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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
29 octobre 2016

🌺 🍀 ✒️ Le sablier s’enraye ~

Il faut savoir s’éloigner.

C’est ainsi que je pars, je reviens, régulièrement, telle une irrégulière que je ne suis pas. Tu penses ne plus me comprendre, ce message ne te concerne pas. Il vise les uns, les nombreux autres, des faits, non, pas des gestes.

Ici, ce n’est pas la vie, juste un endroit où les pensées se posent. Peu importe comment, tu sais, depuis le temps, malgré tous les passants, je me fous des jugements. Mon esprit est rebelle, tu vois, je ne change pas. Oh, je ne suis pas de celles qui brandissent leur voix comme on porte un drapeau, ma seule manière à moi, bien oui, ce sont les mots. Je les entends d’ici, voyeurs aux intentions malsaines, rigolant dans leur barge, à savoir ce que va dévoiler la teigne. Le rideau de la vie est bien épais et sombre. Les couleurs sont trop grises ou bien vraiment trop vives. Tu te souviens, pas de demi-mesure, c’est trop ou pas assez.

La lumière, le soleil, le vent, la pluie ne changent pas, il n’y a que mon corps, mon visage, ma santé qui défaillent parfois. Je suis un peu moins bien, et donc couci-couça. Bien dans l’actualité, sans travail, mal en point, voilà, que dis-tu donc de ça ? Tu comprends maintenant pourquoi mon humeur se dirige si souvent vers le bas.

Tous les grands de ce monde balancent sur la bascule. Ils ne pensent qu’à une chose, garder la tête haute, ne pas perdre la place, rester bien à l’abri même s’il y a quelques « soucis ».

Ils disent que « tout va bien, tout va mieux pour tout le monde »

Moi, je ne comprends rien. Grosse bête que je suis, j’en perds tout mon latin. Cela ne me rassure pas, j’ai peur plus que jamais. Je suis là à survivre en grande précarité, pas à la rue c’est sûr, mais obligée de cohabiter depuis plusieurs années. Dépensière ce n’est pas moi, ça je ne l’ai jamais été. La rue pouvait m’accueillir, la famille l’a fait. Autour, j’écoute, j’observe, je regarde, j’entends, c’est pareil, idem, à l’identique. Le système débrouille un peu de tous côtés.

Voilà, en résumé, tu la connais l'histoire.

Rien de très croustillant ou bien d’extraordinaire. Je fais du mieux que je peux, je compose avec moi, avec toi et les autres. Mes sourires ne sont jamais très francs, ils cachent mes douleurs, mes misères d’aujourd’hui, parfois celles d’hier ou même d’avant-hier. Je t’aime toujours autant. Je vois quand tu parais,  quelques « peu », quelques « bien », à travers la mousseline de ton voile à paillettes.

Le temps semble s’arrêter, le sablier s’enraye.

 Ils auront beau me dire que tout repart au mieux,
je garde au fond du cœur mes larmes au coin des yeux.

Le lien est toujours là,
heureusement pour moi,
je te souhaite le meilleur,
que tout aille bien pour toi.

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© Texte & Photo  Nathalie K

29 octobre 2016 ~ 11 : 48

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(c) Nathalie K ~ 21 octobre 2016 ~smartphone HTC

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24 octobre 2016

~ Comme cette feuille ~

Qui suis-je dans ce monde en déroute.
Comme cette feuille, cette autre,
je vais, je viens, je doute.

Mon sourire s’éclaire parfois,
entre ombre et lumière,
surtout lorsque je pense à toi.

Laisse le temps passer,
Laisse le temps aller,
Laisse le temps se poser.

Surtout, n’oublie jamais,
toi ici, moi là-bas,
le lien de nos pensées
est pour l’éternité.

Qui suis-je dans ce monde en déroute.

Comme cette feuille, cette autre,
je vais, je viens, je doute,
je ne suis  qu’une feuille
qui tombe parmi tant d’autres…

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© Texte & Photo-Montage  Nathalie K

22 octobre 2016 ~ 21 : 02

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© Photo-montage_Nathalie K

 

11 octobre 2016

~ Mon pêcheur de lune ~

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Au bout de tes doigts,
tu attaches ta plume,
aussi lourde parfois,
qu’une lourde enclume.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Un mot apparaît,
un mot puis un autre,
pas toujours en joie
parfois ils galopent.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

Dans l’histoire qui danse,
je n’étais plus là,
tu pensais à elle,
je n’étais plus là.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune.

À quoi rêve-t-elle,
celle qui t’ensorcelle,
elle t’interpelle
tu vis que pour elle.

À quoi rêves-tu
mon pêcheur de Lune ?
Calme, douceur, tempête,
couleur, croissant de Lune…

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© Texte   Nathalie K

10 octobre 2016 ~ 18 : 52

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