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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
19 juin 2016

~ Un jour ~

Je vais revenir.
Quand ?

Je ne sais pas.
Pourquoi ?
Tout le monde vient là.

Pourquoi ?
Je ne sais pas.

Alors ?
Il me faut du temps. En ce moment, je n’en ai pas.

Quand ?
Tu le verras.

Tu m’aimes ?
Bien sûr, pourquoi...

Je t’attends.
Je compte sur toi.
Pourquoi ?

Qui vivra verra.
Pourquoi ?
Un jour tu verras.

Mais pourquoi ?

Un jour tu seras.
Tu seras ?
Tu verras.

Et toi, m’aimes-tu toi ?
(…)
Je ne sais plus, je ne sais pas.

Alors quand ?
(…)

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© Texte   Nathalie K

19 juin 2016 ~ 22:31

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18 juin 2016

~ Ma note manquante ~

Toutes les musiques du monde ne remplaceront « ma » note manquante. C’est comme un appel, un rappel, qui se perd au fil de mes nuits, dans le silence, dans le bruit.

Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.

Le poète a dit « je t’aimais, je t’aime, je t’aimerais »
Et moi, je croyais, je pensais, j’imaginais, je t’espérais. Me serais-je trompée ?

Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.

J’ai répété tant de fois « voilà, un jour, tu verras, un jour, tu seras »
ce soir, songeuse, je suis rêveuse de ce temps-là.
Car vois-tu cher amour, toujours je suis,
mais toi, oui toi, silencieux, tu es.

Combien de jours, combien de nuits, combien de temps avant de toucher « ta » mélodie.

En bonne place, en corps à cœur, l’épine de la rose restera plantée.
N’oublie jamais, sans toi, rien ni personne ne pourra l’enlever,
n’oublie jamais, sans toi,  
la note ne sera trouvée.

“Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie…”

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© Texte   Nathalie K

18 juin 2016 ~ 22 :12

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31 mai 2016

~ Je fais comme si. ~

Il fallait bien se résoudre au fait que tout était fini bien avant d’avoir commencé.

Tu n’envisageais en aucune manière de partir, moi non plus. Pourquoi nous lancer vers l’inconnu alors que nos vies semblent tracées aussi droites qu’une autoroute. Ce soir et à cette heure, seul un miracle, un génie à la lampe, je ne peux dire un « hasard » puisque je n’y crois pas, pourrait faire en sorte que tout change. Je m’interroge depuis un long moment à savoir ce qui t’a définitivement éloigné de ce semblant de « nous » qui me donnait l’impression que tout était possible.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

J’espère seulement ne pas m’être trompée. Que tous ces moments que j’ai cru partager ont bel et bien existé. Finalement, je me suis étalée, déballée, mise à nu parfois, dans la mesure du possible et bien au-delà de ce que je suis, seulement pour que tu comprennes. Je n’ai obtenu aucun retour évident, de simples suppositions, beaucoup d’imagination. La notoriété m’emmerde prodigieusement, elle met des barrières qui balaient d’un coup d’un seul les sentiments simples et véritables.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

Dans cette histoire, la seule idiote c’est moi. Comment peut-on être aussi réaliste, méfiante pour avoir trop été déçu, et se laisser rouler par une illusion, une simple intuition, une forte envie que ça marche, comme on ouvre une porte sur un monde qui permet d’y croire enfin. Si j’en ai parcouru du chemin, entre la vie, la mort, les uns, les autres, je pensais ne plus me faire piéger par un rêve. Tu sais, ce fil transparent qui un jour te mène vers ce que tu désires depuis si longtemps.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

Ils ont été nombreux à penser que c’était pour eux que je disais, ce n’était que pour toi.

Les souvenirs d’un cœur fragile et trop sensible te feront sourire si tu prends le temps de me lire. Depuis longtemps je sais que tu es dans une autre vie, un autre regard, une autre histoire, c’est ainsi.

La mienne n’est pas terrible, elle est triste à mourir.

