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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
petit roseau
1 mai 2014

~ Prouve-le-moi ~

Prouve-moi, prouve-le-moi que la vie n’est pas une succession de déceptions.

A ce jour, personne non personne n’a démontré l’inverse. Je passe à côté de toi, je passe à côté de moi, de qui je suis vraiment depuis bien trop longtemps.

Est-ce moi ?
Suis-je une autre ?

Surtout ne me dis pas « toi seule peut tout changer », ce sont encore des mots qui ne sont que des mots, les ailes du moulin que fait tourner le vent. Je ne me sens plus la force, je suis découragée. Plus j’avance, plus je tombe, plus le monde me déçoit. Personne ne respecte personne, tout le monde se fout de tout.

Et toi, comment fais-tu toi ?

Je sais, je reviens au même endroit. C’est le Monopoly ou bien le jeu de « lois ». C’est bien connu re’connu, celles « du plus fort est toujours la meilleure », elle prend rarement le parti du plus faible, du petit. Celui qui tombe là et puis ne s’en sort pas, ne se relève pas.

Je voudrais vivre aussi dans un monde plein d’étoiles, de roses parfum Lily, de peluches câlins où plus rien ne m’atteint.  

Je me voilerai la face, à quoi bon, c’est l’impasse.

Donner toujours de soi, vers les uns, vers les autres, d’un côté ou de l’autre. En retour, rien du tout. Du dégoût, plus d’espoir, plus de rêve, plus la force de voir le contour qu’il aura.

Tu te casses, tu en as marre… entendre ma mélo qui n’est qu’un « va-et-vient », fidèle comme un chien, ça ne ressemble à rien.

Nul doute, tu as raison.

Le ciel bleu, les oiseaux & la douceur de ceux qui pépient simplement, de la pluie du beau temps,  c’est tellement mieux que moi et c’est du baume au cœur, je ne suis pour ma part qu’un simple « arrache » cœur.


© Texte   Nathalie K.

coeur envol

 

 

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21 avril 2014

Ω Quand il fait “ pluie ” dehors… Ω

Achatmeclate

Envie de colorier le paysage, et d’un “ clic’clac ” je le fais aussi ici. coeur qui bat

 

© Nathalie K ~ 16 avril 2014

 

© Nathalie K ~ 16 avril 2014DSCN0924 copie

 

18 avril 2014

~ La pêche “ à l’homme ” ~

Immobile, de loin, je l’observe.

Image de paix, face à la nature silencieuse et calme. Seul, libre, l’homme n’a besoin de rien. Éprouve-t-il un réel plaisir à attraper carpe, truite, le moindre gardon ? Au fond, je pense que non. La raison de sa présence ici est tout autre.

© Nathalie K_30mars2014_Etang_

De là où je suis posée, l’homme ne peut me voir. Absorbé dans son atmosphère entre eau, terre, respiration, contemplation, ses gestes, même précis semblent le porter en son for intérieur.

© Nathalie K_30mars2014_Etang__

J’entends un tintement. Ai-je rêvé ? Chant cristallin sorti des eaux, effleurement qui glisse. Entre mariage de branches enlacées, bout de printemps timide, apparaît l’objet du délit, du son, de la mélodie.

 © Nathalie K_30mars2014_Etang___

Les pieds dans l’eau, un triangle à trois soutient quatre lianes fines, longues, élancées. En attente, elles posent, fières. Prêtes à réagir au plus petit mouvement, signe de présence aux écailles d’argent.

Chantera, chantera pas.

Dieu seul le sait,
moi, je ne sais pas.

© Nathalie K_30mars2014_Etang____

Je ferme les yeux,
j’écoute,
j’inspire,
j’expire,
je respire…

© Texte & photos   Nathalie K.

 

 

17 avril 2014

~ Je regarde vers toi ~

J’avance sans trop savoir…

La pluie est en chemin,
la pluie s’est enfuie.

La pluie ne serait rien
si je ne sentais non loin
ce vent qui va et vient.

J’avance sans trop savoir…

Fraicheur sur mes épaules
douceur d’un chant en sol.
Douce fraicheur d’un chant de rossignol,
paisiblement, il amorce son envol.

