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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
31 juillet 2012

J'ai ouvert le livre...

couple-livre

J’ai ouvert le livre,
il manquait des pages,
je ne comprenais pas,
j’ai pris mon courage.

 

 

J’aurais voulu dire,
ou bien lui écrire,
ce qui ne se dit pas.

 

  Et page après page,
j’ai relu l’histoire,
commencé l’voyage.


Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.

Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » 'continu...


L’artiste est modeste,
et vers l’inconnu,
il parle et avance,
rencontres imprévues.

Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.

Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe »'continu...

Apparaît parfois,
des maux, désespoir,
à moins que ce soit,
des mots, des espoirs…

Dans ce monde en crise,
il suit et poursuit,
la douceur de ceux,
qui le font rêver,
la douceur d’une vraie
d’une belle amitié.

Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe » et il reste.

Sans savoir pour qui,
sans savoir pourquoi,
il « griffe »' continu...

b5swlopw © Texte  Petit Roseau - Nathalie K

 Librement inspiré par « Une sottise » de Nilda Fernandez

 

© Photo sur site

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27 juillet 2012

La leçon de piano...

 La leçon de piano

J'ai beaucoup aimé le film, la musique n'en parlons pas, j'ai acheté l'album il y a de nombreuses années afin d'avoir aussi tous les thèmes.

 

Juste une seconde,
fermez les yeux et faites comme moi,
écoutez...

 

***Sans oublier la version magique à la guitare (...) de mon ami Jean-louis

 

Jean Louis | Myspace Vidéo

19 juillet 2012

Un secret vieux de mille ans...

Marre de lire des traductions, je fais ma tête de mule et je sélectionne systématiquement ou presque, des auteurs français. Frédéric Lenoir et Violette Cabesos m’ont transporté dans un univers que j’ai beaucoup aimé. 

Entre passé et présent, sur des lieux où les pierres, l’histoire et le surnaturel se mélangent à merveille.

Si vous êtes amateur de Thriller historique, de quoi vous délecter avec « La Promesse de l’ange »


Je vous propose de découvrir les auteurs en les écoutant :

Frédéric Lenoir     & VioletteCabesos 

interview.

 

couvfrelenoir


Sous la crypte du Mont Saint Michel, un secret vieux de mille ans…

Rocher battu par les tempêtes, lieu de cultes primitifs sanctifié par les premiers chrétiens, le  Mont Saint Michel est loin  d’avoir révélé  tous ses secrets.

Au début du XI° siècle les bâtisseurs des cathédrales y érigèrent  en l’honneur de l’Archange, prince des armées célestes et conducteur des âmes dans l’au-delà, une grande abbaye  romane.

Mille ans plus tard, une jeune archéologue passionnée par le  Moyen Age se retrouve prisonnière d’une énigme où le passé et le présent se rejoignent  étrangement. Meurtres inexpliqués, amours périlleuses, secrets millénaires... sur le chemin du temps, de la passion, de l'absolu, la quête de Johanna la conduit inexorablement aux frontières d'un monde dont on ne revient pas indemne.

Roman initiatique, thriller métaphysique, un suspense érudit et fascinant de Violette Cabesos et Frédéric Lenoir.

 Ω Ω Ω

J'ai bien envie de poursuivre avec « La Parole perdue »...

 

15 juillet 2012

Et si j’écrivais un peu… le Mexique ?

Paul s’était évaporé dans la nature. Je me rendais compte que je n’avais pas bougé le petit doigt pour le retenir. Vers quel pays, quel port avait-il dirigé ses pas ?

 Ω Ω Ω

Je me retrouvais seule dans cette chambre d’hôtel à écouter cette musique mariachi, vague souvenir d’une adolescence trépidante et mouvementée.

 

 

 

 

 

 

Cette époque depuis longtemps révolue me semblait à la fois si proche et si lointaine. Le ronron du ventilo tournait à plein régime, il m’empêchait de sombrer dans un sommeil que j’aurais voulu éternel.

Trois coups légers me firent sursauter.

Inquiète, je me levai sans grande conviction. Personne ne savait que j’étais dans ce pays où je ne serais jamais au grand jamais venue me perdre s’il n’y avait eu Paul.

