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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
28 février 2018

✍ ~ Si près de l’œil du cyclone ~ ...

Il suffit que je ferme les yeux pour me sentir loin de tout.

Le vent souffle fort depuis des heures tel un blizzard épais au fin fond de la Sibérie. Depuis le petit matin, jusqu’au premier point de la nuit, une vague de grésil glacial s’enroule autour des maisons et des gens, à l’image d’un serpent encerclant sa proie. Alors que la neige enlace les paysages alentour, ici, ce n’est que myriades de paillettes en rafales. Elles ne font que passer, sans penser à se poser ou même s’installer.

Les volets du voisin claquent à intervalles réguliers et tapent sur la rambarde, le bruit n’a pas l’air de le déranger, je vais finir par le trouver moi aussi rassurant. Le souffle puissant de l’air s’infiltre par tous les interstices en faisant « le loup ». 

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Impression étrange d’être dans un bateau à la dérive, perdue au milieu de tout, perdue au centre de rien.

Étrange sensation de se sentir à l’abri, tout en étant si près de l’œil du cyclone.

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© Texte  Nathalie K

28 février 2018 ~ 23 : 16  

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4 janvier 2018

✍️ Condamnés à nous aimer ~ 🔹🔹🔹

Il fallait bien se rendre à l’évidence, nous étions condamnés à nous aimer.

J’ai essayé de t’oublier, je me suis obligée à sans cesse me répéter que tu n’étais qu’une illusion perdue, un joli rêve pour avancer, un point marquant à disparaître.

Non et non, rien à faire.

Ce trait d’union gravé au plus profond de moi, ne me lâche pas, ne me quitte pas.

Le commun des mortels aurait éclaté de rire si je lui avais raconté le fil de notre histoire. Si je ne le vivais aussi intensément, sans doute que j’aurais ri aussi de bon cœur.

Aujourd’hui, le ciel couvert de gris laisse entendre le chant du vent et de la pluie. Mes pensées tourbillonnent d’un bout à l’autre du jour ou de la nuit, ne me laissant pas un instant de répit.

Dis-moi amour, quand donc pourrais-je enfin tourner la page ? Á moins que non, écrire une nouvelle page.


Sans eux, juste « Toi et Moi »...

 

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© Texte  Nathalie K
03 janvier 2018 ~ 16 : 34  

 

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1 avril 2017

✍️ Celle qui est au centre, la plus importante ~ 🔹🔹🔹

Rien ne remplacera le cœur à corps et pourtant.

Il fallait que tu saches, plus que jamais j’étais là pour et avec toi. Sans doute aurais-je disparu si je ne te savais là. Présence invisible, regard silencieux, qui disait si peu, mais pensait beaucoup.

La douleur du manque, le besoin de toi, je le ressens aussi fort que tu peux l’avoir.

Je ne sais plus quoi dire.

Il vient un moment où ce foutu temps nous dévore de l’intérieur. Tu attends toujours, un espoir au ventre, une chanson en tête qui ne te quitte pas, qui ne te lâche pas, qui revient en boucle sur le même thème qui rime en «taime».

Terrible la distance. Elle sépare les uns et éloigne les autres.

1

Nous tournons en rond dans notre petite vie, la routine nous bouffe. Peu importe le tempo, quand tu claques la porte, elle nous tombe dessus la perfide question, celle qui est au centre, la plus importante.

M’aimes-tu un peu ?
M’aimes-tu beaucoup
ou bien pas du tout ?

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© Texte  Nathalie K
01 avril 2017 ~ 15: 56  

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20 février 2017

✍️ ~ Oui, et même plus encore... ~ 🔹🔹🔹

Cette colonie d’idiots est assez bête pour croire que j’écris pour accrocher quelques amours perdus. Pour avoir ce que je veux, jamais je n’ai eu besoin de subterfuges quelconques.

1

Il y a bien des années que j’ai besoin de te sentir tout près.