Entre faux-semblant, faux sourire,
entre deux, je fais comme si,

c’est ça, je fais comme si…

 
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© Texte  ~ Nathalie K

 31 mai 2016 ~ 01 : 14

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28 mai 2016

🌸 Questions juste avant de dormir

Il y a des « à quoi bon que j’ai » du mal à digérer
Il y a des « à quoi bon que je » n’accepte pas
Il y a des « à quoi bon que je » ne veux absolument pas
Il y a des « à quoi bon que je » prends en grippe
Il y a des « à quoi bon que j’ai » envie de tordre le cou
Il y a des « à quoi bon que je » voudrais oublier
Il y a des « à quoi bon que je » n’oublie pas
Il y a des « à quoi bon qui » me font mal, voilà, juste là

Il y a des « à quoi bon qui » me donnent envie de disparaître
Ne plus réapparaître.

Qui est-on pour soi ?
Qui et que suis-je pour toi ?
Pour lui ?
Pour l’autre ?

“A la fin, de toute façon,
je me dis toujours  « à quoi bon »…”

 
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© Texte  ~ Nathalie K

 28 mai 2016 ~ 00 : 49

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8 mai 2016

~ De toi à moi ~

Je ne savais plus où nous en étions.
Ton monde, le mien, le temps, le vent.

Où allais-tu ?
Que faisais-tu ?
Que pensais-tu ?
Qui aimais-tu ?

Tu disais « je ne t’oublierais jamais »,
mais…

L’éloignement, ton entourage,
le copinage, les bavardages,
n’avaient-ils eu finalement raison de moi, raison de nous ?

Dis-moi,
vers où, vers qui, vers quoi,
dis-moi,
vers où donc allions-nous ?

Où donc allions-nous…

1© Texte  Nathalie K.
8 mai 2016 ~ 22 : 21
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29 avril 2016

~ Qu’aurais-je dit de plus ? ~

Qu’aurais-je dit de plus que tu ne savais déjà ?

J’essaye tant que je peux d’oublier ce qui ne s’oublie pas.
Je vais, je viens, je vis, sans que tu ne sois là.

Les mois, les années, les jours passent,
sans qu’au fil des saisons je vois poindre un espoir.

Toi tu crois, moi je sais.
J’imagine et tu fais.
Toi par-là, moi sans toi.

D’un bocal à l’autre,
quelques éclaboussures qui ne mouillent même pas.

Les souvenirs s’estompent.

Et toi dis-moi,
qu’aurais-tu dit de plus que je ne savais déjà ?

1© Texte  Nathalie K.
29 avril 2016 – 23 : 33
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20 mars 2016

~ Aujourd’hui, c’est le printemps ~

Nous étions tous là, sans être là, à nous regarder en chien de faïence, chacun dans nos vies.

Je voulais me sortir de ce merdier. Or, plus les jours passaient, et moins je me sentais la force d’y arriver.

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Le moral n’est pas étranger à cet état de fait.

Depuis plusieurs mois, l’amoncellement d’évènements qui obscurcit mon horizon me laisse sur les rotules. Mon corps a beau faire de la résistance et jouer au costaud, il accuse maintenant les coups et me renvoie la balle. Il me faut le retaper, le surveiller plus que de mesure si je ne veux pas m’écrouler & crever.

Anxieuse de ce que va me dire la «machine exploratrice».

Pourquoi a-t-il des ratées ? 
Pourquoi les médicaments ne régularisent pas le tempo ?
Pourquoi en seulement trois mois j’ai perdu cette vitalité ?
Pourquoi cette inconstance qui m’empêche d’avancer ?

Pourquoi, oui, pourquoi …

La vieillesse ne peut même pas prendre à sa charge l’accusation car elle n’est pas en cause. Pourtant, la vieillarde qui a pris mon corps et mon esprit m’anéantit.

Comment rester crédible au regard des autres ?

Aujourd’hui, c’est le printemps.

