♪ “ Mon ” démon d’Amour préféré 🐍
Ange ou Démon
tout dépend des jours
quoi qu'il en soit
amour toujours...
Ange ou Démon
tout dépend des jours
quoi qu'il en soit
amour toujours...
Cher Amour, j’ai laissé passer la vague.
À bien y réfléchir, ce rideau qui volète au vent des jours, n’est qu’un voile bruyant qui ne protège de rien. Il claque et cache le paysage, pas tout à fait tout noir, pas tout à fait tout blanc, à peine un noir et blanc.
Vers toi, mes pensées courent toujours.
J’ai bien reçu ton signe.
Cette griffe transparente, invisible pour eux, si marquante pour nous. Elle sait si bien me dire « la vie est toujours là, non, je ne t’oublie pas ».
C’est vrai.
Il y a tant de temps que je pose ma prose en dégradés moroses. Les belles couleurs de rouge, de rose, de violet ou bleu ciel en panel d’Arc-en-ciel, me semblent si lointaines. Sans doute un mauvais mage qui s’est trompé de terre. Son esprit noir et triste m’a imposé son « capture gaité », en faisant disparaître, d’un claquement de doigt, mon si doux « attrape rêves ». Certes, il n’a pu s’emparer du seul trésor qu’il me reste. Mon cœur battant vers le tien, ton cœur en écho vers le mien, nos liens bien trop serrés, arrimés, attachés, ne faisant qu’un.
Peu importe le fond, peu importe la manière, ne te laisse jamais au grand jamais berner par tous ceux qui voudraient nous séparer.
“ Et si un jour tu doutes
rappelle-toi
souviens-toi
un jour, je t’ai dit
un jour, j’ai écrit…”
© Texte & photo Nathalie K.
Quand le langage se met en travers de la compréhension mieux vaut se taire.
Je ne sais si c’est moi, je ne sais si c’est toi, une chose est sûre, on ne se comprend plus, on ne se comprend pas.
Trop de monde autour, trop de regards là-bas. S’éloigner de la foule, choisir le calme du toi et moi, la solitude du « juste moi ».
Tant pis pour nous, tant pis pour moi, de toute façon tu dis être mieux sans mon « pia-pia ».
Est-ce-bien ça ?
“ Tu as raison,
je n’ai pas tort,
laissons la suite
à notre sort. ”
© Texte Nathalie K.
Mon amour, ne me demande pas de suivre les mots mâchés que l’on écrit ce jour-là. Je peux dire, répéter, hurler, chuchoter, murmurer, souffler que je t’aime en bis répétita. Un jour, deux jours, toujours des mots d’amour.
Avec la vie à contre temps, à contre chant, j’ai besoin d’un contre poids, un contre toi. Hélas, tu n’es pas souvent là, je crois finalement que tu fais tout pour ça.
Je ne sais si mes jours rejoindront tes nuits, mes images tes voyages, mes sourires tes colères, mes larmes tes réponses. Une seule certitude, mes mains savent toujours trouver, toucher les tiennes, peu importe l’instant, l’endroit. À l’inverse, je sais que ton chemin vers moi est tracé, gravé depuis tant et tant d’années.
“Aurons-nous seulement le temps de ne plus nous dissocier ?
Être ensemble à l’infini, conjuguant simplement le verbe aimer.”
Ce sera les vœux que je « nous » souhaite.
À toi.
© Texte & photo Nathalie K.
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierre d'étoile sur les rochers
Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l'eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire...
Daniel Balavoine
Il était une fois, l’histoire d’un petit sapin de Noël qui voulait voir du pays.
“ Petit Sapin ” se disait qu’il ferait sensation et aurait peut-être plus d’amis s’il améliorait son « costume » vert’triste des jours. Il se mit alors en quête de le parer de diamants étincelants, sans oublier, évidemment, sa belle étoile brillante & magique des nuits.