J’avance sans trop savoir…

Le silence se pose
le silense s’impose.

Je regarde vers toi
au loin je t’aperçois.
Feras-tu donc un pas
un autre pas vers moi ?

Cette fois, là c’est sûr,
là je n’avance plus…

 

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang

 

15 avril 2014

~ “ C ” comme ~

Comme une bouteille à la mer qui part, s’en va, et ne sait si un jour elle arrivera jusqu’à toi. Sais-tu qu’il y a tant de temps, tant d’années que je flotte à l’image de cette feuille sans protection de vie, d’intempéries.

Souffle vent souffle,
porte-moi,
emporte-moi,
plus loin,
toujours plus loin.

Un jour c’est sûr,
un jour…

© Texte   Nathalie K.

BOUTEILLE A LA MER

 

 

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14 avril 2014

♪ Voilà, ce sera toi ♪

 Jean-Louis Aubert

 Un regard qui en dit long…
bien plus loin, bien plus haut que les mots et la musique.

 

Merci Jean-Louis
tu es Extra'Or coeur qui bat

 

12 avril 2014

~ Dis-moi, c’est quoi la vie ? ~

S i je ne peux arrêter le cours de mes pensées, trois heures du mat, j’arrête vers toi mon galop effréné.

Il y a si longtemps que je ne vis que par et pour toi. Difficile de détacher le lien, reprendre ma liberté. Belle illusion perdue, qui ne convainc personne, qui ne me convainc plus. Accro,  droguée, intoxiquée, enroulée, encordée, emmêlée, serrée si fort, au point de n’avoir plus comme oxygène que ton regard .

Non ! Je ne veux plus de ça !

Ce « ça » n’a plus de sens, ce « ça » est un non-sens, ce « ça » est sans issue.

Les donneurs de leçons m’avaient bien mise en garde :

- courir après les « impossibles » est une folie. Indomptable tu es, courant d’air il est, comment voulez-vous vous retrouver ? Quel vent fou s’est donc levé et vous a envoutés ?

Une flamme et une flamme forment un grand feu de joie qui finit tôt ou tard par se consumer et s’éteindre. Continuer à vivre sur des braises n’est plus vivre.

Je la sentais pointer, pavoiser, briller la question, en éternel point d’interrogation.

Dis-moi, c’est quoi la vie ?

Il y a si longtemps, je ne sais pas, je ne sais plus.
Il y a si longtemps que je ne vis plus…

© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang


 

8 avril 2014

~ Écoute donc un peu ~

Un peu de jaune soleil,
pour un peu de couleur,
un peu de couleur,
pour un peu de douceur.

Tu pensais vraiment,
que j’allais plier.
Tu pensais vraiment,
que j’étais sciée.

 

C’était mal me connaître,
aussi forte qu’un hêtre.

 

Un roseau
ça balance,
un roseau
ça pense,
parfois même ça chante,
même dans son silence.

Un roseau ça pleure,
pleure de l’intérieur,
si un jour il meurt,
il revit ailleurs.

Ecoute donc un peu,
rapproche-toi plus près.

Si un jour je venais
à ne plus parler
à ne plus te dire,
c’est seulement parce que “ toi ”
oh oui seulement toi,
tu as décidé
de ne plus m’aimer.



© Texte & photo  Nathalie K.

© Nathalie K ~ 30 mars 2014

 

3 avril 2014

“ Éolienne au vent ”

Dans quel sens « la belle » vas-tu tourner ?

Avril & vent
se balançant
tout en chantant
passe passe le temps,
passe passe temps changeant de printemps.

Mistral par ci, Mistral par là,
toi tu t’enfuis,
moi je m’en « va »

Seras-tu là,
je ne sais pas.

Tu reviendras ?
Je ne sais pas.

Advienne que pourra
& qui vivra verra…


© Texte & photos  Nathalie K.

© Nathalie K ~ 30 mars 2014 ~

© Nathalie K ~ 30 mars 2014~© Nathalie K~ 30 mars 2014

 

1 avril 2014

“ Seul le temps nous le dira ”

“ Merci Richard Marx ” pour la musique ♪♪ ♪ qui a fait venir les mots...

