đ Au vif de mes pensĂ©es ~
Pensais-tu vraiment que cette complicitĂ© silencieuse entre nous allait sâĂ©vaporer ? Ce lien qui nous « serrait » lĂ -bas nâĂ©tait quâun piĂšge dâillusions, Ă quoi bon.
Car vois-tu mon cher ange, seul lâamour est sincĂšre, câest lui qui dira quand et oĂč. Les jours passent, sans le vouloir, sans le prĂ©voir, nos cĆurs sâentrelacent. Par des regards fortuits ils se retrouvent et puis sâembrassent.
La vie le temps courent Ă pas-de-gĂ©ant. Mon impatience tape des pieds, jâai beau faire comme si de rien nâĂ©tait, le cri du manque hurle et entaille comme un coup dâĂ©peron au vif de mes pensĂ©es.
Ne fais pas lâĂ©tonnĂ© si je te dis « je tâaime », car « ça » bien sĂ»r tu le sais. Mais au fait toi, tu ne me lâas jamais dit ou chantĂ©, mĂȘme pas chuchotĂ©, jâai beau tendre lâoreille, mĂȘme pas murmurĂ©.
Un jour⊠peut-ĂȘtre.
© Texte Nathalie K.