s’écoule en suivant des coursives imprévues.
J’ai dû ces derniers jours la suivre et la poursuivre sans avoir aucune prise sur la belle imprévisible.
J’étais ~ à la rame ~ et je comptais les jours.
Me voilà enfin… j’entends de nouveau ce petit air qui chantonne au fond de mon cœur. Pas évident de se remettre sur les rails, retrouver un tempo régulier, venir vers Vous, Toi, Nous.
Tant pis !
J’suis là encore & toujours, jamais très loin, de ton, votre, notre chemin…
Dans cette fière contrée nous sommes devenus forts Nous étions demandés On m'a appris à me battre, on m'a appris à gagner Je n'ai jamais pensé que je pourrais échouer Plus de combat à mener, en tout cas il semble Je suis un homme déserté par tous ses rêves J'ai changé de visage, j'ai changé de nom Mais personne ne veut de toi quand tu perds
Ne baisse pas les bras Car tu as des amis Ne baisse pas les bras Tu n'es pas encore vaincu Ne baisse pas les bras Je sais que tu peux y arriver
Bien que j'ai repensé à tout ça Je n'ai jamais cru que je pourrais être affecté Bien que nous étions les derniers à partir Les choses prennent un cours si curieux J'ai conduit la nuit, dans la direction de chez moi L'endroit où je suis né, sur les bords du lac Au lever du soleil, j'ai vu la terre Les arbres calcinés reposaient sur le sol
Ne baisse pas les bras Tu nous as toujours Ne baisse pas les bras
Nous n'avons pas besoin de grand chose Ne baisse pas les bras
Car il y a un endroit quelque part Où nous avons notre place Détends-toi Tu t'inquiètes trop
Ca va aller Quand les temps sont durs Tu peux compter sur nous Ne baisse pas les bras S'il te plaît, ne baisse pas les bras
Je dois quitter cet endroit Je ne peux plus le supporter Je vais rester sur ce pont Les yeux regardant en bas Peu importe ce qui se présente Ou ce qui nous quitte La rivière s'écoule La rivière s'écoule Déménageant dans une autre ville Se donnant du mal pour s'établir Pour chaque emploi, tant d'hommes, Tant d'hommes dont personne n'a besoin.
Ne baisse pas les bras Car tu as des amis
Ne baisse pas les bras Tu n'es pas le seul
Ne baisse pas les bras Il n'y a pas de quoi avoir honte
Ne baisse pas les bras Nous sommes avec toi
Ne baisse pas les bras Nous sommes fiers de ce que tu es
Ne baisse pas les bras Tu sais que ça n'a jamais été facile
Ne baisse pas les bras Car je suis convaincu qu'il y a un endroit Un endroit où nous avons notre place...
Au détour d’une andrône, je vis apparaître « dame » chat. Méfiante, elle était malgré tout curieuse, c’est tout naturellement qu’elle stoppa sa course.
Nous nous sommes observées, en « chien de faïence », nous posant, chacune à notre tour, la même question :
- mais qui es-tu toâ ?
Téméraire, mais pas courageuse, la « belle » aux trois couleurs se dit qu’il valait mieux prévenir que guérir… tous aux abris !
Certes, la pente est rude, minette avait de l'entraînement, bon an mal an elle s’étira de tout son long et finit par atteindre son refuge.
Je ne pensais pas être si impressionnante !Malgré le feu de l’action, l’objectif « cat » a fonctionné.
Tiens, le figuier observe le ciel et laisse grimper toujours plus haut ses branches .
Il est dit que je ne peux sortir sans que la gent féline ne vienne à moi. Le lendemain, un autre matou m’attendait…
Enfin, il faisait mine de ne pas voir, pas entendre & surtout ne rien dire…
- Quoique ! se disait-il.
Si je tourne un quart de tour la tête, la damoiselle ne s’en apercevra pas, je pourrais voir qui est cette inconnue qui trouble les lieux…
Je souriais & observais « Sa Majesté » le cat. Je trouve admirable cet air désinvolte que peuvent avoir parfois les matous...
Pendant qu'il traversait, je l'entendais « miauler » en son for intérieur :
- si j’allais voir un peu ce qui se passe de ce bord, il me semble avoir entendu un bruit pas catholique.
Qui donc fait tant de raffut à cette heure ?
C’est bien beau tout ça !
Comment vais-je faire pour m’éclipser sans que la dame me remarque ?
Je la sens qui m’observe, de temps à autre j’entends « clic clac », je lui demanderais bien ce qu’elle fabrique, ma timidité m’en empêche…
- Allez ouste ! Tant pis !
Arrivera, ce qu'il arrivera, je m’en vais & dépose mes « royal'pats » sur les siennes.
Impuissante à changer le cours du temps qui enflamme de nombreuses régions, dont la mienne, par sa langue de feu, j'ai pensé à « la danse de pluie » et la sagesse indienne. De fil en aiguille, mon esprit est parti rejoindre d'autres contrées lointaines.
Souhaitant que cette belle prière indienne soit « le mot de passe » pour que la pluie vienne et me chantonne un long concerto... éloignant la brûlure du vent.