Je me sens comme une branche qui fût un temps était solide, souriante de fleurs. Après une gelée blanche, la sève s’est glacée, les pétales sont flétris.

“ L’arbre est encore vivant,
il ne comprend pas ce qui le paralyse …”

1© Texte  Nathalie K.
20 mars 2016 – 18 : 49
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23 février 2016

~ En un seul mot ~

Elles te voulaient toutes, moi je te voulais seul.
Aurions-nous le loisir de l’être
ou simplement de le faire par lettres…  

AM. ou  R. ?

Que nenni !
Quel drôle de langage.
Point de séparation,
en un seul mot « mon » être
en un seul mot “AMOUR”.

1© Texte  Nathalie K.
23 février 2016 – 18 :27
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5 février 2016

💌 Tu sais où me trouver.

Tourner une page après l’autre.

Ne plus se laisser dicter son chemin par les uns, par les autres. Avancer à mon rythme, comme les vagues suivent leur va et vient.

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Sans doute pensais-tu que je t’avais oublié.

Détrompe-toi.
Plus que jamais tu es là, près de moi. Entre-deux inspirations, entre-deux expirations, douce et calme respiration qui me mène toujours jusqu’à toi et en toi. Vertu de la pensée qui laisse croire qu’elle est ici, alors qu’elle joue à l’école buissonnière et s’en va par les chemins rejoindre celui qu’elle aime.

Non, l’amour ne m’a pas quitté.

Ce pauvre diable a eu besoin de se retrouver, perdu dans sa vie non tracée, non posée, ponctuée de brisures aux pointes acérées.

Le manque.
Aussi fort que le tien.

Je recommence tout juste à émerger de cette réalité trop lourde à porter. Pesante, effrayante, parfois, pas à l’abri de m’abattre au moment qui l’arrange, sans se préoccuper à savoir si elle dérange.

Tu ne me dis jamais ce que tu penses vraiment.
Oui j’entends ton message. Il parle si doucement, à peine un murmurement. Quelques mots si fragiles, un ou deux petits signes, hiéroglyphes égyptiens qui me font dire «tiens, tiens»…

Le temps hélas n’arrange pas tout.
Il estompe nos blessures, quelques égratignures, qui ne se gênent pas pour mieux réapparaître. Puis, ce coquin galopin lisse & patine le plus doux, le plus beau, et le fait totalement disparaître.

Tu sais où me trouver, je ne suis pas bien loin, il suffit de penser et alors j’apparais.

fleurs séparateur© Texte   Nathalie

5 février 2016 – 22 : 33

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23 janvier 2016

“ Silence en permanence ”

Une longue absence
Un silence
Un appel
Une mort
En permanence
Un silence…

fleurs séparateur© Texte   Nathalie

23 janvier 2016 – 17 : 10

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18 octobre 2015

~ Quand ? ~

Pour noyer mon âme bleue, déposer un peu de rose. S’apercevoir alors, que je ne connais rien de toi, tout est à découvrir.

Voir que tu es tant “ tout ” et que je suis si peu.

Je me fous de tous ceux qui trouveront à redire, car dire que  « je t’aime » n’est pas un simple air, mais une vraie chanson. Ce doux refrain qui tourne, tourne & tourne encore, me suit dès le matin, me poursuit jusqu’au soir.

Ce n’est pas vrai vois-tu, que le temps efface tout.

Tu as ouvert une page du livre de ta vie, il faut tenir ma main pour que je te l’offre entière.

Quand ?

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K

18 octobre 2015 – 22 : 03

fleurs séparateur1

 

3 juin 2015

💌 ~ Brûlure indélébile ~

J’avance sans trop savoir où ton chemin va me mener, porté par ce fil invisible que tu sais si bien accompagner.

Chaleur, lenteur du jour qui avance et laisse comme une brûlure indélébile de toi et nos souvenirs. Douceur d’un parfum qui va et vient, caresses à fleur de peau, main délicate  posée sur un bout de moi, respiration…

Où étais-tu pendant ce temps qui n’en finissait pas de nous séparer…

fleurs séparateur© Texte   Nathalie K

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4 mai 2015

💌 ~ Juste…et c’est très bien comme ça ~

“ Se faire oublier ”, je comprends, j’ai compris.