Après avoir fouiné, fouillé, détourné tout au fond des malles de son quartier pour trouver une valise, “ Petit Sapin ” finit par s’envoler.
Au fur et à mesure qu’il avançait, “ Petit Sapin ” s’extasiait de toutes les belles lumières qu’il apercevait.
C’est en bleu que je le vis apparaître, il y a tout juste quelques matins alors que la nuit était encore là…
© Texte & photo Nathalie K.
Les gens qui ont la science infuse m’emmerdent !
Que ce soit clair.
Les “ je je je ” à la queue leu leu me mettent sérieusement en colère !
Que ce soit clair.
Que ça vous plaise ou pas c’est comme ça !
Que ce soit clair.
Les ronds de cul, les ronds d’orgueil, les ronds de mots, très peu pour moi, je suis allergique, c’est symptomatique, ça me fait fuir et même m’enfuir.
Que ce soit clair.
Serrer les dents pour ne pas hurler, passer, ignorer sans rien montrer, ça désolé, je ne sais pas faire.
Que ce soit clair.
“ La simplicité, être vrai, un point c’est tout !
Que ce soit clair. ”
© Texte Nathalie K.
En ce temps de tempête où seule la pluie parle, il me plaît de rêver à partir vers de lointaines contrées. Toi, tu vis ta vie, je vis la mienne, chacun dans son bocage, chacun dans son rouage. Les jours passent, s’étirant de plus en plus « courtement ». De mon plus mauvais œil je vois arriver décembre, ses tambours, ses trompettes, il commence déjà à annoncer les fêtes. Victuailles, dépenses, déballages, emballages, tout ce qui me fait horreur depuis bien trop longtemps, et tant pis si à ce moment-là le monde est très content.
Je suis fatiguée de faire toujours semblant.
Je souris, j’ fais comme si, je prends des raccourcis, j’évite, pour finir par me taire. Tu te rends compte que de toutes les manières c’est la seule chose de mieux que tu as à faire. Oh, ne t’imagine pas que je ne pense pas ! Si je devais étaler tout ce qui me fait rire ou m’énerver, il y en aurait sans doute pour des années, ça n’intéresse personne.
Et voilà comme la routine s’installe.
Un quotidien pluvieux, brumeux, même pas venteux, qui me donne envie de hurler et qui pourtant ronronne, tel un chat au coin du feu quand tout va pour le mieux.
© Texte Nathalie K.
La manipulatrice sait pertinemment que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. C’est donc toute mielleuse qu’elle approche ses proies. À coup de sourires & de regards en coin, ses atouts en avant, ses arrières remontés, elle avance… telle une anguille, se faufilant habilement dans les couloirs qui la feront briller. L’appât des projecteurs la fait jouir si fort, qu’elle tuera père & mère pour continuer le spectacle. Être « milieu » de terrain, un « milieu » dans la foule, c’est pourtant ce qu’elle est depuis tellement d’années, vraiment conne à pleurer.
Mais qu’à cela ne tienne, pour rien au monde Lena renoncera.
C’est là mon ange, que tu plonges, les deux bras en avant, la tête la première. Toi qui cherches depuis si longtemps, allier ton métier qui te prend tout ton temps, tout en trouvant l’amour, le grand, le vrai, celui qui se pose, s’installe, comme un bleu, tu te fais piéger. Je pensais que tu savais, que tu étais un « grand ». L’esprit moins tête en l’air face aux mantes religieuses, ces faux culs aguicheuses, qui t’aiment à moitié pour mieux te mettre à mort.
Tu me dis : je suis un mec, c’est « un coup » en passant !
Et même si je ne te crois pas, nul doute tu as raison, c’est humain… et même si à la fin ça ne t’apportera rien qu’un même lendemain. Mais, il y a un mais… Lena te fera du mal plus qu’une « de passage », garde ta dignité tant qu’il est encore temps, tu sais c’est important plus que tu ne le penses.
“ Le pire dans tout ça,
c’est qu’elle réussira…
et moi,
je ne serais plus là... ”
© Texte Nathalie K.
