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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
29 avril 2019

~ J’ai tant besoin de toi ~

Vais-je donc mourir chaque jour un peu plus.

Je ne supporte plus cette absence de chair, cette absence de corps, sans le parfum de ta peau, l’étreinte de tes bras. J’ai beau essayer, faire comme si, je n’y arrive plus, je n’y arrive pas.

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Trois heures cinq du mat, tu vois, je ne dors pas et ce n’est pas de moi, je pense encore à toi. Qui des deux arrivera à briser nos travers et nos chaînes, pourra nous délivrer de cette séparation sans violence et sans haine.


J’ai tant besoin de toi, je crois bien que je t’aime.
Non ! Ça, j’en suis certaine…

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© Texte    Nathalie K

29 avril 2019 ~ 03 : 15

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17 avril 2019

~ J’ai décidé d’être heureuse ~

Tant pis pour moi,
tant pis pour toi,
moi je suis campagne,
toi tu es ville.

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Comme le soleil ne croise la lune,
nous ne nous rencontrerons jamais.

Ce n’est pas ma faute,
ce n’est pas la tienne.

Seul un miracle,
creux de hasard,
des points marqués au fond du ciel feront bouger nos lignes d’amour.

J’ai décidé d’être heureuse.

Je ne veux plus être triste d’attente.
Juste garder ce qui est à ma portée, laisser partir mes illusions.

De la vraie vie, faire un bouquet.


Les espoirs sont des perles de rosée sur le fil du matin.
Le printemps de jour les fait fondre dans le décor, ils disparaissent avec le temps.

Mon cher amour,
soit heureux,
j’essayerais de l’être aussi ‘un peu’ ...

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© Texte    Nathalie K
13 avril 2019 ~ 11:37

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6 avril 2019

~ Au plus profond de ma nuit noire ~

Nous faisons tous plus ou moins semblant.
Nous tournons, nous retournons dans notre microcosme, à l’image de fourmis qui s’agitent dans une fourmilière. Occuper l’espace, être présent de toutes les manières, prouver au monde entier nôtre existence.

Je fais partie de ce va-et-vient des temps modernes.

S’agripper au train en marche, surtout ne jamais décrocher son wagon de la file au risque de disparaître aux yeux de la foule passante. Celle qui ne se voit pas, ne s’entend et ne se touche pas.

Une infime parcelle de ce monde arrive à s’extraire et faire le pas de côté. Quelques privilégiés se vantent de ne pas se mélanger. Propriétaires de petites coupures épaisses, héritiers de comptes écus sonnants et trébuchants.

Moi,
je te parle d’amour, de ciel, de couleurs, de lumière, de fleurs, du jour, de la nuit, soleil ou lune, étoiles et battements de cœur, parce qu’écrire me fait du bien, les mots, antidote au venin de ma vie. Oh, elle n’est pas pire pas mieux que le tout un chacun, juste un peu plus douloureuse. Cicatrices anciennes, récentes, qui laissent certains jours quelques traces plus visibles. Pour les atténuer, je préfère te parler de pluie, du temps, me perdre ou me noyer dans la beauté des autres.

Quelques instants de répit, c’est toujours ça de pris sur ma mélancolie.

Le comble dans tout cela, c’est qu’ils pensent que ma vie est belle, parce qu’au-delà du miroir, celui que tu ne vois pas, celui que je ne raconte pas, je ris. Souvent, régulièrement, pour un oui, pour un non, pour un rien. Mon noir à l’âme a besoin de cette échappatoire, cette andrône invisible, c’est affaire d’équilibre.

Toi ou toi, tu crois que je m’amuse, je joue un « rôle théâtre » afin de me démarquer. A vrai dire, j’en viens à me demander si tu n’as pas raison.

Malheureusement vois-tu, je n’ai pas le profil.

Hier,
la petite m’a dit « mon dieu que vous faites jeune »… j’aurais voulu la croire, ma tête, elle, hurlait « mais tu te fous de moi ! » Telle une provocation ou bien pour m’emmerder, trois fois la damoiselle me l’a répétée.

Je me suis tue, j’ai souri.

Les prisons ne se trouvent pas toujours là où l’on imagine. Il suffit de si peu pour déposer la première pierre à l’édifice. Les jours avancent et font des fils d’années. Tu t’aperçois alors que cette liberté rêvée a comme l’horizon.

Cher amour je t’envie.

Tu peux te retourner, tu sais ce que tu as fait. Le travail accompli, le plaisir que tu as pris, le sentiment profond de ne pas avoir été qu’un acteur du grand vide.

Mon scénario perso a été agité, compliqué, il m’a usé de larmes, d’inquiétudes, de peur, de fatigue, de tout. Mais en définitive, le bonheur, le vrai, celui qui te pousse le matin à te lever, te coucher heureux parfois même content, je ne m’en souviens plus. À peine un souvenir, un halo transparent, perdu dans le brouillard de ma jeunesse fanée.

Tu comprends maintenant pourquoi je suis ce train.

Il ne mène nulle part, j’en suis bien trop consciente. Il est pour moi un filtre, ne pas être un déchet dont on finira tôt ou tard par se débarrasser sans autre forme de procès, en disant « allez hop, du balai ! »

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© Texte    Nathalie K
30 mars 2019 ~ 00:45

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6 avril 2019

~ Si je t’avais croisé, me serais-je cachée ? ~

Devais-je avoir honte de répéter les mêmes mots quand je t’aime…

Ils viennent seuls, sans prévenir, sans réfléchir, je les écris, une ritournelle chantonne au rythme de mes émotions, tempo de mon cœur qui bat calme ou désordonné.

Au fil des jours du temps, je suis avec délice les méandres de tes silencieuses et secrètes promenades.

Dans tes pas, je suis.
Avec tes pensées, je t’accompagne.

Au gré de tes ballades nostalgiques, romantiques, mélancoliques et voyageuses, j’écoute respirer le vent qui s’infiltre, se faufile à l’intérieur des coursives de tes labyrinthes inconnus.

Si tu m’avais croisée,
m’aurais-tu reconnue ?

Je n’en suis pas certaine.

Et si tu m’avais lue,
m’aurais-tu reconnue ?

Peut-être, sans aucune certitude.

Si je t’avais croisé,
me serais-je cachée ?

Sans doute, véritable animal qu’il faut apprivoiser.

Si je t’avais entendu,
t’aurais-je reconnu ?

Oh oui, et ça, j’en suis certaine.

Mais dis-moi, dis-moi donc,
mais où te caches-tu ?

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© Texte    Nathalie K
27 mars 2019 ~ 00:50

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