Toutes les musiques du monde ne remplaceront « ma » note manquante. C’est comme un appel, un rappel, qui se perd au fil de mes nuits, dans le silence, dans le bruit.
Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.
Le poète a dit « je t’aimais, je t’aime, je t’aimerais »
Et moi, je croyais, je pensais, j’imaginais, je t’espérais. Me serais-je trompée ?
Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie.
J’ai répété tant de fois « voilà, un jour, tu verras, un jour, tu seras »
ce soir, songeuse, je suis rêveuse de ce temps-là.
Car vois-tu cher amour, toujours je suis,
mais toi, oui toi, silencieux, tu es.
Combien de jours, combien de nuits, combien de temps avant de toucher « ta » mélodie.
En bonne place, en corps à cœur, l’épine de la rose restera plantée.
N’oublie jamais, sans toi, rien ni personne ne pourra l’enlever,
n’oublie jamais, sans toi,
la note ne sera trouvée.
“Amour amour, il est si long, il semble si loin ce temps avant de toucher « ta » mélodie…”
© Texte Nathalie K
18 juin 2016 ~ 22 :12