Tu ne me dis pas tout…
tes silences
tes absences
disparitions soudaines
plus de sang dans mes veines.
Tu laisses sur ton sillage
quelques points
une virgule
quelques flashs imprévus
impromptus
à peine un aperçu
un éclair de ta vie.
Mais après tout qui sait
où se situe ta vie ?
Tu ne dis jamais rien.
Que suis-je donc pour toi ?
Un simple tout et rien
sans doute un « simple rien »
fantaisie de passage
ondulantes images
de quelques souvenirs.
Ici le soleil brille, les couleurs de l’automne peinent à se montrer. Apparaît quelquefois, de minuscules tâches toutes disséminées. Un peu de rouge ici, quelques feuilles jaunes par là. Mon ciel « brumatinal » se donne bien du mal à s’éclaircir au loin. Seul le vent balaie tout. De son souffle puissant, il change le paysage. Quand très tôt aux aurores il laisse juste après lui, le début d’un bleu ciel, dentelles de feuilles noires toutes en contre-jour.
Je les entends clairement tous tes éclats de rire. S’ils sont heureux tant mieux, s’ils sont moqueurs tant pis. La distance, le temps, tes amis, la fatigue, finiront par tuer tous tes sentiments forts.
Ai-je donc tout rêvé, plané, imaginé ?
Régulièrement le chant du vent m’attire & me donne envie de le suivre. Qu’on le désire, qu’on le déteste, lui, poursuit seul sa route, il est & il s’impose, sans se préoccuper & même sans chercher.
Hier, ou bien non, avant-hier, il m’a soufflé ces mots :
« Arrête donc petite, le cours de tes pensées. Tôt ou tard tu verras, les pièces du puzzle seront toutes assemblées. Une main est le lien qui fermera cette page. Un chapitre se termine, un nouveau va s’ouvrir. Prépare-toi ma belle, le tempo va changer. Le bonheur n’est pas loin, l’Amour en Ouverture, l’Amour en Couverture. Pas au bout de tes peines, il n’est pas simple de savoir l’apprivoiser, & ne compte pas sur moi pour venir t’expliquer. »
Le seul message alors, qu’il a voulu me laisser, c’est qu’Amour était près.
« Prêt à se planter juste là, sur ce cœur qui te fait tant parler »
Silencieuse, interdite, je l’ai bien regardé.
« Grand Vent ce n’est pas vrai, je suis bien trop cachée ! »
« Laisse faire le Temps, il a de l’expérience,
c’est un excellent guide pour les amours cachés »
© Texte & photos Nathalie K.
Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.
Accoudé au comptoir
tu l’as juste aperçue
à peine entrevue
elle s’est penchée vers toi
puis elle a disparu.
Quand elle est revenue
tu l’as vite reconnue
en fait, était ce bien elle
tu ne sais pas tu ne sais plus.
Tu lui as dit tant de fois
ta vie n’est pas là-bas
mais ici, viens chez moi.
Quand elle t’a dit : ok !
comme un con tu es resté.
Et puis tu as réagi
la belle s’était enfuie.
En colère, énervé
tu t’es mis à hurler.
Bousculant quelques-uns
renversant quelques autres
tu as claqué la porte
& puis tu as couru
un peu dans tous les sens
& même à contre’sens.
Dévasté & sonné
surtout las, épuisé
cavalier aux yeux sombres
tu t’es laissé tomber.
Quelques larmes ont glissé
sillon à peine visible
d’un cœur si fort
si fort & si sensible.
Dans ton cou
souffle tiède
t’en vas pas, je suis là
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas.
Cette fois tu savais
c’était elle pas une autre.
Le temps avait passé
pour toi pour elle
idem de sentiments
rien n’était effacé.
Tu l’avais tant pensé
répété, supposé
ce véritable “ Taime ”
tout en forme de AIME
qu’à la fin tu doutais
c’était presque de la HAINE.
