Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
2 décembre 2014

~ Un chat au coin du feu ~

En ce temps de tempête où seule la pluie parle, il me plaît de rêver à partir vers de lointaines contrées. Toi, tu vis ta vie, je vis la mienne, chacun dans son bocage, chacun dans son rouage. Les jours passent, s’étirant de plus en plus « courtement ». De mon plus mauvais œil je vois arriver décembre, ses tambours, ses trompettes, il commence déjà à annoncer les fêtes. Victuailles, dépenses, déballages, emballages, tout ce qui me fait horreur depuis bien trop longtemps, et tant pis si à ce moment-là le monde est très content.

Je suis fatiguée de faire toujours semblant.

Je souris, j’ fais comme si, je prends des raccourcis, j’évite, pour finir par me taire. Tu te rends compte que de toutes  les  manières c’est la seule chose de mieux que tu as à faire. Oh, ne t’imagine pas que je ne pense pas ! Si je devais étaler tout ce qui me fait rire ou m’énerver, il y en aurait sans doute pour des années, ça n’intéresse personne.

Et voilà comme la routine s’installe.

Un quotidien pluvieux, brumeux, même pas venteux, qui me donne envie de hurler et qui pourtant ronronne, tel un chat au coin du feu quand tout va pour le mieux.


fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.

fleurs séparateur

miaou

 

Publicité
Publicité
18 novembre 2014

~ Tant qu’il est encore temps ~

La manipulatrice sait pertinemment que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. C’est donc toute mielleuse qu’elle approche ses proies. À coup de sourires & de regards en coin, ses atouts en avant, ses arrières remontés, elle avance… telle une anguille, se faufilant habilement dans les couloirs qui la feront briller. L’appât des projecteurs la fait jouir si fort, qu’elle tuera père & mère pour continuer le spectacle. Être « milieu » de terrain, un « milieu » dans la foule, c’est pourtant ce qu’elle est depuis tellement d’années, vraiment conne à pleurer.

Mais qu’à cela ne tienne, pour rien au monde Lena renoncera.

C’est là mon ange, que tu plonges, les deux bras en avant, la tête la première. Toi qui cherches depuis si longtemps, allier ton métier qui te prend tout ton temps, tout en trouvant l’amour, le grand, le vrai, celui qui se pose, s’installe, comme un bleu, tu te fais piéger. Je pensais que tu savais, que tu étais un « grand ». L’esprit moins tête en l’air face aux mantes religieuses, ces faux culs aguicheuses, qui t’aiment à moitié pour mieux te mettre à mort.

Tu me dis : je suis un mec, c’est « un coup » en passant !

Et même si je ne te crois pas, nul doute tu as raison, c’est humain… et même si à la fin ça ne t’apportera rien qu’un même lendemain. Mais, il y a un mais… Lena te fera du mal plus qu’une « de passage »,  garde ta dignité tant qu’il est encore temps, tu sais c’est important plus que tu ne le penses.

Le pire dans tout ça,
c’est qu’elle réussira…
et moi,
je ne serais plus là...


fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.  


fleurs séparateur

3

 

26 octobre 2014

໖ Les amours cachés ໖

Tu ne me dis pas tout…

tes silences
tes absences
disparitions soudaines
plus de sang dans mes veines.

Tu laisses sur ton sillage
quelques points
une virgule
quelques flashs imprévus
impromptus
à peine un aperçu
un éclair de ta vie.

Mais après tout qui sait
où se situe ta vie ?

Tu ne dis jamais rien.
Que suis-je donc pour toi ?
Un simple tout et rien
sans doute un « simple rien »
fantaisie de passage
ondulantes images
de quelques souvenirs.

Ici le soleil brille, les couleurs de l’automne peinent à se montrer. Apparaît quelquefois, de minuscules tâches toutes disséminées. Un peu de rouge ici, quelques feuilles jaunes par là. Mon ciel « brumatinal » se donne bien du mal à s’éclaircir au loin. Seul le vent balaie tout. De son souffle puissant, il change le paysage. Quand très tôt aux aurores il laisse juste après lui, le début d’un bleu ciel, dentelles de feuilles noires toutes en contre-jour.

Je les entends clairement tous tes éclats de rire. S’ils sont heureux tant mieux, s’ils sont moqueurs tant pis. La distance, le temps, tes amis, la fatigue, finiront par tuer tous tes sentiments forts.