- Oui !

A peine avais-je ouvert la porte, je sentis une main se plaquer sur mon visage, ma bouche, une voix d’homme me susurra à l’oreille d’un air menaçant :

- Ne bouge pas ou j’te crève ! Dis-moi où ton mec a planqué les papiers et le pognon !

Mon sang ne fit qu’un tour, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser.

- Quoi ?! Non mais vous êtes cinglé ! Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Vous vous trompez de personne…

- Tu vois ce couteau et ce colt bellissima, si tu n’veux pas que je m’en serve, il vaut mieux que tu allonges tout ce que tu sais et rapidos ! Comprendes ?

- Quel papier ?

- Ne me dit pas que ce con de Paul ne t’a pas tenu au courant de son petit business ! Comme si tu ne connaissais pas son rôle d’agent double pour le gouvernement ?

Mes jambes étaient en coton, je tombai tremblante sur le bord du lit.

- Non… rien !

L’inconnu qui empestait le cigarillo, avait une voix nasillarde, un regard d’acier. Il se dirigea alors vers la sortie sans piper mot. D’un demi-tour sec, il lança :

- Tache de te renseigner et de le recontacter, sinon… son geste significatif ne faisait aucun doute quant au sort qu’il me réservait. Il n’hésiterait pas à me tuer.

  Ω Ω Ω

J’étais sonnée.

Dans quel merdier Paul s’était encore fourré ? Agent double, j’aurais tout entendu ! Qu’est ce que j’allais faire à présent ? Je comprenais mieux sa disparition incompréhensible et soudaine.

Me laisser seule, en plein Mexique, sachant tout juste tenir une conversation ! Heureusement j’avais mon passeport, je n’allais pas stagner dans ce pays où je risquais à tout moment me faire égorger. Mais au fait, où était-il ? Un doute un seul me serra la gorge. Dans un élan, je me jetai pour vérifier notre planque.

Rien !

Une fois encore, je m’écroulai, anéantie. Seule, avec tout juste quelques pesos de touriste, un tueur à mes trousses, j’étais foutue. Dans un dernier sursaut, je vis mon portable clignoter à l’image d’un phare dans la nuit. Un message laconique de … Paul !

« Lucie, je sais je suis un con, inconscient. Ne t’inquiète pas, je vais te sortir de ce guêpier. Plus d’explications bientôt. Taime toujours et encore. Paul »

Quel imbécile ! Il pensait peut-être que ce texto allait agir comme un tranquillisant. J’étais tellement énervée que j’envoyais valdinguer tout ce qui passait à ma portée. En larmes, je me jetai en travers du lit, seul et unique refuge dans cette chambre qui me paraissait de plus en plus sordide.

Une fois calmée, je composai le numéro de Paul, priant tous les Dieux pour qu’il réponde.

Cinq sonneries, son répondeur, sa voix… curieusement et malgré mon désespoir, je me sentis apaisée. C’est idiot comme parfois, quelques mots banals vous font reprendre le contrôle dans des situations extrêmes.

Mais au fait, le contrôle de quoi ?

A cette heure, le mystère reste entier au bout de ce message.

 Ω Ω Ω

- Pssst ! Lucie !

- Heuuu, oui, quoi… Paul c’est toi ?! Espèce d’infâme pourriture, saleté, sale bête, mais pourquoi m’as-tu fait ça ?

- Ne perds pas de temps, viens ! Rassemble un minimum d’affaire, les passeports je m’en charge, nous repartons pour la France.

- Ça ne t’étouffe pas ?

- Je n’ai pas le temps de t’expliquer.

Pendant  que Paul s’agitait, balançant en vrac quelques affaires de Lucie, elle de son côté faisait sa tête de mule. Il finit par l’attraper brusquement en l’empoignant et la poussant vers l’extérieur.

 Ω Ω Ω

Je sais qu’elle n’a pas tort, je n’aurais jamais dû l’entraîner dans cette histoire. Quand j’ai accepté de venir en sous-marins à Ensenada, je devais être seul. Premières règles de sécurité pour ne pas se faire repérer : téléphoner que pour les urgences, se tenir à tel endroit à telle heure selon un plan bien établi.