Si par un vol juste de passage, juste un regard entre deux eaux, tu venais à lire ces quelques lignes, ces quelques mots, sache que le silence à double sens, comme la pensée qui va & vient d’un bout à l’autre du chemin, ne se tue pas, est toujours là, de Toi à Moi.

Tu sais amour,
mes coups de colère parfois blessants comme une pierre et son tranchant, ne sont pas pour te faire mal. Juste un peu d’huile sur le feu, pour que tout bouge, que tu entendes, que tu m’écoutes.

Depuis tout ce temps, j’ai renoncé à te rayer de mon décor. Si par une porte je te sors, c’est toi qui reviens en t’imposant encore plus fort.
Je sais.

“ A tort ou à raison ”, ni l’un ni l’autre.

Besoin de savoir où nous en sommes par ta voix pas celle d’un autre. Les imperfections m’intéressent, celles pour lesquelles j’ai le plus de tendresse, celles qui font que tu es, que je suis, que nous sommes dans la vie.

Voilà mon cœur, ils pourront bien rire de moi, eux, de toute façon, ne savent rien, ne savent pas et c’est très bien comme ça…


fleurs séparateur© Texte  Nathalie K

 04 mai 2015 ~ 22 : 35

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1 mai 2015

~ Lui à travers toi ~

I

l m’en a fallu du temps pour comprendre que c’était lui que j’'aimais à travers toi.

 

 

  Tu n’es qu’une enveloppe de présentation, une publicité mensongère, un attrape cœur qui n’écoute battre que le sien. La sensibilité des mots que tu déclames et qui savait si bien me charmer ne t’appartient en aucun point. Comme dans la chanson, c’est “ Pierrot ” qui tient et a toujours tenu la plume.

Aujourd’hui, je ne sais plus  qui tu es vraiment. Un imposteur, un farceur, certainement pas un bourreau des cœurs, un simple artifice qui s’est joué de moi et de tant d’autres pendant tant et tant d’années, vraiment pas de quoi se vanter et même fanfaronner.

Le mensonge, je te l’ai dit souvent, est pour moi un poison violent. Là, pas de quartier, je ne transige pas. 

À dire vrai, je ne t’en veux pas.
Dans ton monde, les règles du jeu sont écrites comme ça. Chacun y trouve son compte, l’idiote de l’histoire, en ayant cru, c’est toujours moi. Et puis après tout je ne sais pas qui des deux est le plus piégé dans ce scénario foireux.

Droite dans mes bottes, le regard franc & pas fuyant, toujours la même, toujours tout le temps ! Sans aucun plan, en intérêts, aucune attente. Unique réclamation et tu le sais,  de la franchise, de l’attention, beaucoup d’amour tout en actions, obligations, seul placement encore valable dans ce monde repu de revers.

J’ai souvent ri des jeux de miroirs qui faisaient croire à l’un à l’une, que tu étais d’un côté de la lune, alors que depuis un bail  toi tu jouais face au soleil. Plus planté sur la même terre, mais sous les feux d’autres réverbères depuis maintenant très très longtemps. Comme ça devait être amusant de se foutre de la gueule de ces braves gens… Il est beaucoup plus plaisant de se gargariser de compliments de minets’ minettes en pamoison ou de tatas en déraison. Surtout ne pas prendre de risques, “ allumage de mec ” bien plus vulgaire qu’une fille des rues les fesses à l’air, instants fugaces piaf’ illusions, sans véritable conversation.   

Seulement voilà mon doux chéri, les jeux de rôle n’ont pas sans cesse une fin drôle. Parfois, le happy-end est vraiment triste, de ton côté risque de hors-piste, celui qui croyait prendre est pris, entre ronrons pleins de flonflons & sa spirale de protection.