Ai-je donc tout rêvé, plané, imaginé ?

Régulièrement le chant du vent m’attire & me donne envie de le suivre. Qu’on le désire, qu’on le déteste, lui, poursuit seul sa route, il est & il s’impose, sans se préoccuper & même sans chercher.

Hier, ou bien non, avant-hier, il m’a soufflé ces mots :

« Arrête donc petite, le cours de tes pensées. Tôt ou tard tu verras, les pièces du puzzle seront toutes assemblées. Une main est le lien qui fermera cette page. Un chapitre se termine, un nouveau va s’ouvrir. Prépare-toi ma belle, le tempo va changer. Le bonheur n’est pas loin, l’Amour en Ouverture, l’Amour en Couverture. Pas au bout de tes peines, il n’est pas simple de savoir l’apprivoiser, & ne compte pas sur moi pour venir t’expliquer. »

Le seul message alors, qu’il a voulu me laisser, c’est qu’Amour était près.

 « Prêt à se planter juste là, sur ce cœur qui te fait tant parler »

Silencieuse, interdite, je l’ai bien regardé.

« Grand Vent ce n’est pas vrai, je suis bien trop cachée ! »

 

« Laisse faire le Temps, il a de l’expérience,
c’est un excellent guide pour les amours cachés »


fleurs séparateur© Texte & photos    Nathalie K.  


fleurs séparateur

© Nathalie K_24 octobre 2014_

© Nathalie k 24 octobre 2014_6h59

 

12 octobre 2014

໖ Ce véritable “ Taime ” ໖

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.

Accoudé au comptoir
tu l’as juste aperçue
à peine entrevue
elle s’est penchée vers toi
puis elle a disparu.   

Quand elle est revenue
tu l’as vite reconnue
en fait, était ce bien elle
tu ne sais pas tu ne sais plus.

Tu lui as dit tant de fois
ta vie n’est pas là-bas
mais ici, viens chez moi.
Quand elle t’a dit : ok !
comme un con tu es resté.

Et puis tu as réagi
la belle s’était enfuie.
En colère, énervé
tu t’es mis à hurler.

Bousculant quelques-uns
renversant quelques autres
tu as claqué la porte
& puis tu as couru
un peu dans tous les sens
& même à contre’sens.


Dévasté & sonné
surtout las, épuisé
cavalier aux yeux sombres
tu t’es laissé tomber.

Quelques larmes ont glissé
sillon à peine visible
d’un cœur si fort
si fort & si sensible.

Dans ton cou
souffle tiède
t’en vas pas, je suis là
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas.

Cette fois tu savais
c’était elle pas une autre.
Le temps avait passé
pour toi pour elle
idem de sentiments
rien n’était effacé.

Tu l’avais tant pensé
répété, supposé
ce véritable “ Taime ”
tout en forme de AIME
qu’à la fin tu doutais
c’était presque de la HAINE.

A présent « seul » fini
tout commence ici
Te souviens-tu Amour
« suspendu à mes mots
attaché à mes lèvres »

2

Ce soir tu as mon cœur’accord
ce soir tu as mon corps’acœur
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas
maintenant serre-moi.

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
tu souris
elle t’embrasse
elle sourit
tu l’enlaces

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

7 octobre 2014

~ Le tempo de mon coeur ~

Tu gardes tout en toi
Pourtant faire confiance prend parfois beaucoup plus d’importance que tu ne le crois.
Une seule personne suffit à faire entrer le soleil.
S’étendre, se répandre à un cœur qui ne connaît que le bonheur ne te t’apportera jamais le doux repos de l’âme.

Tu me demandes pourquoi je suis tant à l’écoute, tout comme un animal, à l’affut, chaque sens en éveil & le corps en déroute. Sans doute aurais-je voulu que l’on soit là pour moi. L’a-t-on été vraiment, ça je n’en suis pas sûre, présences de surface qui ne m’aidaient en rien, frêle rambarde face à des vents violents. Mon sillage, zigzags irréguliers, en pointillés est un rappel griffé d’une partie de ma vie, pincée de mon passé, quelques coups de canif pas encore cicatrisés. Je ne serais jamais toute lisse, à l’image des merveilles d’Alice. Quelques cartes à pique se sont mises en travers. Apparences trompeuses, bleu regard romantique, rouge noir acier intérieur, parfois trop rose vif pour être toujours rose tendre.