A présent « seul » fini
tout commence ici
Te souviens-tu Amour
« suspendu à mes mots
attaché à mes lèvres »
Ce soir tu as mon cœur’accord
ce soir tu as mon corps’acœur
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas
maintenant serre-moi.
Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
tu souris
elle t’embrasse
elle sourit
tu l’enlaces
Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.
© Texte Nathalie K.
A tort ou à raison
ils s’étaient tous donné le mot.
Au même moment
au même instant
comme ça
d’un claquement de doigt.
Bon ou mauvais
c’était un fait constaté.
Les jours passaient
le point final grandissait
sans que je comprenne les raisons
de ce revers subit et sans explication.
Malentendu,
mot de trop,
ras le bol,
le chemin en ces lieux était devenu banni,
marqué d’une croix invisible.
- Surtout n’approchez pas & attention danger !
Je me doutais qu’un chat mesquin était à l’origine.
C’était sans compter mon « soleil » qui brillait haut & fort,
juste là, au zénith,
regonflant mes pensées
balayant net le noir.
Personne n’est à l’abri de l’effet boomerang
tôt ou tard, tout finit par s’inverser
le Yin et le Yang
Ma mémoire est ainsi,
elle ne défaille jamais
quand il s’agit de justice,
ou plutôt d’injustice.
Tant pis pour eux,
tant pis pour moi
les mots continueront sans eux & sans toi.
© Texte & photo Nathalie K.
Tu gardes tout en toi
Pourtant faire confiance prend parfois beaucoup plus d’importance que tu ne le crois.
Une seule personne suffit à faire entrer le soleil.
S’étendre, se répandre à un cœur qui ne connaît que le bonheur ne te t’apportera jamais le doux repos de l’âme.
Tu me demandes pourquoi je suis tant à l’écoute, tout comme un animal, à l’affut, chaque sens en éveil & le corps en déroute. Sans doute aurais-je voulu que l’on soit là pour moi. L’a-t-on été vraiment, ça je n’en suis pas sûre, présences de surface qui ne m’aidaient en rien, frêle rambarde face à des vents violents. Mon sillage, zigzags irréguliers, en pointillés est un rappel griffé d’une partie de ma vie, pincée de mon passé, quelques coups de canif pas encore cicatrisés. Je ne serais jamais toute lisse, à l’image des merveilles d’Alice. Quelques cartes à pique se sont mises en travers. Apparences trompeuses, bleu regard romantique, rouge noir acier intérieur, parfois trop rose vif pour être toujours rose tendre.
Trop seule, trop triste, trop renfermée, trop compliquée, trop tout, tu fais hum hum… je sais !
Solitaire c’est sûr mais je l’ai bien cherchée, je récolte seulement ce que j’ai bien voulu semer pendant de nombreuses années de franches dégringolades. Quand j’ai pu remonter, voulu re’respirer, c’était comme un vertige, rien n’était plus pareil, tout était transformé. Je ne trouvais plus mes marques, mes repères décalés, décadrés, supprimés, déchiquetés, jetés en direction tout droit vers le panier. Les mots mariés, divorcés, séparés, cassés, partis, enfuis, détruits balançaient sur un fil comme des condamnés. Après autant de temps, d’années, je voulais profiter, m’amuser comme avant retrouver tout ceux que j’avais quittés. Douces illusions perdues, on ne retrouve plus ses souvenirs d’enfance ou ceux d’adolescence, voire de grande adolescence.
J’ai donc reconstruit une autre vie, certes bien différente, qui peut surtout surprendre tous ceux qui m’ont connu. Casser un pan de sa vie d’une manière d’une autre, c’est brisé, même si tu veux recoller, rien à faire les fissures sont là, s’infiltrent les courants d’air, les courants d’eau se transforment les jours de mauvais ciel, en immense rivière. Aucun barrage ne peut arrêter son cours, il faut laisser glisser, rouler, s’entortiller, la limpide enchanteresse finit par se tarir, se taire et se calmer.