Prière traditionnelle Sioux invoquant l'eau
Ô eau, Le long des méandres étroits du torrent, Là où tu frappes le plus fort, Là où tu t'enroules le plus, Entre les mousses suintantes, Fais que chaque impureté, Qui nous entravent soit balayée.
Il y a quelques années, l’album de « Sacred Spirit » m’a accompagné, je le retrouve aujourd’hui avec plaisir. Je vous propose de l'écouter tout en admirant de superbes toiles et de poursuivre en visitant le site de K. Kenderson [ici...]
Au gré de ma promenade « à la recherche de la pluie », j'ai découvert la belle histoire de l'Oiseau Tonnerre, je souhaite de tout coeur qu'il entende mon appel...
L'OISEAU TONNERRE
Parmi tous les êtres surnaturels, l'Oiseau-Tonnerre figure parmi les animaux qui suscite le plus de vénération.
Au sein de la mythologie huronne-wendat, cet oiseau porte le nom de Hinon et il est doté de pouvoirs fabuleux qui lui confèrent un rôle de protecteur de la Nation.
Dans le grand cercle de la vie, Hinon a la responsabilité de brûler et d'anéantir toutes les manifestations des forces surnaturelles négatives qui pourraient être déployées contre les humains.
Le bruit du tonnerre est causé par le battement de ses ailes démesurées, alors que les éclairs déchirant le ciel sont provoquées par le clignement de la paupière de ses yeux perçants. Cette foudre frappe impitoyablement les monstres, les sorciers et les mauvais esprits qui se dressent sur son chemin.
L'Oiseau-Tonnerre fait tomber la pluie, symbole de la source de vie. Pour le remercier de leur avoir appris le secret de la pluie, les Hurons-Wendat lui faisaient de nombreuses offrandes.
Selon la croyance, à chaque printemps, Hinon reprend vie et laisse tomber les premières pluies annonciatrices du changement de saison.
Perpétuant une vieille tradition, les Hurons-Wendat le remerciaient alors avec des offrandes de tabac.
Son vol reste un spectacle impressionnant, on raconte qu'il plane comme les condors. Le plus impressionnant reste évidemment sa taille qui bien qu'inférieure à celle de l'oiseau Rock reste exceptionnelle.
Heureux est celui qui peut le voir car sa protection est divine.
L'oiseau tonnerre est le messager des Dieux et il protège les justes. Le rôle qui lui est dévolu est celui d'esprit protecteur sachant prodiguer de sages conseils et protéger les Humains du mal et de l'infortune.
L'oiseau-tonnerre est un esprit des mythes amérindiens, probablement dérivé de l'aigle. Son nom signifie la voix du tonnerre. Il s'agit de l'un des emblèmes les plus communs chez les Amérindiens de la côte nord-ouest.
L'oiseau-tonnerre est généralement la figure qui orne la cime des mâts totémiques sculptés qui sont placés devant la demeure d'un chef. Il est tenu comme un symbole de suprématie et de pouvoir dans la vie de la tribu.
La mystique qui entoure cet emblème varie selon les légendes de la tribu concernée. Le visage sur sa poitrine symbolise la double transformation.
Ne vous fiez pas aux apparences, si le panneau indique que « Judas» n’est pas très loin, je suis ici juste pour faire un p’tit signe à « Marie ».
La douceur et la fraicheur matinale de sa maison de campagne, les petits oiseaux qui chantonnent, quelques souvenirs, un endroit que j’aime…
Quand j’étais petite, le sentier n’avait pas ces billots de bois, la grimpette se faisait « en vrac », au risque de glisser sur les aiguilles de pins.
Chaque fois que j’arrive à cet angle exact, je ne peux m’empêcher de penser à « Mister Toby» qui adorait venir fouiner deci-delà, courir après les lapins de passage, à moins que, un écureuil en famille…
Nous y sommes…
Vais-je pouvoir passer ma main à travers la grille pour faire un joli profil de ma copine « Marie » ?
Surprise !
Un regard inquisiteur et inconnu m’observe d’un œil pas très engageant, l’air de dire :
- Que fais-tu donc ? Ne sais-tu pas que nous sommes à l’intérieur d’un lieu saint ?
- Je voulais simplement dire « bonjour »… mais, à qui ai-je l’honneur ?
Je ne saurais jamais le nom de cette dame. Une gardienne très consciencieuse sans aucun doute !
- Bonjour Marie ! - Bonjour Nathalie !
Je suis toujours stupéfaite lorsque je prends en photo les églises, chapelles ou autres lieux saints, de faire mes « clic, clac » dans un environnement plutôt sombre, qui se révèle clair et lumineux une fois rentrée. D’autant que ma « p’tite main » a eu du mal à passer à travers le passage de la grille bleue.
Souvenir de Mister Toby, l’amour de ma vie, quand il me disait :
- Alors, on y va ?
Pour lui, venir faire un tour par là, hiver comme été, c’était continuer beaucoup plus haut, emprunter les sentiers étroits & partir à la chasse aux papillons et autres bébêtes de passage.
