J'ai ouvert le livre...
J’ai ouvert le livre,
il manquait des pages,
je ne comprenais pas,
j’ai pris mon courage.
J’aurais voulu dire,
ou bien lui écrire,
ce qui ne se dit pas.
Et page après page,
j’ai relu l’histoire,
commencé l’voyage.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » 'continu...
L’artiste est modeste,
et vers l’inconnu,
il parle et avance,
rencontres imprévues.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe »'continu...
Apparaît parfois,
des maux, désespoir,
à moins que ce soit,
des mots, des espoirs…
Dans ce monde en crise,
il suit et poursuit,
la douceur de ceux,
qui le font rêver,
la douceur d’une vraie
d’une belle amitié.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.
Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe »' continu...
© Texte Petit Roseau - Nathalie K
Librement inspiré par « Une sottise » de Nilda Fernandez
© Photo sur site