Je n’avais pas prévu cet attachement, le besoin que Lucie soit près de moi en permanence. Je savais  que j’allais passer un mauvais quart d’heure quand Diego allait apprendre l’entorse au programme, la réunion du conseil allait être houleuse.

J’avais bien fait de graisser la patte du groom de l’entrée. Avec sa mine blafarde et son œil fermé, il avait bonne oreille. Sa rapidité à me joindre lorsqu’il avait vu Carmino Gonzalvez entrer dans l’hôtel, demander la chambre « 8 », il avait eu une judicieuse idée. La première main de Mattéo en personne, prouvait que nous avions touché juste en subtilisant ces bordereaux numérotés. Ils correspondaient tous à un coffre différent. Leur contenu permettrait au groupuscule du « Soleil Noir » d’ouvrir la porte maîtresse.

 Ω Ω Ω

- Ça ne te suffit pas de me mêler à tes histoires, il faut en plus que tu me fasses mal ! Je me demande encore ce qu’il m’a pris de te suivre. J’imaginais que tu étais « un peu » amoureux… même pas ! Si je comprends bien, j’ai servi d’appât.

- Tais-toi Lucie, tu ne sais pas de quoi tu parles !

- J’aimerais bien que tu me l’expliques… je connaissais le lieutenant Paul Stalano de la SRPJ de Marseille, mais pas l’agent secret !

- Heum, heummm…

- C’est tout ?

- Oui (…) nous arrivons à l’aéroport. Puisque tu veux en savoir plus, nous allons jusqu’à Guadalajara,

 

77529365_o

Photo sur Site

 

puis, nous prenons un hélico pour nous rendre à Corte. Là, tu seras obligée de rester pour ta sécurité.

- Merci de ta sollicitude et de m’informer ! Des vacances de rêve… c’est bien ça que tu m’avais promis ? Et, je pourrais retrouver mon appart’ quand ?

- Je ne sais pas encore. Tout dépend de la suite des évènements, et de ce que le conseil décidera.

 Ω Ω Ω


Je ne savais vraiment pas dans quoi Paul avait mis les pieds, je comprenais qu’il n’avait pas prévu l’écharde que j’allais être pour lui.

J’ai toujours eu une vie relativement paisible, avoir croisé la route de Paul avait tout changé. Il me répétait souvent que les contraires s’attirent, j’avais bien envie de le piquer aujourd’hui en lui disant :

- Jusqu’à un certain point !

Lorsque j’avais croisé la première fois son regard de braise, son air moqueur et fier, malgré les encouragements de Claire à aller vers Paul, j’avais consciencieusement passé la soirée à l’ignorer.  Pourtant, lorsque son attention se posait sur moi, je sentais à intervalles réguliers une brûlure sur ma nuque. Ce n’est que bien plus tard, alors que je m’étais éloignée de cette agitation mondaine, que Paul s’était trouvé sur mon chemin.

- Un long moment que je vous observe. Vous mentez très mal !

- Je mens ?

- Je ne vous ai rien fait, même pas un semblant de drague, et vous faites mine de m’ignorer comme si j’étais une « croûte » de mauvais goût.

- C’est votre définition de la femme fausse… ne serait-elle pas tout simplement méfiante ? Que dois-je faire pour être la femme parfaite ?

- Accepter de partir d’ici et venir profiter de la vue magnifique sur la mer que j’ai chez moi. J’ai un excellent Porto, si ça vous dit ?

- C’est ce qui s’appelle ne pas douter de soi ! Un bon café fera l’affaire…

- J’ai ça aussi en magasin.

Paul m’avait pris la main, j’avais compris à cet instant précis, que mon destin ne se jouerait plus sur le même tempo.

 Ω Ω Ω

Nous étions installés dans l’avion depuis quelques minutes, j’étais fébrile. Ne pas entendre parler Paul, lui qui pouvait passer des nuits entières à confier tout ce qui le  hantait parfois, me déstabilisait. Je savais que nous avions à effectuer quelques heures de vol, la nuit avait été courte, je glissai dans un sommeil agité.