Alors, tel un musicien sur le sien, j’ai pianoté sur mon clavier. S’il m’arrive en filigrane de survoler mon quotidien, c’est pour laisser s’envoler mes brumeuses pensées, tu sais, celles qui font mal et m’empêchent d’avancer.

J’ai pu voir défiler toutes tes destinations, qui vont de Dublin, Panam, en passant par le Japon.

- Me garderas-tu quelques cartes postales ?

Juste une griffe suffira et elle me dira : « c’est moi, je suis là, je vais bien je pense à toi ».

Oh, je sais que ton « autre » t’encercle plus que de mesure. Elle ne saisit encore pas, que ses barbelés posés tels des pièges à rongeurs, ne sont que fétus de paille que l’on contourne toujours.

Je peux comprendre cela, j’aurais fait tout pareil, peut-être même pire.

Le lien qui nous unit possède de solides fondations. Nous les avons construites depuis longtemps déjà. Il faudrait un déluge pour détruire l’ensemble. Pour sceller un amour, le rendre indestructible, nul besoin d’une maison, d’un anneau, d’un enfant.

La force, le tissage emmêlé de nos pensées,
sont gravés dans le ciel,
les sillons de la terre,
le creux de la pierre,
tout au fond de nos cœurs,
pour une éternité et même plus encore.

Oui, et même plus encore…

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© Texte  Nathalie K
20 février 2017 ~ 17 :20

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15 février 2017

✍️ ~ Mon amour pour toi ~ 🔹🔹🔹

Si un jour tu penses
que tout est fini,
qu’au fond d’un placard
et bien que je t’oublie,
dis-toi bien toujours,
que jamais au grand jamais
je ne te classerai.

Il semble silencieux
ou bien tout éteint,
tu ne le vois pas,
mais il est bien là,
tout proche de toi,
oh oui bien plus fort
que tu ne le crois.


2

J’ai vu ton regard,
triste à l’intérieur.
Je le connais bien,
j’ai souvent le même.

Pense à moi un peu,
juste pour nous deux,
pense à moi beaucoup,
pour tenir le coup.

Si tu les vois rire
ou bien se moquer,
passe ton chemin.

Si tu te souviens,
de tout ce qu’on s’est dit,
alors tu sauras
que par ce message
mon amour n’est pas
seulement de passage.

La vie se balance,
sur un fil nous sommes,
pour ne pas tomber,
il faut juste s’aimer…

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© Texte et photo  Nathalie K
15 février 2017 ~ 21 : 37

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5 février 2017

✍️ Quelquefois 🔹🔹🔹

Le même « toi », tout ici ou bien là,
même sans moi, tu sais, ne m’effraie pas.

Quelquefois,

Je lis, j’observe, je vois,
tes non-dits et tes cris.

Quelquefois,


Cet appel, en rappel,
m’interpelle sur ton manque.


Quelquefois,

Un écho, contre écho,
glisse et pose une voix
sur ma voie.

Que fais-tu ?
Où es-tu ?
M’entends-tu ?

Quelquefois,

Je réponds,
Mais toi tu n’entends pas.

Quelquefois,

Je te montre,
Mais toi tu ne me vois pas.


Quelquefois,

Je me tais,
Et là tu ne comprends pas.

Quelquefois,

Cher amour,
tu oublies le « toujours ».

Quelquefois,

Le même « toi », tout ici ou bien là
Disparaît, abandonne, tourne le dos et s’en va.

Il ne me reste alors que le doux chant de moi
Qui répète en bis répétita
Quelquefois, quelquefois, quelquefois...


1© Texte Nathalie K

~ 5 février 2017 ~ 00 : 52
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11 janvier 2017

🌸 🍀 ✍️ Moi, je t’aimais...

En ces temps troublés, je sentais bien que chacun se recroquevillait.

Faire semblant, trouver des expédients, partir, parler, écrire, penser en aparté. Certains laissent même croire à un silence de sainteté, puis, en souris, se glissent par tous les trous de serrure.

Quand la balance n’est plus en équilibre, tout tombe et disparaît.