 ≈≈≈

Amour amour
tu te fous de moi.
Pourquoi irais-je vers toi ?
Un jour c’est sûr, tu te souviendras.

Tard… trop tard ?

Seul le temps nous le dira.
Seul ton cœur parlera.

Moi,

je ne sais plus
le mien ne me guide plus
L’aurais-je perdu ?

Seul le temps nous le dira.
Seul mon cœur parlera.



© Texte  Nathalie K. ~ 1 avril 2014 ~ 22 : 12

 Richard Marx

 

28 mars 2014

~ Si mon regard n’existait plus ~

Si mon regard n’existait plus
que ferais-tu ?
Du jour au lendemain
plus rien.

Les couleurs
disparues.
Les sourires
disparus.
Les formes, les contours, les creux, les zébrures
disparus.

Content, pas content,
heureux, malheureux,
tu ne sais pas,
tu ne vois plus.
Du jour au lendemain
plus rien.

A qui, à quoi ressemble le petit
même faussette que la petite ?

Cet homme qui passe, est-il vieux, jeune, grand, petit, fier, rabougri, beau, laid, charmant, apprêté, débrayé, en gris, en noir, en bleu, en rouge, pastel ou vif ?

De quelle couleur le ciel ce matin ?

Va-t-il faire beau ?
Va-t-il faire pluie ?
Va-t-il faire neige ?
Va-t-il faire vent ?
Va-t-il faire nuit ?

Les fleurs sont en tapis couleurs mélangées,
Couleur en tapis ?

Ton tableau, tes photos, tes dessins, sont-ils bons ou mauvais ?

Toi qui écris
es-tu droitier ?
Es-tu gaucher ?
Griffe de chat ?
Caractères ronds ?
Même si tu écris merde, putain, fais chier, tu n’es qu’une conne, va « voir » ailleurs, je ne le sais pas, je ne le vois pas…

Là-bas au loin, ce sont des montagnes, des collines, des vallons, des crêtes, des ravins ?
La mer est-elle calme, d’huile, agitée, loin ou à mes pieds ? Verte, bleue, noire ou grise ?

Toi qui es là, oui, là, tout près,
es-tu un proche, un étranger ?
Vas-tu me toucher, me caresser,
m’embrasser, me frapper,
me tuer ?

J’ai peur amour…

Et si un jour je ne sentais plus, n’entendais plus, ne voyais plus ?

Jure-moi, oh oui, là, maintenant, tout de suite,
jure-moi alors, que tu me tueras…

© Texte  & Photo Nathalie K.

(c)NathalieK_Lacdescygnes

 

23 mars 2014

~ Dernières lueurs du jour ~

La pluie s’est enfuie
Mistral a souri.
Printemps s’est posé
Soleil re’posé.


Dernières lueurs du jour
dernières couleurs d’amour.

Humeur,
Fraicheur
Douceur
Chaleur
Bonheur

Je ferme les yeux
je ne veux pas oublier.

© Nathalie K_9mars2014

Espérer ?
Oui !
Désespérer ?
Non !
C’est à toi de décider ?
Peut-être… peut-être pas,
ça dépendra.
De quoi ?
De moi !
Tu ne veux pas…
tant pis pour toi
c’est comme ça.

Un point c’est tout
Un point c’est moi

Un point c’est toi & moi



© Texte  & Photo Nathalie K.

 

17 mars 2014

~ La chanson sincère ~

luciolesIl ne faut pas placer certaines « lumières » sur un piédestal, elles sont « parfois » de simples lucioles de passage, brassent beaucoup d’air, sans fredonner la chanson sincère.


© Texte   Nathalie K.
Pensée du soir ~ 21 : 15

 

 

28 février 2014

~ N’oublie jamais ~

Si tu te poses un jour la question,
Oui, Non.

N’oublie jamais
qu’il n’y a que. 

sache le.

 

© Texte Nathalie K.

main à main

 

 

26 février 2014

~ Passer le mot ~

Comme un vent mauvais,
ils se sont donné le mot.
Toi, comme un con,
tu as suivi comme un idiot.