 Ω Ω Ω

Elle était belle Lucie quand elle se laissait aller. Combien d’heures avais-je passé à la regarder dormir ? Entre femme et enfant, ado & femme fatale. C’était une sacrée rebelle qui n’avait jamais accepté que quelqu’un la dirige. Imprévisible tant dans ses colères que dans ses silences, elle pouvait être d’une douceur et d’une tendresse infinie.

Depuis la mort de ma femme, je n’avais plus regardé personne. A ce jour, je ne sais toujours pas quel avait été le déclencheur pour que mon cœur se remette à battre pour quelqu’un. Lucie était physiquement à l’opposé de Graziella, nous n’avions rien en commun. Seuls nos sales caractères, nos regards fiers qui ne baissaient jamais la garde, un sens de l’observation et de la curiosité, nous avaient fait avancer et continuer ensemble. Notre première nuit d’amour avait été une véritable révolution, une révélation tant pour elle que pour moi. L’accord parfait entre un homme et une femme que tout aurait dû séparer.

 Ω Ω Ω

Le tremblement de l’appareil me fit augurer l’atterrissage à venir.

- Lucie ! Lucie ! Réveilles-toi, nous sommes arrivés.

- Huuuum…pas trop tôt ! Ton autre « carrosse ailé » nous attend ?

- Je vois l’hélico. Il ne faut pas perdre de temps ici.

- J’ai bien compris.

- Plus vite nous serons arrivés à Corte, plus rapidement nous serons en sécurité.

- De toute façon je n’ai pas mon mot à dire …

- Moi si… je t’aime !
 

© Texte (13 & 14 juillet 2012)
Petit Roseau - Nathalie K

 

15 juillet 2012

Je suis ici et là...

De temps à autre je déposerai quelques mots sur Lylie cartomancie. A l'occasion, et/ou par curiosité, si vous voulez me lire.

Ce sera une vision très personnelle de ce monde qui attire, fait peur, interroge, peu importe. Un journal « Au-delà du réel », une photographie de mes pensées de l'instant. (un lien direct est sur la colonne de droite)

 

tetierelylcart2012

 

 

*** Du plus loin que je me souvienne, certains contes de mon enfance parlaient de sorcières vilaines  aux cheveux roux [lire la suite ...]

 

 

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9 juillet 2012

Los sentimientos fuertes de Nilda...

Il y a de nombreuses années que je suis et me laisse porter par cette voix si particulière, qui,  si l’on n’y prend pas garde, vous enveloppe d’un voile de douceur sensuelle.

A la fois nostalgique, romantique, entre amour et sentiments, Nilda Fernandez me fait voyager au travers du temps et de son histoire ;  je ressens à chaque note cette fragilité, sensibilité qui le caractérise et qui me fait l’aimer.

Il sait me toucher pile côté cœur…

Je vous invite à l’écouter présenter son album et découvrir cette superbe chanson « Les sentiments forts », impossible de résister.

Les mots, la voix, la musique, j’aime, j’aime…

 

Les sentiments forts

 J'aime au bout de tes doigts
tes ongles qui bougent
j'aime au bout de tes doigts
tout ce qu'ils touchent

J'en ai tellement besoin
que j'en suis à me dire
j’aime au bout de tes mains
mon avenir… 

 Vive les sentiments forts
L'amour plus fort que la mort
Vive l'union de l'âme et du corps
Vive les sentiments forts

J'aime autour de tes yeux
Les ombres qui passent
J'aime autour de tes yeux
Tout ce qu'ils cachent

J'en ai tellement rêvé
que j’en suis à me dire
J'aime autour de tes yeux ton avenir…

Vive les sentiments chauds
l'amour plus haut qu'un drapeau
vive l'union du feu et de l'eau

vive les sentiments forts
l’amour plus fort que la mort
Vive l’union de l’âme et du corps….

j'aime au bout de mes doigts
tes lèvres si rouges
j'aime au bout de mes doigts
tout ce qu'ils touchent

Vive les sentiments doux,
l'amour qui tend l’autre joue
Vive l’union du sage et du fou
Vive les sentiments forts
l’amour plus fort que la mort
Vive l’union de l’âme et du corps…

Vive les sentiments forts…

Nilda Fernandez
 

 

Raconte Nilda, j'écoute...

 

 

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