Je ne sais à cette heure où tu pouvais bien être, mais il y a longtemps que je ne t’entends plus.

Sans doute penses-tu que brille près de moi un soleil ou un autre, qu’à ses pieds je me prosterne telle une belle idiote. C’est bien mal me connaître. Toi seul a la clé de la porte du cœur. Ne la prête à personne, garde là juste pour toi. J’aurais tant voulu qu’elle soit qu’entre tes mains, juste pour ton regard, pour les soirs de cafard.

J’ai dû me tromper. Ton amour n’était qu’un feu de paille qui t’a souvent fait rire, mais pas vraiment m’aimer.

“Ainsi va la vie, qui n’en finit pas, comme la roue de tourner.
Moi, je t’aimais…”

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© Texte  Nathalie K
18 décembre 2016 ~ 19 : 10

© D’après une peinture de Delphin ENJOLRAS

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(c) Delphin Enjolras

10 janvier 2017

🌺 🍀 ✍️ La mélod’hiver en automne...

L’hiver s’installait prenant allègrement ses aises,
pendant que neige fondue tombait toute fine et fort aise.

Moi, j’avais encore le cœur sous un soleil doux d’automne,
et j’entendais au loin le tien qui chantonne.

En cette fin de jour,
fredonnons ensemble la mélo mélod’hiver en automne.

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© Texte & Photo  Nathalie K
10 janvier 2017 ~ 17: 00

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Copyright Photo HTC Desire Nathalie K 30 octobre 2016 IMAG0153

3 janvier 2017

🌺 🍀 🐞 ✍️ Le porte bonheur…

N’oublie jamais, il y a toujours un porte-bonheur qui va et vient tout près de toi. Quand tu penses que tout s’écroule, il vient à toi sous différentes formes.

Cette jolie « cacarinette » en est un.

Quand il le faut, elle vole plus haut, plus vite et plus loin que ne peuvent le faire tes pensées.

Prend bien soin de ne pas passer à côté en l’ignorant, un jour, elle sera ta protection.

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© Texte  Nathalie K

3 janvier 2017 ~ 11 : 48

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(c) La boite à images

28 décembre 2016

🌺 🍀 📸 ✍️ Conversation « Perroquienne »...

Arrête !

Pardon ?

Je ne suis pas assez ridicule derrière mes « carreaux », exposé comme une bête de foire… pas besoin de me prendre en photo, je n’ai pas fait le « brush » !

© Photo Nathalie K_27decembre2016IMAG0287

Tu plaisantes, tu es fier comme un paon, admiré, choyé comme un coq en pâte.

Ne me compare pas à un coq sinon je t’affuble de dinde, oups, d’oiselle… damoiselle !

© Photo Nathalie K_27decembre2016 IMAG0290 copie

Très bien, très bien cher perroquet, puisque tu n’es pas à toucher avec des pincettes et d’une humeur de chien, je m’en vais à pas de chat.

C’est ça « Chat’dame » !

Perroquet perroquet… je t’en donnerai des perroquets, mon nom est Jaco de la tribu des « Gris du Gabon, non mais.

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© Texte & Photos  Nathalie K
28 décembre 2016

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18 novembre 2016

🌺 🍀 🍃 🌼 ✒️ Par-dessus un mur 💘

Comme un beau ciel bleu par-dessus un mur,
comme une vague claire au-dessus du gris,
comme un olivier attaché aux roses,
comme une passante qui clique et s’enfuit,
je gardais en moi ce souvenir qui luit,
j’éclairais de soleil le noir de la nuit.

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© Texte & Photo  Nathalie K
18 novembre 2016 ~ 18 : 03

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© Photo HTC Nathalie K_30 octobre 2016_IMAG0227 copie

5 novembre 2016

🌸 ~ Patte de Chat ~ 🍀

S’il m’arrive de croiser régulièrement des sujets de la gent féline, ils sont en général méfiants, voire plutôt fuyants. Celui-ci ne l’était pas du tout, plutôt du genre causant.