Après t’être servi,
plongeant à pleines mains
dans ce que tu trouvais bien,
tout ce que tu aimais bien,
je ne représente maintenant à tes yeux plus rien.

Ne jamais mélanger torchons & serviettes,
ronrons & paillettes.
Superficiel se marie rarement avec naturel, essentiel.

Toi,
tu préfères l’illusion et l’apparat “ des grands ”.
Moi,
je privilégie beauté, sensibilité, sincérité “ des petits ”.

La vie m’a appris à avancer seule,
me battre seule,
souffrir seule,
être seule
finir seule
un jour c’est sûr, je disparaîtrai seule.

Ce sera alors trop tard pour faire “ passer ” le mot.
Et toi grand benêt, tu n’es qu’un fieffé sot !

© Texte Nathalie K.

passer le mot

 

22 février 2014

~ L'écriture ~

L'écriture n'est pas une science exacte.

Quand le lecteur y croit, c'est sans doute que celui qui a “ griffé ” l'histoire a su passer le message & les pensées qu'il avait en tête (parfois sous couverture ... )

Savoir démêler le faux du vrai est tout un Art.

Sans doute faut-il se laisser “ manipuler ” par les mots & les phrases sans chercher plus loin, passer ainsi dans une autre dimension, un univers parallèle, entre rêve et réalité... 

 

© Texte Nathalie K.

Les mots de celle qui écrit

 

20 février 2014

¥ Te plaire… ¥

Te plaire, pourquoi faire ?

Tu ne me regardes pas
tu ne me vois pas
j’n’existe pas pour toi.    

Que serais-je face à toi
sinon qu’une quadra
qui s’approche à petits pas
d’une vraie quinqua.

Te plaire, pourquoi faire ?

Il est loin le temps
où ce grand monsieur
n’avait pas de prise.
Un regard suffisait
pour électriser
& tout emballer.

Pourquoi tu souris,
je te vois tu ris,
& même tu te moques.
Arrête-toi tout de suite
on dirait un phoque !

Te plaire, pourquoi faire ?

Face au miroir glauque
j’arrange, je peau’ fine.
Que veux-tu que je fasse
faut la jouer fine,
hélas le temps passe.

Les minutes des heures
ont bien fait leur beurre.
Elles ont creusé
comme des forces’ nées,
des rides, des fossettes.

A moins que...
de petites “ pattes’ lettes ”.
Mais encore…
formées des vaguelettes.
Que dis-je des vaguelettes
de vraies montagnettes.

Te plaire, pourquoi faire ?

Injustice du sexe.

Comme des assassins,
il me faut planquer
mes fils de crin-blanc
mes fils mistigris,
tel un gros minet
aux fils blancs & gris.

Injuste pourquoi ?

Parce que c’est “ seX’ ¥ ”
un homme blanc ou gris
bien oui c’est ainsi.
Et tu ris & tu ris,
mais quelle tuerie !

Te plaire, pourquoi faire ?

J’ai donc arrêté
une fois pour toute
de faire des manières
afin de te plaire
ou de minauder
juste pour t’appâter.
J’ai le vent en poupe
je pars droit devant
comme une vraie sartan
j’n’ai pas dit “ Satan ” !

Cher amour vois-tu
je suis comme je suis.
Si ça te plaît tant mieux
si “ non ” passe ton chemin
C’est que tu ne vaux rien.

J’aurais donc aimé,
aimé puis aimé,
qu’un vil chevalier
bandit de grand chemin ?

Te plaire, pourquoi faire ?

Oui j’ai mal,
tant pis…

et telle que je suis
je continue ma vie
Et puis c’est fini.

Tu ne ris plus ? Tant pis…

 

© Texte Petit Roseau - Nathalie K

 

LA VÉNUS AU MIROIR _ VÉLASQUEZ

 

 

 

18 février 2014

La balade des “ Tout, Rien, Toi, Moi, Nous ”…

Venir à toi ?
Et pourquoi pas l’inverse.
Simple Terrienne,
je ne suis pas “déesse”.

En mal de quoi ?

En y réfléchissant,
de rien, de tout,
ou plutôt,
un peu de rien
beaucoup de tout.

Impossible combat,
route de l’impossible,
que ferais-tu de moi ?
Tu me l’as assez répété : “ je me perds si je reste là ”.