Tu t’apercevras, mais un peu tard, d’être passé trop loin de ce qui aurait pu entre nous deux être vraiment bien, même mieux, simplement heureux.


Le bonheur ne tient qu’à un fil, il n’est pas celui que tu as suivi.
Quant à moi, je continuerai dans mon coin à aimer
si ce n’est toi ce sera un autre
à cette heure-ci, toi je le sais, tu es déjà avec une autre  


fleurs séparateur© Texte  Nathalie K

 1er mai 2015 ~ 02 : 30

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24 avril 2015

💌 De l’encre d’amour...

Je pouvais compter sur les doigts de la main ceux qui de l’autre côté m’écoutaient. J’aurais voulu leur dire que je les aimais… seulement tout aurait été disséqués, transformés, mal interprétés.

Pour écrire il me fallait de l’encre d’amour. Il y avait maintenant si longtemps que j’avais épuisé mes réserves, je n’en conservais à ce jour que quelques gouttes, si peu, à peine de quoi déposer un mot ou deux.

Sensible, fragile, je finirai par disparaître,
pour ne plus être qu’un souvenir du temps passé.


 fleurs séparateur© Texte  Nathalie K

23 avril 2015 ~ 23 : 38

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19 février 2015

💔 Jalousie meurtrière ~

C’était comme une attente. Besoin inexplicable, voire inévitable et même implacable qui ne me lâchait pas.

Tu savais que j’étais là.

Tôt ou tard, je l’espérais, cette brume disparaitraît, effaçant peu à peu les griffures de l’absence. Nous avions beau jouer au chat à la souris, moi l’orgueilleuse qui fait comme si, toi l’occupé qui fait comme ça, nous reviendrons au toi & moi, c’était ainsi.

J’entendais tes appels, ressentais tes colères, comprenais tes questions et tes provocations. Vois-tu mon cher amour, je n’avais plus le cœur. Le temps, ce sale type, m’avait pris le plus beau, ce qui faisait le matin que je te souriais. Au rythme du quotidien, la vie autour de moi allait et puis venait. Contrairement à toi, d’un pas plutôt tranquille, les nuits suivaient les jours, de quelques éclats de voix, de « gronderies » futiles.

Ne demande pas pourquoi je suis si loin de toi, mais plutôt pourquoi toi tu t’éloignes sans plus d’explications que ça. Peur de qui, peur de quoi, à ce jour, je ne te comprends pas. Une seule raison valable explique la cassure pour faire place à l’incompréhension. L’autre, celle que je ne connais pas. L’omission, le mensonge, celui qui creuse et ronge au plus profond de soi, l’invisible inconnue dont tu ne parles pas. Enfin si, le jour du grand fracas n’est pas si loin de nous. Hélas mon cher amour, l’emballement d’un rire, au détour d’un éclat, en deux mots, « tout » est tombé à plat.

La jalousie est un couteau tranchant qui ne pardonne pas. Pas de demi-mesure, tolérance zéro, elle coupe net tout passé, tout présent et avenir.

  Voilà, maintenant tu sais,
c’est dit et c’est pensé.
Dois-je dire
«  adieu et à jamais … »

 fleurs séparateur© Texte  Nathalie K.

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22 janvier 2015

💌 Au vif de mes pensées ~

Pensais-tu vraiment que cette complicité silencieuse entre nous allait s’évaporer ? Ce lien qui nous « serrait » là-bas n’était qu’un piège d’illusions, à quoi bon.

Car vois-tu mon cher ange, seul l’amour est sincère, c’est lui qui dira quand et où. Les jours passent, sans le vouloir, sans le prévoir, nos cœurs s’entrelacent. Par des regards fortuits ils se retrouvent et puis s’embrassent.

La vie le temps courent à pas-de-géant. Mon impatience tape des pieds, j’ai beau faire comme si de rien n’était, le cri du manque hurle et entaille comme un coup d’éperon au vif de mes pensées.