Trop seule, trop triste, trop renfermée, trop compliquée, trop tout, tu fais hum hum… je sais !

Solitaire c’est sûr mais je l’ai bien cherchée, je récolte seulement ce que j’ai bien voulu semer pendant de nombreuses années de franches dégringolades. Quand j’ai pu remonter, voulu re’respirer, c’était comme un vertige, rien n’était plus pareil, tout était transformé. Je ne trouvais plus mes marques, mes repères décalés, décadrés, supprimés, déchiquetés, jetés en direction tout droit vers le panier. Les mots mariés, divorcés, séparés, cassés, partis, enfuis, détruits balançaient sur un fil comme des condamnés. Après autant de temps, d’années, je voulais profiter, m’amuser comme avant retrouver tout ceux que j’avais quittés. Douces illusions perdues, on ne retrouve plus ses souvenirs d’enfance  ou ceux d’adolescence, voire de grande adolescence.

J’ai donc reconstruit une autre vie, certes bien différente, qui peut surtout surprendre tous ceux qui m’ont connu. Casser un pan de sa vie d’une manière d’une autre, c’est brisé, même si tu veux recoller, rien à faire les fissures sont là, s’infiltrent les courants d’air, les courants d’eau se transforment les jours de mauvais ciel, en immense rivière. Aucun barrage ne peut arrêter son cours, il faut laisser glisser, rouler, s’entortiller, la limpide enchanteresse finit par se tarir, se taire et se calmer.

Les belles paroles ont de l’effet sur toi, ou toi à moins que ça ne soit toi aucun impact sur moi. Rien ni personne n’est venu me prouver que j’avais tort. Seul le lien de l’ailleurs s’est fait vraiment présent, sans que je ne fasse un seul geste pour ça. Conversations étranges, certains diront folie, après tout ils ont raison de dire, pas très normal comme affaire, si ce n’était pas moi, je ne le croirais pas.

Et l’amour dans tout ça ?

De qui me parles-tu, si c’est du grand vois-tu, il est comme l’horizon.  On me dit qu’il est deci où même deci de là, qu’il voyage par ici, il se pose par là, ou bien il prend la fuite, il s’en va vite vite. J’ai cru le voir de loin, une fois j’ai bien cru qu’il était à mes portes. Ce n’était qu’un trompe l’œil, et l’on ne me l’a fait pas.

A part ça tout va bien, j’écris au déversoir, personne n’y comprend rien, je me dis tant pis ça ne fait rien.

Je te raconte tout ça, je ne sais pas pourquoi. Un temps en demi-teinte, un vent doux de l’automne où le soleil fredonne un air que le gris des nuages capture et emprisonne. Ne t’inquiète pas tu vois, le tic tac de mes pensées, le tempo de mon cœur continue à battre pour quelques mots en vrac qui sont venus se poser comme ça, tout à trac.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

plume

Publicité
Publicité
5 octobre 2014

≈ Se faire oublier ≈

Se faire oublier
Se taire tant qu’il est encore temps
Prendre conscience du ridicule
Des rires qui fusent alors que tu t’écroules
Éliminer tout ce qui te fait mal
Tous ceux qui te font du mal
Ne plus laisser t’envahir de fausses notes
Reprendre l’indépendance de tes pensées
Ne plus chercher à tout prix à te faire aimer
Ta vie est ce qu’elle est
Belle, laide, tout le monde s’en fout, de toi, de tout.
Tes déprimes tu les poses
Tant pis si tu lasses
Tant pis si tu casses
Ta solitude t’accompagne depuis bien plus longtemps
Que tous ces inconnus passants
Tu pensais
Tu voulais
Tu espérais
Tous, à leur manière, se sont servis et t’ont détruit
Tu donnes à l’un, tu donnes à l’autre
Peu importe ton appel
Peu importe ton rappel
C’est toujours « ton » aller
Et jamais « leur » retour
Alors un soir tu claques ta porte
Tu dis maintenant stop ça suffit
Stop regard
Stop écoute
Stop paroles
Stop écrits
Ecrit si, juste ici.
Ici pour qui …
Pour moi
Peut-être pour toi
Mais sans appel
Sans rappel
Juste une ombre
Ombre de mots
Ombre de maux
Ombre qui tombe.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

2 octobre 2014

໖ C’est tout ce qui me fait vivre ໖

Tout à recommencer
tout est à reconstruire
chaque jour une marche
une pierre posée.