A force de m’entendre,
à force de t’entendre,
à force de l’entendre,
je crois que je me suis perdue.

Bientôt,
je ne serai plus ;
tu auras tout gagné,
je n’existerai plus.

Le soir, quand se pose le silence, c’est à toi que je pense.
Pense et puis re’pense.
Si je ne te le dis pas,
non, ne te méprends pas,
ce n’est pas que je n’t’aime pas,
mais bien que je n’m’aime pas.

Tant bien que mal, j’efface ces nuages qui obscurcissent mon ciel, tout en faisant le deuil de tout ce que j’ai été, tout ce que je pourrais, tout ce que “ nous ”serait.

© Texte & photo Petit Roseau - Nathalie K

© Nathalie K_11aout2009

 

 

8 février 2014

♪ Le temps d’une chanson ♪

Serge GainsbourgJuste comme ça,

juste en passant

& parce que je l'aime tellement,

ce soir c'est avec Serge que je suis... 

 

25 janvier 2014

~ La rivière de mon enfance ~

Comme une envie de douce fraicheur d’été, je m’en vais par les chemins de mes souvenirs.
J’entends la rivière me fredonner sa chanson. Tu sais, celle guillerette qui joue à “clap’ clap ” avec les cailloux.

Les“ grands ” restent derrière les volets clos. Soleil impitoyable d’août qui chauffe les corps et les têtes. Toi & moi on s’en fout, les vélos sont là,  serviette autour du cou, nous partons la rejoindre. Peu importe la chaleur, les arbres nous accompagnent tout le long du trajet.

©Nathalie K_Estoublon_11août2009


Attend un peu, tu vas trop vite !
Je ne peux pas il fait trop chaud
Plus vite on arrive, plus vite on se baigne
Ce n’est pas juste, ton vélo est plus “ jeune ”
Tant pis pour toi, la prochaine fois je te “ cale ”
La prochaine fois, la prochaine fois, et aujourd’hui je fais comment ?

Je te vois, tu profites parce que tu connais les moindres replis du sentier par cœur, hiver, printemps, automne, été. Il n’y a que quelques jours que je viens d’arriver. Tu verras à la fin des vacances, qui sera au camp le premier. 

Elle est trop bonne, viens te baigner !
Laisse-moi me poser, je sens que je vais m’effondrer
Il va falloir t’y mettre ma petite
Ne fais pas ton fanfaron, rira bien qui rira le dernier.

Regarde, je viens de capter un banc de poissons !
Tu plaisantes, déjà que je n’arrive pas à passer le cap du ventre…
Le cap du ventre ?
Oui, tu as plongé direct ?
Quelle gourde tu fais ma pauvre, l’eau du torrent est chaude ici
Il faut le dire vite, une fois qu’on y est
Alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Pour demain…ça y est
Eh bien, ce n’est pas malheureux !

J’espère que tes piranhas ne vont pas nous dévorer ?
Penses-tu, ce sont des petits gris, aide-moi, je veux les attraper
Encore faudrait-il que je les aperçoive… ah, j’en vois un, deux, mais il y en a plein
J’en ai un !
Et bien tu peux toujours courir pour que j’y arrive

Oh… saleté !
Quoi ?
Je viens de me tordre la cheville
Tu es bien une fille toi, on n’est pas à la plage ici !
Comme si je ne le savais pas, je ne suis qu’une demi-étrangère, ne l’oublie pas
Pffft, demi-étrangère, une empotée oui !

Tu m’ennuies, je vais nager
Attention aux requins, ils sont tous près du barrage
Idiot ! Gaffe que ta poiscaille ne se transforme pas en dragons

Vraiment plus agréable parfois d’être seule qu’avec cet imbécile et ses satanés jeux de bébé. Elle paraît toujours glacée cette rivière quand j’y dépose le premier peton, passer le cap du ventre est terrible. Ensuite, les heures peuvent s’écouler, je ne veux plus partir.Tiens, et si j’allais maintenant rêver sous cet arbre ?

©NathalieK_Estoublon_août2009


Petit Roseau - Nathalie K

© Texte & Photos

 

 

 

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