La lumière ne vient pas toujours de là où tu imagines.
Elle emprunte des voies bien éloignées des flonflons et paillettes nocturnes.
Toi,
tu crois avoir tout vu, tout entendu, tout vécu, tu penses avoir atteint les plus hauts sommets. Balivernes, ce n’est seulement qu’un peu de poudre aux yeux, du fard en trompe l’œil.
- tu parles trop Nath, d’autres pensent aussi et se taisent…
Alors dès demain, je fais ma tête de mule, plus un mot, et merde à ceux !
La minute de silence
Un soir, tu trouveras des brouillons dans leur cachette Pour voir, tu sortiras les disques de leur pochette Notre histoire, tu la verras défiler dans ta tête
Alors chut, pose doucement un doigt devant ta bouche Et lutte, efface de ta mémoire ces mots qui nous touchent Brûle, ces images qui nous plongent dans la solitude
Ecoute, ce qu´il reste de nous Immobile et debout Une minute de silence
Ce qu´il reste, c´est tout De ces deux cœurs immenses Et de cet amour fou Et fais quand tu y penses En souvenir de nous Une minute de silence
Ecoute passer mes nuits blanches Dans tes volutes de fumée bleue Cette minute de silence Est pour nous deux
Ecoute, ce qu´il reste de nous Immobile et debout Une minute de silence
Ce qu´il reste, c´est tout De ces deux cœurs immenses Et de cet amour fou Et fais quand tu y penses En souvenir de nous Une minute de silence
Curieusement, il ne me vient aucun titre pour ces deux photos. Sans doute parce qu'elles sont de début juin et ne motivent plus, à mon goût, un titre ronflant. A moins que...
Cette vue ne signifiera rien pour vous, cher passant. Déjà parce que c'est chez moi et non chez vous. Depuis le nombre d'années que je côtoie ce paysage chaque jour, je ne m'en suis toujours pas lassée. Certes, j'ai souvent envie de partir loin très loin, sous les alizés de Bora-Bora par exemple, ou tout simplement dans un autre petit coin perdu de France, mais bon !
En attendant, ce jour-là, nous attendions la pluie. Mon nouveau compagnon “super'zoomflash” m'accompagnait, puisqu'il était en rodage de sa manipulatrice.
Ne riez pas !
Depuis le nombre de jours qu'il fait partie des meubles, je n'ai pas eu l'esprit assez zen pour lui faire découvrir le quartier, ailleurs, et plus si affinités !
J'étais donc à cet instant précis, environ à cent mètres à vol d'oiseau du château... tranquillement assise sur un banc de pierre, contre la colline, avec tout près, un rossignol charmeur.
Après quelques “zoom zoom”, je me suis retrouvée presque sur le toit de l'église, à lire l'heure du clocher qui n'allait pas tarder à sonner “les deux coups de quatorze”...
Je souriais dans mes “moustaches”, zoomzoom va regarder si loin, j'avais presque envie de dire aux villageois :
- Gare à vous braves gens, je vouvoie, oups, je vous vois !
Tout au long de nos vies nous sommes amenés à faire des choix.
Les uns s'aplatiront et zigzagueront telle une anguille au miroir double face, d'autres préfèreront garder la tête haute, fidèles à ce qu'ils sont et aux valeurs qu'ils tiennent.
Respect et affection s'obtiennent rarement en jouant un rôle. Tôt ou tard les lumières s'éteignent, “Princesse sourire” redevient vite “Triste Cendrillon”.
Conclusion ?
Rime “souvent’ toujours” avec déception, voire désillusion.
En ce qui me concerne, je maintiens ma ligne de mire :
garder la tête haute, regard droit devant “MOI”, toujours face à “TOI ” mon miroir n'a qu'un reflet, & pour tout dire, je me tiens loin des serpents…
depuis hier je le tiens enfin entre mes petites mains, je ne m’en lasse pas. Alex Beaupain a su me porter, m’emporter, m’enrouler, m’envelopper, me charmer, dans un univers, son univers que j’aime tant, découvert il y a peu pourtant.
S’il est un bijou dont il faut apprécier toutes les facettes, tels des éclats de diamants qui savent ' toucher couler ' pile coté cœur, c’est bien celui-ci.
L’intégralité des titres me plaisent sans exception aucune, mais c’est vrai qu’il en ressort un qui me prend au plus profond, sans doute fait-il résonner des sentiments’émotion… il m’a mené hier soir en boucle jusque tard bien tard dans la nuit… je n’arrivais plus à faire “ le Clic sur le Stop ” de fin.