Alors que je passais d’un pas vif, je vis arriver à pattes abattues Mister Tigrou tigré.

- Olaaa, olaaa… halte là petite ! Je n’ai que trois pattes valides, regarde de plus près, je ne peux plus ce « patin » poser.

 © Nathalie K ~ 31 octobre 2016~IMAG0230

Ce n’est pas tous les jours que je suis ainsi interpellée. Je m’approchai fissa de l’énergumène qui, à tous les vents miaulait.

- Montre-moi ça Monsieur « Patte de Chat » ?
- Je te montre, mais je ne regarde pas.
- Tes patins roses sont noirs, où es-tu donc allé ?
- Ça, petite, je ne te le dirai pas, chacun sa vie privée.
- Très bien « Patte de chat », tu sens la feuille brûlée. De ton pas nonchalant, aurais-tu voulu jouer ?
- Jouer, jouer, tu es un fin limier, à cause de feuilles en flamme, mon patin a cramé.
- Je ne peux rien pour toi. Je vois d’ici ton maître, lui pourra te soigner.
- Pfff, je ne peux compter sur toi, il ne sert à rien de jouer la belle intéressée !

© Nathalie K~ 31 octobre 2016~IMAG0231

Et voilà comment « Patte de chat » m’a cloué le bec,
en s’en allant plus loin miauler.

À bien chat alors…

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© Texte & Photos  Nathalie K
5 novembre 2016 ~ 15 : 20

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 © Nathalie K~ 31 octobre 2016~IMAG0232

29 octobre 2016

🌺 🍀 ✒️ Le sablier s’enraye ~

Il faut savoir s’éloigner.

C’est ainsi que je pars, je reviens, régulièrement, telle une irrégulière que je ne suis pas. Tu penses ne plus me comprendre, ce message ne te concerne pas. Il vise les uns, les nombreux autres, des faits, non, pas des gestes.

Ici, ce n’est pas la vie, juste un endroit où les pensées se posent. Peu importe comment, tu sais, depuis le temps, malgré tous les passants, je me fous des jugements. Mon esprit est rebelle, tu vois, je ne change pas. Oh, je ne suis pas de celles qui brandissent leur voix comme on porte un drapeau, ma seule manière à moi, bien oui, ce sont les mots. Je les entends d’ici, voyeurs aux intentions malsaines, rigolant dans leur barge, à savoir ce que va dévoiler la teigne. Le rideau de la vie est bien épais et sombre. Les couleurs sont trop grises ou bien vraiment trop vives. Tu te souviens, pas de demi-mesure, c’est trop ou pas assez.

La lumière, le soleil, le vent, la pluie ne changent pas, il n’y a que mon corps, mon visage, ma santé qui défaillent parfois. Je suis un peu moins bien, et donc couci-couça. Bien dans l’actualité, sans travail, mal en point, voilà, que dis-tu donc de ça ? Tu comprends maintenant pourquoi mon humeur se dirige si souvent vers le bas.

Tous les grands de ce monde balancent sur la bascule. Ils ne pensent qu’à une chose, garder la tête haute, ne pas perdre la place, rester bien à l’abri même s’il y a quelques « soucis ».

Ils disent que « tout va bien, tout va mieux pour tout le monde »

Moi, je ne comprends rien. Grosse bête que je suis, j’en perds tout mon latin. Cela ne me rassure pas, j’ai peur plus que jamais. Je suis là à survivre en grande précarité, pas à la rue c’est sûr, mais obligée de cohabiter depuis plusieurs années. Dépensière ce n’est pas moi, ça je ne l’ai jamais été. La rue pouvait m’accueillir, la famille l’a fait. Autour, j’écoute, j’observe, je regarde, j’entends, c’est pareil, idem, à l’identique. Le système débrouille un peu de tous côtés.

Voilà, en résumé, tu la connais l'histoire.

