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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
26 mai 2015

💌 ~ Qui vivra verra ~

Qui cherche trouve, sauras-tu reconnaître le chemin qui mène vers moi, je ne sais pas.

Tellement longtemps que tu es loin de l’ombre de mes pas.
Pourtant, je flamboie de mille feux si près de toi et moi.

Un jour peut-être,
qui sait,
qui vient, qui va,
& qui vivra verra…

fleurs séparateur© Texte & photo  Nathalie K

fleurs séparateur© Nathalie K ~ 24 mai 2015

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4 mai 2015

💌 ~ Juste…et c’est très bien comme ça ~

“ Se faire oublier ”, je comprends, j’ai compris.

Si par un vol juste de passage, juste un regard entre deux eaux, tu venais à lire ces quelques lignes, ces quelques mots, sache que le silence à double sens, comme la pensée qui va & vient d’un bout à l’autre du chemin, ne se tue pas, est toujours là, de Toi à Moi.

Tu sais amour,
mes coups de colère parfois blessants comme une pierre et son tranchant, ne sont pas pour te faire mal. Juste un peu d’huile sur le feu, pour que tout bouge, que tu entendes, que tu m’écoutes.

Depuis tout ce temps, j’ai renoncé à te rayer de mon décor. Si par une porte je te sors, c’est toi qui reviens en t’imposant encore plus fort.
Je sais.

“ A tort ou à raison ”, ni l’un ni l’autre.

Besoin de savoir où nous en sommes par ta voix pas celle d’un autre. Les imperfections m’intéressent, celles pour lesquelles j’ai le plus de tendresse, celles qui font que tu es, que je suis, que nous sommes dans la vie.

Voilà mon cœur, ils pourront bien rire de moi, eux, de toute façon, ne savent rien, ne savent pas et c’est très bien comme ça…


fleurs séparateur© Texte  Nathalie K

 04 mai 2015 ~ 22 : 35

fleurs séparateur

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1 mai 2015

~ Lui à travers toi ~

I

l m’en a fallu du temps pour comprendre que c’était lui que j’'aimais à travers toi.

 

 

  Tu n’es qu’une enveloppe de présentation, une publicité mensongère, un attrape cœur qui n’écoute battre que le sien. La sensibilité des mots que tu déclames et qui savait si bien me charmer ne t’appartient en aucun point. Comme dans la chanson, c’est “ Pierrot ” qui tient et a toujours tenu la plume.

Aujourd’hui, je ne sais plus  qui tu es vraiment. Un imposteur, un farceur, certainement pas un bourreau des cœurs, un simple artifice qui s’est joué de moi et de tant d’autres pendant tant et tant d’années, vraiment pas de quoi se vanter et même fanfaronner.

Le mensonge, je te l’ai dit souvent, est pour moi un poison violent. Là, pas de quartier, je ne transige pas. 

À dire vrai, je ne t’en veux pas.
Dans ton monde, les règles du jeu sont écrites comme ça. Chacun y trouve son compte, l’idiote de l’histoire, en ayant cru, c’est toujours moi. Et puis après tout je ne sais pas qui des deux est le plus piégé dans ce scénario foireux.

Droite dans mes bottes, le regard franc & pas fuyant, toujours la même, toujours tout le temps ! Sans aucun plan, en intérêts, aucune attente. Unique réclamation et tu le sais,  de la franchise, de l’attention, beaucoup d’amour tout en actions, obligations, seul placement encore valable dans ce monde repu de revers.

J’ai souvent ri des jeux de miroirs qui faisaient croire à l’un à l’une, que tu étais d’un côté de la lune, alors que depuis un bail  toi tu jouais face au soleil. Plus planté sur la même terre, mais sous les feux d’autres réverbères depuis maintenant très très longtemps. Comme ça devait être amusant de se foutre de la gueule de ces braves gens… Il est beaucoup plus plaisant de se gargariser de compliments de minets’ minettes en pamoison ou de tatas en déraison. Surtout ne pas prendre de risques, “ allumage de mec ” bien plus vulgaire qu’une fille des rues les fesses à l’air, instants fugaces piaf’ illusions, sans véritable conversation.   

Seulement voilà mon doux chéri, les jeux de rôle n’ont pas sans cesse une fin drôle. Parfois, le happy-end est vraiment triste, de ton côté risque de hors-piste, celui qui croyait prendre est pris, entre ronrons pleins de flonflons & sa spirale de protection.

Tu t’apercevras, mais un peu tard, d’être passé trop loin de ce qui aurait pu entre nous deux être vraiment bien, même mieux, simplement heureux.


Le bonheur ne tient qu’à un fil, il n’est pas celui que tu as suivi.
Quant à moi, je continuerai dans mon coin à aimer
si ce n’est toi ce sera un autre
à cette heure-ci, toi je le sais, tu es déjà avec une autre  


fleurs séparateur© Texte  Nathalie K

 1er mai 2015 ~ 02 : 30

fleurs séparateur

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