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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
31 mai 2016

~ Je fais comme si. ~

Il fallait bien se résoudre au fait que tout était fini bien avant d’avoir commencé.

Tu n’envisageais en aucune manière de partir, moi non plus. Pourquoi nous lancer vers l’inconnu alors que nos vies semblent tracées aussi droites qu’une autoroute. Ce soir et à cette heure, seul un miracle, un génie à la lampe, je ne peux dire un « hasard » puisque je n’y crois pas, pourrait faire en sorte que tout change. Je m’interroge depuis un long moment à savoir ce qui t’a définitivement éloigné de ce semblant de « nous » qui me donnait l’impression que tout était possible.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

J’espère seulement ne pas m’être trompée. Que tous ces moments que j’ai cru partager ont bel et bien existé. Finalement, je me suis étalée, déballée, mise à nu parfois, dans la mesure du possible et bien au-delà de ce que je suis, seulement pour que tu comprennes. Je n’ai obtenu aucun retour évident, de simples suppositions, beaucoup d’imagination. La notoriété m’emmerde prodigieusement, elle met des barrières qui balaient d’un coup d’un seul les sentiments simples et véritables.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

Dans cette histoire, la seule idiote c’est moi. Comment peut-on être aussi réaliste, méfiante pour avoir trop été déçu, et se laisser rouler par une illusion, une simple intuition, une forte envie que ça marche, comme on ouvre une porte sur un monde qui permet d’y croire enfin. Si j’en ai parcouru du chemin, entre la vie, la mort, les uns, les autres, je pensais ne plus me faire piéger par un rêve. Tu sais, ce fil transparent qui un jour te mène vers ce que tu désires depuis si longtemps.

Peut-on appeler cela de l’amour ?
Je ne le saurais jamais.

Ils ont été nombreux à penser que c’était pour eux que je disais, ce n’était que pour toi.

Les souvenirs d’un cœur fragile et trop sensible te feront sourire si tu prends le temps de me lire. Depuis longtemps je sais que tu es dans une autre vie, un autre regard, une autre histoire, c’est ainsi.

La mienne n’est pas terrible, elle est triste à mourir.

Entre faux-semblant, faux sourire,
entre deux, je fais comme si,

c’est ça, je fais comme si…

 
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© Texte  ~ Nathalie K

 31 mai 2016 ~ 01 : 14

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30 mai 2016

~ Chevaux au vent. ~

Inutile de me regarder comme ça, je sais, j’ai la mèche en biais.

© Nathalie K 15 mai 2016 DSCN0821 (5)

Tu veux voir de plus près ? J’arrive…

© Nathalie K 15 mai 2016 DSCN0821 (4)

Et voilà la bête… admire le profil, la coupe dernier cri, «cheval-au-vent»

© Nathalie K 15 mai 2016 DSCN0821_

En voilà un qui ne manque pas d’air.

© Nathalie K 15 mai 2016 DSCN0821
Au lieu de fanfaronner sous ce mistral à décorner les bœufs, il ferait mieux de rester comme je le suis, à l’abri.

© Nathalie K 15 mai 2016 DSCN0821

Allez allez, roulez roulez,  jeunesse en plein air…

 
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© Texte et photos  ~ Nathalie K

 30 mai 2016 ~ 16 : 38

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28 mai 2016

🌸 Questions juste avant de dormir

Il y a des « à quoi bon que j’ai » du mal à digérer
Il y a des « à quoi bon que je » n’accepte pas
Il y a des « à quoi bon que je » ne veux absolument pas
Il y a des « à quoi bon que je » prends en grippe
Il y a des « à quoi bon que j’ai » envie de tordre le cou
Il y a des « à quoi bon que je » voudrais oublier
Il y a des « à quoi bon que je » n’oublie pas
Il y a des « à quoi bon qui » me font mal, voilà, juste là

Il y a des « à quoi bon qui » me donnent envie de disparaître
Ne plus réapparaître.

Qui est-on pour soi ?
Qui et que suis-je pour toi ?
Pour lui ?
Pour l’autre ?

“A la fin, de toute façon,
je me dis toujours  « à quoi bon »…”

 
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© Texte  ~ Nathalie K

 28 mai 2016 ~ 00 : 49

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22 mai 2016

🌸 Sous « Mistral rouge » de mai.

Un long moment que je voulais retrouver « rouge coquelicot » de mai. C’est en passant vite fait que je l’ai vu pavoiser.

© Nathalie K – 15 mai 2016DSCN0828

© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0799

©Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0800

© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0801

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© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0802

© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0796

© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0806

© Nathalie K – 15 mai 2016 DSCN0797

Alors, plus apaisée, je suis retournée sur mes pas dimanche pour l’admirer, le contempler & puis, un peu rêver.

Rêver… comment l’aurais-je pu ? Si fort, si grand, si époustouflant « Mistral » soufflait !


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© Texte et photos ~ Nathalie K

15 mai 2016

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8 mai 2016

~ De toi à moi ~

Je ne savais plus où nous en étions.
Ton monde, le mien, le temps, le vent.

Où allais-tu ?
Que faisais-tu ?
Que pensais-tu ?
Qui aimais-tu ?

Tu disais « je ne t’oublierais jamais »,
mais…

L’éloignement, ton entourage,
le copinage, les bavardages,
n’avaient-ils eu finalement raison de moi, raison de nous ?

Dis-moi,
vers où, vers qui, vers quoi,
dis-moi,
vers où donc allions-nous ?

Où donc allions-nous…

1© Texte  Nathalie K.
8 mai 2016 ~ 22 : 21
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