Rien de très croustillant ou bien d’extraordinaire. Je fais du mieux que je peux, je compose avec moi, avec toi et les autres. Mes sourires ne sont jamais très francs, ils cachent mes douleurs, mes misères d’aujourd’hui, parfois celles d’hier ou même d’avant-hier. Je t’aime toujours autant. Je vois quand tu parais,  quelques « peu », quelques « bien », à travers la mousseline de ton voile à paillettes.

Le temps semble s’arrêter, le sablier s’enraye.

 Ils auront beau me dire que tout repart au mieux,
je garde au fond du cœur mes larmes au coin des yeux.

Le lien est toujours là,
heureusement pour moi,
je te souhaite le meilleur,
que tout aille bien pour toi.

1

© Texte & Photo  Nathalie K

29 octobre 2016 ~ 11 : 48

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(c) Nathalie K ~ 21 octobre 2016 ~smartphone HTC

24 octobre 2016

~ Comme cette feuille ~

Qui suis-je dans ce monde en déroute.
Comme cette feuille, cette autre,
je vais, je viens, je doute.

Mon sourire s’éclaire parfois,
entre ombre et lumière,
surtout lorsque je pense à toi.

Laisse le temps passer,
Laisse le temps aller,
Laisse le temps se poser.

Surtout, n’oublie jamais,
toi ici, moi là-bas,
le lien de nos pensées
est pour l’éternité.

Qui suis-je dans ce monde en déroute.

Comme cette feuille, cette autre,
je vais, je viens, je doute,
je ne suis  qu’une feuille
qui tombe parmi tant d’autres…

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© Texte & Photo-Montage  Nathalie K

22 octobre 2016 ~ 21 : 02

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© Photo-montage_Nathalie K

 

11 octobre 2016

~ Mon pêcheur de lune ~

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Au bout de tes doigts,
tu attaches ta plume,
aussi lourde parfois,
qu’une lourde enclume.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Un mot apparaît,
un mot puis un autre,
pas toujours en joie
parfois ils galopent.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Dans l’histoire qui danse,
je n’étais plus là,
tu pensais à elle,
je n’étais plus là.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

À quoi rêve-t-elle,
celle qui t’ensorcelle,
elle t’interpelle
tu vis que pour elle.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune…

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© Texte   Nathalie K

10 octobre 2016 ~ 18 : 52

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28 septembre 2016

~ Rien que pour toi ~

Si un jour tu penses que j’oublie,
oublie.
S’il te prenait l’envie d’y croire,
oublie.

Un mot, un air, un regard,
tout mon décor autour s’effondre.
Tes non-dits, tes silences,
sont plus parlants que tous les discours du monde.

Si un jour tu penses que j’oublie,
oublie.
S’il te prenait l’envie d’y croire,
oublie.

J’ai souvent dit « fini »,
régulièrement chanté « tant pis »
tristement pleuré « plus lui »
finalement, encore aujourd’hui « ici ».

Si un jour tu penses que j’oublie,
oublie.
S’il te prenait l’envie d’y croire,
oublie.

Qui es-tu pour me suivre,
me poursuivre,
sans discontinuer ?

Si un jour tu penses que j’oublie,
oublie.
S’il te prenait l’envie d’y croire,
oublie.

Pensée qui ne s’interrompt pas,
amour qui ne disparaît pas,
amour qui ne s’effiloche pas,
quand donc seras-tu enfin là ?

Moi,
oui moi,
je suis encore & toujours là
rien que pour toi…

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© Texte   Nathalie K

28 septembre 2016 ~ 22 : 49

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17 septembre 2016

~ Liberté, liberté chérie ~

Nous passons nos vies à te rechercher,

te crier,
t’embrasser,
t’emprisonner,
mais finalement,
qui peut réellement te toucher ?

Certains pavoiseront ton nom
en lettres de feu,
d’autres, revendiqueront ton être
comme propriété,
en définitive,
tu finiras toujours toi,
par fuir, t’échapper.

Tu dois bien sourire et même bien rire
en nous voyant tous, te courir après.