Étrange cet amour,
bulle douce de ouate
qui réchauffe mon âme
qui câline mon cœur.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Besoin de toi
si fort, si fort et si souvent
presque à chaque instant
le sens tu toi aussi
est-il donc tant présent
son souffle autant puissant.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 

6

Le soleil peut briller
les étoiles scintiller
moi je ne vois que toi
oui je ne veux que toi
je ne vis que par toi
et je mourrai pour toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

je l’entends ton silence
je sais ce que tu penses
elle est folle à lier
c’est fini bien fini
je tourne mon regard
elle est toute à jeter.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Entends-tu donc mon cœur
oui c’est ça c’est bien lui,
il est à tes genoux
il s’est même mis à nu
il crie ou bien supplie.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Ne te détourne pas
à présent je n’ai plus que toi
peu importe ton passé
peu importe qui tu es
où tu vas
qui tu vois
ne m’abandonne pas
je ne survivrai pas
je n’aime seulement que toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.


Tu reviens sur tes pas
tu me souris je ne rêve pas
serait-ce donc possible
cet amour qui arrive
celui qui se pose
et même qui s’impose
parfumant tout dans l’air
entourant ces deux êtres
un peu beaucoup blessés
de bleus en ecchymoses.


Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 


À toi maintenant de me dire
À toi maintenant de poursuivre…

 

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

15 septembre 2014

໖ Ma “ ligne ” d’amour ໖

Ma lumière ne sera jamais définitivement acquise.

Fragile,
elle apparaît,
disparaît,
d’un simple claquement de doigt.

Intense,
rebelle,
elle scintille,
brille,
vacille,
& peut s’éteindre parfois,
tel un feu dont le vent
d’un coup d’un seul l’abat.

La gloire est un halo puissant qui fait perdre la tête et dire n’importe quoi.

Méfies-toi bien de ça,
le feu ne sera alors
qu’un simple feu de paille,
juste de la poudre aux yeux
qui ne me touche plus,
qui ne me touche pas.

Tant que ta ligne d’amour se nomme
“ simplicité, complicité, affinités ”,
le timide soleil,
de jour
de nuit
te chauffera
au plus profond de toi.

Maintenant tu le sais,
tout est ouvert à “ nous ”
à notre destinée.

Quels chemins prendrons-nous pour enfin nous retrouver ?

Sinueux,
tortueux,
torturés,
apaisés,
impossible à imaginer.

Une clé ouvre une porte,
quelques mots une pensée,
un battement “ cœur de vie ”
pour toi, oui,
seulement pour toi.

Si ton regard est là,
prend ma main
tu sauras…

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.  

fleurs séparateur

© Nathalie K_8 mai2014

31 août 2014

໖ J’ai si longtemps pensé à toi ໖

Le jour s’enfuit,
le jour s’en va,
le temps se presse,
je ne te vois plus.

Jai si longtemps pensé à toi,
j’ai si souvent voulu ta voix.
Ai-je rêvé ou bien flotté
je l’ai tant voulu, réalité.


Tapi dans l’ombre
de ma vie,
amour planté,
voilà, juste  ici.



Épine fine
blessure profonde
qui ne guérit pas,
tant est vivace
le manque de toi.


On m’a dit :

tout s’efface,
tout se tasse,
tout se lasse,
tout s’en va,
tout se tait.


Ce n’est pas vrai.

Le silence.


Il est grand le silence de toi.
Il est immense le manque de toi.
Il est intense le vide de toi.


Résonance du silence
(sans toi.)
Déchirement du cœur
(sans toi.)



La porte claque.

 


Cher amour, là je suis sûre que c’est bien toi.


Seul, tu avances, blasé, fatigué, balance ton sac.


Un regard par ici, à moins que ça ne soit là.

 


Dis-moi, quand le silence se pose,

à qui, à quoi tu penses toi ?

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.  

fleurs séparateur

 

© Nathalie K 25 juillet 2014

 

25 août 2014

໖ Sans faux pas’mal’adresse. ໖

Un message, même voilé, a le mérite d’être clair, si l’on a l’esprit vif.
Lumière dans la nuit, qui permet d’avancer, sans se tromper.