Les belles paroles ont de l’effet sur toi, ou toi à moins que ça ne soit toi aucun impact sur moi. Rien ni personne n’est venu me prouver que j’avais tort. Seul le lien de l’ailleurs s’est fait vraiment présent, sans que je ne fasse un seul geste pour ça. Conversations étranges, certains diront folie, après tout ils ont raison de dire, pas très normal comme affaire, si ce n’était pas moi, je ne le croirais pas.
Et l’amour dans tout ça ?
De qui me parles-tu, si c’est du grand vois-tu, il est comme l’horizon. On me dit qu’il est deci où même deci de là, qu’il voyage par ici, il se pose par là, ou bien il prend la fuite, il s’en va vite vite. J’ai cru le voir de loin, une fois j’ai bien cru qu’il était à mes portes. Ce n’était qu’un trompe l’œil, et l’on ne me l’a fait pas.
A part ça tout va bien, j’écris au déversoir, personne n’y comprend rien, je me dis tant pis ça ne fait rien.
Je te raconte tout ça, je ne sais pas pourquoi. Un temps en demi-teinte, un vent doux de l’automne où le soleil fredonne un air que le gris des nuages capture et emprisonne. Ne t’inquiète pas tu vois, le tic tac de mes pensées, le tempo de mon cœur continue à battre pour quelques mots en vrac qui sont venus se poser comme ça, tout à trac.
© Texte Nathalie K.
Se faire oublier
Se taire tant qu’il est encore temps
Prendre conscience du ridicule
Des rires qui fusent alors que tu t’écroules
Éliminer tout ce qui te fait mal
Tous ceux qui te font du mal
Ne plus laisser t’envahir de fausses notes
Reprendre l’indépendance de tes pensées
Ne plus chercher à tout prix à te faire aimer
Ta vie est ce qu’elle est
Belle, laide, tout le monde s’en fout, de toi, de tout.
Tes déprimes tu les poses
Tant pis si tu lasses
Tant pis si tu casses
Ta solitude t’accompagne depuis bien plus longtemps
Que tous ces inconnus passants
Tu pensais
Tu voulais
Tu espérais
Tous, à leur manière, se sont servis et t’ont détruit
Tu donnes à l’un, tu donnes à l’autre
Peu importe ton appel
Peu importe ton rappel
C’est toujours « ton » aller
Et jamais « leur » retour
Alors un soir tu claques ta porte
Tu dis maintenant stop ça suffit
Stop regard
Stop écoute
Stop paroles
Stop écrits
Ecrit si, juste ici.
Ici pour qui …
Pour moi
Peut-être pour toi
Mais sans appel
Sans rappel
Juste une ombre
Ombre de mots
Ombre de maux
Ombre qui tombe.
© Texte Nathalie K.
Tout à recommencer
tout est à reconstruire
chaque jour une marche
une pierre posée.
Étrange cet amour,
bulle douce de ouate
qui réchauffe mon âme
qui câline mon cœur.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
Besoin de toi
si fort, si fort et si souvent
presque à chaque instant
le sens tu toi aussi
est-il donc tant présent
son souffle autant puissant.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
Le soleil peut briller
les étoiles scintiller
moi je ne vois que toi
oui je ne veux que toi
je ne vis que par toi
et je mourrai pour toi.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
je l’entends ton silence
je sais ce que tu penses
elle est folle à lier
c’est fini bien fini
je tourne mon regard
elle est toute à jeter.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
Entends-tu donc mon cœur
oui c’est ça c’est bien lui,
il est à tes genoux
il s’est même mis à nu
il crie ou bien supplie.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
Ne te détourne pas
à présent je n’ai plus que toi
peu importe ton passé
peu importe qui tu es
où tu vas
qui tu vois
ne m’abandonne pas
je ne survivrai pas
je n’aime seulement que toi.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
Tu reviens sur tes pas
tu me souris je ne rêve pas
serait-ce donc possible
cet amour qui arrive
celui qui se pose
et même qui s’impose
parfumant tout dans l’air
entourant ces deux êtres
un peu beaucoup blessés
de bleus en ecchymoses.
Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.
“ À toi maintenant de me dire
À toi maintenant de poursuivre…”
© Texte Nathalie K.
Ma lumière ne sera jamais définitivement acquise.
Fragile,
elle apparaît,
disparaît,
d’un simple claquement de doigt.
Intense,
rebelle,
elle scintille,
brille,
vacille,
& peut s’éteindre parfois,
tel un feu dont le vent
d’un coup d’un seul l’abat.
La gloire est un halo puissant qui fait perdre la tête et dire n’importe quoi.
Méfies-toi bien de ça,
le feu ne sera alors
qu’un simple feu de paille,
juste de la poudre aux yeux
qui ne me touche plus,
qui ne me touche pas.
Tant que ta ligne d’amour se nomme
“ simplicité, complicité, affinités ”,
le timide soleil,
de jour
de nuit
te chauffera
au plus profond de toi.
Maintenant tu le sais,
tout est ouvert à “ nous ”
à notre destinée.
Quels chemins prendrons-nous pour enfin nous retrouver ?
Sinueux,
tortueux,
torturés,
apaisés,
impossible à imaginer.
Une clé ouvre une porte,
quelques mots une pensée,
un battement “ cœur de vie ”
pour toi, oui,
seulement pour toi.
“ Si ton regard est là,
prend ma main
tu sauras… ”
© Texte & photo Nathalie K.
Le jour s’enfuit,
le jour s’en va,
le temps se presse,
je ne te vois plus.
J’ai si longtemps pensé à toi,
j’ai si souvent voulu ta voix.
Ai-je rêvé ou bien flotté
je l’ai tant voulu, réalité.
Tapi dans l’ombre
de ma vie,
amour planté,
voilà, juste ici.
Épine fine
blessure profonde
qui ne guérit pas,
tant est vivace
le manque de toi.
On m’a dit :
tout s’efface,
tout se tasse,
tout se lasse,
tout s’en va,
tout se tait.
Ce n’est pas vrai.
Le silence.
Il est grand le silence de toi.
Il est immense le manque de toi.
Il est intense le vide de toi.
Résonance du silence
(sans toi.)
Déchirement du cœur
(sans toi.)
La porte claque.
Cher amour, là je suis sûre que c’est bien toi.
Seul, tu avances, blasé, fatigué, balance ton sac.
Un regard par ici, à moins que ça ne soit là.
“ Dis-moi, quand le silence se pose,
à qui, à quoi tu penses toi ? ”
© Texte & photo Nathalie K.
Un message, même voilé, a le mérite d’être clair, si l’on a l’esprit vif.
Lumière dans la nuit, qui permet d’avancer, sans se tromper.
Hélas, surprise passe,
“ un peu, souvent, parfois, régulièrement ”
par la case déception.
Bon an mal an, refermer la parenthèse encore en suspension, pleine d’interrogation. Poursuivre ce fil effiloché, même s’il est embrouillé, celui dit-on parfois, qui nous lie à la vie, sans faux pas’mal’adresse.
- Tant pis, dit la petite voix.
- Tu t’attendais à quoi ?
- Ridicule.
- Idiote !
- Naïve…
- Grosse bête !
- Toujours sur ton nuage.
- Et elle rêve & elle rêve…
Alors,
“ ridicule ”, baisse bien bas les épaules.
“ idiote ”, se sent encore plus conne.
“ naïve ”, s’imaginait avoir tant & tant vu.
“ grosse bête ”, finira au fond de sa cambrousse.
Sur son nuage, “ rêveuse ” continuera seule son voyage, en chantonnant cet air qui tournera en boucle :
“ Tant pis, tant pis…
la pluie est dans mon cœur,
mais tant pis…
un jour peut-être,
reviendra l’éclaircie. ”
© Texte & photo Nathalie K.