Finaude, maligne, tu gardes le contrôle.
Tu donnes de toi, que sous condition, à peine une parcelle.
À nous de choisir si le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Choix d’aller venir, tout faire, tout dire, sans chaînes ni entraves.
Comme billets d’échange, enchaînés solide à une solitude terrible et perfide.

Qui dans la balance est le pire du mieux ou le mieux du pire ?

« Ils » répètent tout le temps, en forme de reproche, « oh bien toi tu es libre ».
Pourtant quand j’y pense, il y a une fausse note, qui tombe et me pèse.
Une chanson lourde, un air nostalgique, lancinant tout triste.
Prisonnière j’étais, prisonnière je suis, prisonnière je reste.

Tu te demandes pourquoi ?

Je sais que tu es là, je sais que « nous » est là,
lié en une douce chaîne nommée « Toi et moi »,
qui pourtant jamais ne s’attache en un « je suis près de toi ».

Je t’entends d’ici :

que faut-il détruire, que puis-je casser ?
Je sais bien tout ça, comment tout changer ?
La clé de la suite, la fin de l’histoire, ne passe pas toujours par « ta » liberté, mais bien au contraire par un « clic tout bien attaché ».

Le piège est subtil, la torture dure.
Tu me connais si bien, tu sais ce que je ressens, à la seconde près.

C’est pourquoi j’écris des lignes et des lignes, qui se ressemblent toutes à quelques détails près et qui sont si loin de la liberté…

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© Texte   Nathalie K

17 septembre 2016 ~ 22 : 39

© Photo Fred Hartsook ~ Mary Pickford (1918)

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  © Photo Fred Hartsook ~ Mary Pickford (1918)

13 septembre 2016

~ Rêve de pluie ~

Rêve de pluie
Douceur de nuit
Couleur bleu nuit
Jour qui s’ennuie

Besoin d’un temps
Tempo brillant
Tout en rêvant
Écho chantant

Envie d’un toi
Tout avec moi
Besoin d’un toi
Tout avec moi

Passe le jour
Passe la nuit
Hier s’enfuit
Se pose “jourd’hui”

Voilà la pluie…

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© Texte   Nathalie K

13 septembre 2016 ~ 14 : 55

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27 août 2016

~ Il est tellement grand l’espace ~

Je viens de voir passer en filigrane ces quelques mots qui ne me quittent plus, qui ne me quittent pas.

« créer l’espace pour »…

Pour qui,
pour quoi,
pour toi,
pour moi,

sans eux.

Je t’aime sans trop savoir comment,
sans trop savoir pourquoi,
ce n’est pas plus compliqué que ça.

Quoique…

Et puis,
« créer l’espace pour » qui ?
Oh si,
oh oui je sais ça oui.

Il y a des jours, il y a des nuits,
il est tellement grand l’espace,
même en huis-clos il hurle,
il mord, il griffe.
 
Oui, juste là,
en corps à cœur “amor”.

Tu ne l’entends pas ?
Tu ne le sens pas ?
Pourtant, « l’espace » est toujours là,
Et il se fout de moi.

Oui, il se fout de moi.

Comme eux, comme toi…
 

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© Texte   Nathalie K

26 août 2016 ~ 23 : 48

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16 août 2016

~ Rassure-moi un peu ~

A courir après la gloire, tu en oublies  l’essentiel.

Le plaisir que procure « d’être »,
ce « comme avant » que j’aime.
 
Je sais ce que tu penses.

Quelle est donc cette folie de vouloir être ailleurs.
Changer d’azur, de corps, de peau et d’eau en Ô, de bas en haut.

Il y a des manques qui ne guérissent pas,
des toi et moi qui font penser qu’à ça.

Obsédée diront les uns,
givrée diront les autres,
cinglée pour aller droit de l’un à l’autre.

Sans doute, je m’interroge,
toujours, je doute.

Il fait gris aujourd’hui dans le ciel de ma vie.

Rassure-moi un peu,
écoute-moi un peu,
mais surtout,
ne m’oublie pas,
jamais…
 

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© Texte   Nathalie K

16 août 2016

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