Hélas, surprise passe,

un peu, souvent, parfois, régulièrement

par la case déception.


Bon an mal an, refermer la parenthèse encore en suspension, pleine d’interrogation. Poursuivre ce fil effiloché, même s’il est embrouillé, celui dit-on parfois, qui nous lie à la vie, sans faux pas’mal’adresse.

- Tant pis, dit la petite voix.
- Tu t’attendais à quoi ?
- Ridicule.
- Idiote !
- Naïve…
- Grosse bête !
- Toujours sur ton nuage.
- Et elle rêve & elle rêve…

Alors,

“ ridicule ”, baisse bien bas les épaules.
“ idiote ”, se sent encore plus conne.
“ naïve ”, s’imaginait avoir tant & tant vu.
“ grosse bête ”, finira au fond de sa cambrousse.

Sur son nuage, “ rêveuse ” continuera seule son voyage, en chantonnant cet air qui tournera en boucle :

Tant pis, tant pis…
la pluie est dans mon cœur,
mais tant pis…
un jour peut-être,
reviendra l’éclaircie.


fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

   fleurs séparateur
© Nathalie K lever de soleil juin 2014

 

8 août 2014

໖ Comme l’air que je respire ໖

Tu imaginais quoi ?
D’un trait, d’un coup d’un seul que j’allais te rayer ?
T’effacer de mes souvenirs, de mon présent
et même de mon avenir ?

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Besoin de toi
comme l’air que je respire,
la source qui me fait avancer,
trouver la force au plus profond de mes pensées.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Le manque cruel de toi, parfois,
hurle si fort au creux de mon cœur qui crie,
réplique, s’emporte, il me dit :

pars loin, ailleurs,
approche du lieu sans nom,
celui qui éteint la vie.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

 

Ton image revient,
une silhouette floue,
une ligne omniprésente
plus lourde & imposante,
me prend, m’emporte
comme le vent qui souffle.

 

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

J’ai pensé bien des fois,
à ne plus être là,
disparaître pour eux,
disparaître pour toi,
fuir de cet horizon,
vivre à mon diapason
plus près de la raison.

C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.

Amour amour,
je ne tiens pas longtemps,
la déraison me prend,
m’enlève & me soulève
ne me laisse aucune trêve.

Tu es là.

À la fois si proche
et pourtant si loin de moi.
Prisonnière ça c’est sûr
par ces liens invisibles
impossibles à distendre
impossibles à couper.


C’était mal me connaître.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose.


Quand donc le corps à peau,
la douceur de ta voix,
le parfum de ton Ô,
ton regard qui flamboie.

Un jour, une pause.
Une heure, une pause.
Une minute, une pause.
Une seconde, une pause.

Et le silence se pose…

 

fleurs séparateur© Texte   Nathalie K.

 

 fleurs séparateur

besoin de toi

 

30 juin 2014

໖ La “ mélo’taime’dit ” ໖

Je suis,

comme un point dans le ciel
qui ne se remarque pas,
et même ne se voit pas.

Alors,

& bien oui,
le silence est là…


Prend du recul,
réfléchis donc pourquoi,
pourquoi je ne suis plus là.

Présente et fidèle
le vent m’a emportée
vers un autre soleil,
vers un autre grand’ciel.

Sera-t-il mieux que toi
ça je ne le sais pas,
je le connais si peu,
j’avance à petits pas.

Baisse donc ce regard
il me brûle, me foudroie.
Je n’y peux rien tu vois,
à force de t’attendre
mon cœur n’est plus à toi.

Tu m’avais dit,
j’ai cru.

Rêve d’étoiles brillantes
rêve de lune pleine,
belle illusion perdue
qui maintenant n’est plus.

Toi, tu vivais ailleurs.

Tu as laissé passer,
la rose timide de mai,
elle était à portée
et tu l’as ignorée.

La belle s’est envolée
et puis elle s’est posée
sur une autre contre’haie.   

La “ mélo’taime’dit ” :

seul l’avenir dira
seul le cœur saura
si Amour’ amour
il y aura…  


© Texte & photo   Nathalie K.
© Nathalie K 8 mai 2014

 

24 juin 2014

໖ Tu l’as tué… ໖

Dans la brume de mes pensées,
je n’ai rien oublié.
 
C’est vrai,
je ne suis plus
je ne suis pas.