Je me tournai, ce n’était qu’une illusion, le vide et un rayon de soleil seuls, étaient présents.
Je n’avais pas envie de partir si vite, je me posais sur le banc qui me tendait les bras et…
le nez en l’air, j’admirais et respirais le paysage…
Un petit oiseau aux ailes sombres gracieuses & au cœur « soleil » est venu me faire un petit signe il y a « quelques jours quelques lunes ».
A toujours courir après le temps, je n’ai pas entendu son appel.
Pourtant, qu'elle est belle Franka quand elle chante !
Sa voix pure s’envole dans le ciel, elle a su si bien me raconter son histoire. Les « elfes musiciens » qui l’accompagnaient au piano, guitares, violon, violoncelle, accordéon, mandoline et flûte m’ont charmé et emporté dans un univers que j’aime, j’aime…
Ce n’est qu’hier que j’ai suivi la trace de ce bel ange gracieux avec qui je me sens si proche, une « petit sœur » de cœur, de vie, liée par ce fil transparent, la musique et la sensibilité.
Je me suis fait doubler à la course aux étoiles, je suis donc partie à la poursuite de la lune. J’avais une adversaire de taille, la dame connaissait la nuit, le jour serait pour elle un jeu d’enfant…
- Où cours-tu si vite ?
- J’ai rendez-vous !
- Oh oh, avec qui la belle ?
- Avec Arc-en-ciel.
- La pluie est déjà loin, « Arc » t’a fait le coup du lapin !
- Nathalie, tu m’ennuies …
- Tente ta chance avec « Soleil »
- Il est trop brûlant ! Puisque c’est ça, je pars me cacher…
La luna bella s’en est allée, me laissant toute seule, dépitée…
J'attendais depuis si longtemps, impatiemment la pluie. Elle fit entendre le « 7 », son tendre clapotis.
Son « crieur public » fut un orage à la voix forte, du genre :
- Tonnerre de Brest, faut qu'on m'entende et que l’on tremble !
Sans se laisser impressionner, la coquinette, joua des claquettes et chantonna un p'tit air. Hélas, si peu de temps, juste un effleurement, pour rafraichir l'instant.
Comme le dit si justement le présage : « après la pluie le beau temps » !
Allègrement, je partis au gré du vent, vers les tilleuls pimpants.
Il y a tout juste « quelques jours quelques nuits », ils parfumaient encore l'atmosphère de leurs fragrances entêtantes & envoutantes...
Aujourd’hui, seules leurs clochettes ensoleillées, pavoisent telles des princesses d’été.
Ce matin frais, annonçait une promenade « oxygène », comme je les aime…
J’étais partie un jour de printemps, sous le soleil, dans ma campagne encore verte. Je n’avais pas croisé cette année la maison mystérieuse aux coquelicots…
mais ils restaient encore quelques « coqs, poules & poussins » au ras du sol et des chemins.
Je vis au loin dame pigeon préoccupée. L'ami facteur ne l’aurait-il pas oubliée ? En vieille mémère mécontente, en « glougloutant » elle radotait.
Mais quand donc va-t-il passer ?
Ne sait-il pas que je suis impatiente à recevoir les nouvelles des cousins citadins ? C’est que je ne suis pas toujours apprêtée en hôtesse de luxe moâ ! J’aurais l’air de quoi s’ils débarquaient à l’improviste alors que je porte mon vieux tablier de campagnarde…
Alors facteur… es-tu là ?
Je ne m’appelle pas Pénélope…je n’ai pas l’intention d’attendre ad vitam æternam !
Je continuais ma route, laissant de côté la rouspéteuse et longeais les jardins aux roses fleuries & parfumées …
Au détour d’un bosquet, je vis apparaître mes copines les cabrettes, en rang d’oignons, confortablement installées…
Hé… Nathalie !
Ce n’est pas une heure à courir les chemins ! Tu ne fais pas la sieste comme tout le monde ?
Remarque, si cela t’intéresse, nous te faisons une place à l’ombre. Après tout, plus on est de fous, plus on rit… le coin ne sent pas la rose, mais le bouc n’est pas là, ce sera supportable pour toi princesse, nous pourrons faire la conversation…
Pas maintenant les belles, je ne suis que de passage.
Un autre jour peut-être !
A bientôt…
Je quittais ce petit monde et retrouvais celui plus au ras du sol. Quelques fleurettes éclatantes et curieuses remuèrent leurs pétales pour ne pas passer inaperçu…
Elles savaient que non loin de leur abri de verdure j’allais être happé par un parfum, une couleur, un ensemble.
Les genêts ensoleillés savaient y faire, de véritables charmants charmeurs qui savaient gagner les cœurs, ensorceler les plus tendres.
Quelques tâches roses parmi le vert tendre s’éparpillaient deci-delà, dansant la sarabande chantant à qui mieux mieux.
C’est avec le souvenir de ces farandoles fleuries et parfumées que je rentrais ravigotée, emplie de ma sérénité retrouvée.