Ne fais pas l’étonné si je te dis « je t’aime », car « ça » bien sûr tu le sais. Mais au fait toi, tu ne me l’as jamais dit ou chanté, même pas chuchoté, j’ai beau tendre l’oreille, même pas murmuré.

Un jour… peut-être.

fleurs séparateur© Texte  Nathalie K.

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11 janvier 2015

🎼 La note bleue 🎵

Cher Amour, j’ai laissé passer la vague.

À bien y réfléchir, ce rideau qui volète au vent des jours, n’est qu’un voile bruyant qui ne protège de rien. Il claque et cache le paysage, pas tout à fait tout noir, pas tout à fait tout blanc, à peine un noir et blanc.

Vers toi, mes pensées courent toujours.

J’ai bien reçu ton signe.
Cette griffe transparente, invisible pour eux, si marquante pour nous. Elle sait si bien me dire « la vie est toujours là,  non, je ne t’oublie pas ».

C’est vrai.
Il y a tant de temps que je pose ma prose en dégradés moroses. Les belles couleurs de rouge, de rose, de violet ou bleu ciel en panel d’Arc-en-ciel, me semblent si lointaines. Sans doute un mauvais mage qui s’est trompé de terre. Son esprit noir et triste m’a imposé son « capture gaité », en faisant disparaître,  d’un claquement de doigt, mon si doux « attrape rêves ». Certes, il n’a pu s’emparer du seul trésor qu’il me reste. Mon cœur battant vers le tien, ton cœur en écho vers le mien, nos liens bien trop serrés, arrimés, attachés, ne faisant qu’un.

Peu importe le fond, peu importe la manière, ne te laisse jamais au grand jamais berner par tous ceux qui voudraient nous séparer.

Et si un jour tu doutes
rappelle-toi
souviens-toi
un jour, je t’ai dit
un jour, j’ai écrit…


fleurs séparateur© Texte & photo  Nathalie K.

   fleurs séparateur

Nathalie K 8mai 2014



1 janvier 2015

💌 À toi... 🌾

Mon amour, ne me demande pas de suivre les mots mâchés que l’on écrit ce jour-là. Je peux dire, répéter, hurler, chuchoter, murmurer, souffler que je t’aime en bis répétita. Un jour, deux jours, toujours des mots d’amour.

Avec la vie à contre temps, à contre chant, j’ai besoin d’un contre poids, un contre toi. Hélas, tu n’es pas souvent là, je crois finalement que tu fais tout pour ça.

Je ne sais si mes jours rejoindront tes nuits, mes images tes voyages, mes sourires tes colères, mes larmes tes réponses. Une seule certitude, mes mains savent toujours trouver, toucher les tiennes, peu importe l’instant, l’endroit. À l’inverse, je sais que ton chemin vers moi est tracé, gravé depuis tant et tant d’années.

Aurons-nous seulement le temps de ne plus nous dissocier ?
Être ensemble à l’infini, conjuguant simplement le verbe aimer.

Ce sera les vœux que je « nous » souhaite.

À toi.

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

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© Nathalie K 20 decembre 2014 illuminations rougerose



23 décembre 2014

🌠 “ Petit Sapin ” de Noël 🌠

Il était une fois, l’histoire d’un petit sapin de Noël qui voulait voir du pays.

“ Petit Sapin ” se disait qu’il ferait sensation et aurait peut-être plus d’amis s’il améliorait son « costume » vert’triste des jours. Il se mit alors en quête de le parer de diamants étincelants, sans oublier, évidemment, sa belle étoile brillante & magique des nuits.

Après avoir fouiné, fouillé, détourné tout au fond des malles de son quartier pour trouver une valise, “ Petit Sapin ” finit par s’envoler.

Au fur et à mesure qu’il avançait, “ Petit Sapin ” s’extasiait de toutes les belles lumières qu’il apercevait.

C’est en bleu que je le vis apparaître, il y a tout juste quelques matins alors que la nuit était encore là…

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

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© Photo Nathalie K 20 decembre 2014

 

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