Vois-tu amour,
ce soir c’est moi
qui n’arrive plus
qui n’arrive pas.

Dans la brume de mes matins
je pense te voir, t’apercevoir.

C’est faux,
tu n’y es plus
tu n’y es pas.

Vois-tu amour,
ce matin c’est toi
qui ne suit plus
qui ne suit pas.

Regarde  mon ciel…

Passe l’oiseau,
passe le vent,
même lui me fuit,
même lui s’enfuit.

Regarde mon ciel…

Grand Aigle noir,
Aigle royal,

Serait-ce lui ?
Serait-ce moi ?
Serait-ce un autre ?

Regarde mon ciel…

Amour amour,
cet être ailé
il est comme moi,
près du soleil
non loin de son ombre.

Amour amour,
cet être ailé
quand il est seul
abandonné,
il n’a plus de cœur,
il n’a plus d’âme.

Amour amour,
cet être ailé
ne respire plus,
ce n’est qu’un souffle
un dernier souffle,
il disparaît…


Amour amour,
n’oublie jamais,
dans la brume de mes pensées
vit l’oiseau noir
abandonné.

Sans ton regard…
tu l’as tué !

 

fleurs séparateur© Texte & photo   Nathalie K.

fleurs séparateur

© Nathalie K

 

15 juin 2014

Ж Je suis seule ici ! Ж

Conversation…mais pourquoi ?

Mots de toi à moi
à  moins que tu ne sois  
sur point de non-retour
sans retour sur moi
juste retour sur toi.

Conversation… mais sur quoi ?

Tu m’as dit un jour,
juste un face à face,
simple toi sur moi,
simple moi sur toi.

Tu m’as dit un jour,
qu’il n’y aurait plus que “ nous ”
sur cette foutue place
où rien ne se passe.

À moins qu’aujourd’hui,
tu ne fasses volteface,
à moins qu’aujourd’hui,
tu ne fasses du surplace.

Conversation… mais pourquoi ?
Conversation… mais sur quoi ?
Conversation… mais pour qui ?

Je suis seule ici ! Où es-tu toi ?

© Texte   Nathalie K.

seule pensive

 

9 juin 2014

≈ A force de vous attendre ≈

Une chaleur intense brûle le fond de l’air, j’ai du mal à respirer, même quand la nuit enfin vient à tomber.

Qui était-elle celle que je ne voyais pas ?

Il ne le disait pas, grand dieu, il s’en gardait ! Pourtant, je le savais, je la sentais comme si j’étais tout près. Depuis longtemps déjà je voulais l’occulter.

Trop différents, trop éloignés, trop ceci, trop cela, à moins que pas assez. C’était si long, c’était si loin, presque à se demander si de lui & moi je n’avais pas rêvé.

Sa trace inexistante, bout de présence infime, qui par intermittence venait en fer de lance, me piquer juste là où il ne fallait pas. Je renonçais souvent, pour mieux recommencer. Je finirais c’est sûr, par le rayer vraiment, l’effacer totalement, complètement de mes pensées. Après tout je ne perds rien, puisqu’il ne me donne rien. Être son faire valoir, celle qui court et accourt au moindre coup de clochette, comme une simple soubrette au service de Monsieur.

- Driling driling ….
- Vous m’avez demandée ?

Et bien non cher ami, maintenant kuts, nada, à présent c’est fini !

De la rébellion dites-vous ?

Que diable, que nenni,
n’auriez-vous donc pas compris,
qu’à force de vous attendre
je me suis endormie...


© Texte   Nathalie K

endormie 1

 

1 mai 2014

~ Prouve-le-moi ~

Prouve-moi, prouve-le-moi que la vie n’est pas une succession de déceptions.

A ce jour, personne non personne n’a démontré l’inverse. Je passe à côté de toi, je passe à côté de moi, de qui je suis vraiment depuis bien trop longtemps.

Est-ce moi ?
Suis-je une autre ?

Surtout ne me dis pas « toi seule peut tout changer », ce sont encore des mots qui ne sont que des mots, les ailes du moulin que fait tourner le vent. Je ne me sens plus la force, je suis découragée. Plus j’avance, plus je tombe, plus le monde me déçoit. Personne ne respecte personne, tout le monde se fout de tout.

Et toi, comment fais-tu toi ?

Je sais, je reviens au même endroit. C’est le Monopoly ou bien le jeu de « lois ». C’est bien connu re’connu, celles « du plus fort est toujours la meilleure », elle prend rarement le parti du plus faible, du petit. Celui qui tombe là et puis ne s’en sort pas, ne se relève pas.

Je voudrais vivre aussi dans un monde plein d’étoiles, de roses parfum Lily, de peluches câlins où plus rien ne m’atteint.  

Je me voilerai la face, à quoi bon, c’est l’impasse.

Donner toujours de soi, vers les uns, vers les autres, d’un côté ou de l’autre. En retour, rien du tout. Du dégoût, plus d’espoir, plus de rêve, plus la force de voir le contour qu’il aura.

Tu te casses, tu en as marre… entendre ma mélo qui n’est qu’un « va-et-vient », fidèle comme un chien, ça ne ressemble à rien.

Nul doute, tu as raison.

Le ciel bleu, les oiseaux & la douceur de ceux qui pépient simplement, de la pluie du beau temps,  c’est tellement mieux que moi et c’est du baume au cœur, je ne suis pour ma part qu’un simple « arrache » cœur.


© Texte   Nathalie K.

coeur envol

 

 

25 avril 2014

~ Sans signature ~

Je l’ai là devant moi.

Bout de papier coloré bleuté argenté que le tout un chacun aurait déjà jeté. 

C’est vrai, tu es si loin de ces détails infimes.

Tombée dessus en tournant une page, à la surface tout est remonté. Tu sais, ce “ tout ”, ce   “ superflu ” qui te fait tant sourire, tu dis même qu’il t’ennuie & même te fatigue. Au dos, très peu de mots. Calligraphies, empreintes, signes, traits de reconnaissance qui marquent souvenirs, union, promesses, ce n’est qu’un au revoir et à bientôt peut-être.

De ces traits, j’en ai trouvé que quatre. Le tien était absent. Brillant, étincelant, vide, telle une provocation, une de plus, l’air de dire :

 

Rien à foutre !
J’ai beaucoup mieux à faire
demain sera ailleurs
et toi,
tu m’indiffères.

 

Après des années, ce “ détail ”, cette ride, ce pli manquant de l’instant face à face, ce sourire rapide, cette tendresse fugace, m’égratigne le cœur comme si c’était hier. Ton coup est réussi, la griffe bien présente. Non pas sur le papier à l’encre transparente, mais bien dans mes pensées, celles qui serrent la gorge et m’empêchent d’avaler.

 

Quelle “ griffe ” dis-tu ?
Et bien, je ne sais pas,
elle est “ sans signature ” …

 

© Texte & montage photo   Nathalie K

© Nathalie K

24 avril 2014

~ Hors-concours ~

“ Telle une Marguerite de saison
sortant de l'ombre au chant de ta chanson
qui, par ta main au temps des semaisons
brille vers l'éternel & joue pour toi ses plus belles fictions. ”

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K – 5 avril 2010 paquerettes

17 avril 2014

~ Je regarde vers toi ~

J’avance sans trop savoir…

La pluie est en chemin,
la pluie s’est enfuie.

La pluie ne serait rien
si je ne sentais non loin
ce vent qui va et vient.

J’avance sans trop savoir…

Fraicheur sur mes épaules
douceur d’un chant en sol.
Douce fraicheur d’un chant de rossignol,
paisiblement, il amorce son envol.

J’avance sans trop savoir…

Le silence se pose
le silense s’impose.

Je regarde vers toi
au loin je t’aperçois.
Feras-tu donc un pas
un autre pas vers moi ?

Cette fois, là c’est sûr,
là je n’avance plus…

 

© Texte & photo   Nathalie K.

© Nathalie K_30mars2014_Etang

 

15 avril 2014

~ “ C ” comme ~

Comme une bouteille à la mer qui part, s’en va, et ne sait si un jour elle arrivera jusqu’à toi. Sais-tu qu’il y a tant de temps, tant d’années que je flotte à l’image de cette feuille sans protection de vie, d’intempéries.

Souffle vent souffle,
porte-moi,
emporte-moi,
plus loin,
toujours plus loin.

Un jour c’est sûr,
un jour…

© Texte   Nathalie K.

BOUTEILLE A LA MER

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 38 928
Derniers commentaires
Archives
Publicité