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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
26 octobre 2014

໖ Les amours cachés ໖

Tu ne me dis pas tout…

tes silences
tes absences
disparitions soudaines
plus de sang dans mes veines.

Tu laisses sur ton sillage
quelques points
une virgule
quelques flashs imprévus
impromptus
à peine un aperçu
un éclair de ta vie.

Mais après tout qui sait
où se situe ta vie ?

Tu ne dis jamais rien.
Que suis-je donc pour toi ?
Un simple tout et rien
sans doute un « simple rien »
fantaisie de passage
ondulantes images
de quelques souvenirs.

Ici le soleil brille, les couleurs de l’automne peinent à se montrer. Apparaît quelquefois, de minuscules tâches toutes disséminées. Un peu de rouge ici, quelques feuilles jaunes par là. Mon ciel « brumatinal » se donne bien du mal à s’éclaircir au loin. Seul le vent balaie tout. De son souffle puissant, il change le paysage. Quand très tôt aux aurores il laisse juste après lui, le début d’un bleu ciel, dentelles de feuilles noires toutes en contre-jour.

Je les entends clairement tous tes éclats de rire. S’ils sont heureux tant mieux, s’ils sont moqueurs tant pis. La distance, le temps, tes amis, la fatigue, finiront par tuer tous tes sentiments forts.

Ai-je donc tout rêvé, plané, imaginé ?

Régulièrement le chant du vent m’attire & me donne envie de le suivre. Qu’on le désire, qu’on le déteste, lui, poursuit seul sa route, il est & il s’impose, sans se préoccuper & même sans chercher.

Hier, ou bien non, avant-hier, il m’a soufflé ces mots :

« Arrête donc petite, le cours de tes pensées. Tôt ou tard tu verras, les pièces du puzzle seront toutes assemblées. Une main est le lien qui fermera cette page. Un chapitre se termine, un nouveau va s’ouvrir. Prépare-toi ma belle, le tempo va changer. Le bonheur n’est pas loin, l’Amour en Ouverture, l’Amour en Couverture. Pas au bout de tes peines, il n’est pas simple de savoir l’apprivoiser, & ne compte pas sur moi pour venir t’expliquer. »

Le seul message alors, qu’il a voulu me laisser, c’est qu’Amour était près.

 « Prêt à se planter juste là, sur ce cœur qui te fait tant parler »

Silencieuse, interdite, je l’ai bien regardé.

« Grand Vent ce n’est pas vrai, je suis bien trop cachée ! »

 

« Laisse faire le Temps, il a de l’expérience,
c’est un excellent guide pour les amours cachés »


fleurs séparateur© Texte & photos    Nathalie K.  


fleurs séparateur

© Nathalie K_24 octobre 2014_

© Nathalie k 24 octobre 2014_6h59

 

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12 octobre 2014

໖ Ce véritable “ Taime ” ໖

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.

Accoudé au comptoir
tu l’as juste aperçue
à peine entrevue
elle s’est penchée vers toi
puis elle a disparu.   

Quand elle est revenue
tu l’as vite reconnue
en fait, était ce bien elle
tu ne sais pas tu ne sais plus.

Tu lui as dit tant de fois
ta vie n’est pas là-bas
mais ici, viens chez moi.
Quand elle t’a dit : ok !
comme un con tu es resté.

Et puis tu as réagi
la belle s’était enfuie.
En colère, énervé
tu t’es mis à hurler.

Bousculant quelques-uns
renversant quelques autres
tu as claqué la porte
& puis tu as couru
un peu dans tous les sens
& même à contre’sens.


Dévasté & sonné
surtout las, épuisé
cavalier aux yeux sombres
tu t’es laissé tomber.

Quelques larmes ont glissé
sillon à peine visible
d’un cœur si fort
si fort & si sensible.

Dans ton cou
souffle tiède
t’en vas pas, je suis là
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas.

Cette fois tu savais
c’était elle pas une autre.
Le temps avait passé
pour toi pour elle
idem de sentiments
rien n’était effacé.

Tu l’avais tant pensé
répété, supposé
ce véritable “ Taime ”
tout en forme de AIME
qu’à la fin tu doutais
c’était presque de la HAINE.

A présent « seul » fini
tout commence ici
Te souviens-tu Amour
« suspendu à mes mots
attaché à mes lèvres »

2

Ce soir tu as mon cœur’accord
ce soir tu as mon corps’acœur
tu ne me quittes plus
je ne te lâche pas
maintenant serre-moi.

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
tu souris
elle t’embrasse
elle sourit
tu l’enlaces

Au reflet du miroir
tu la vois tu l’entends
la fille à l’imper noir
au regard bleu argent.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

fleurs séparateur

9 octobre 2014

≈ A tort ou à raison ≈

A tort ou à raison
ils s’étaient tous donné le mot.

Au même moment
au même instant
comme ça
d’un claquement de doigt.

Bon ou mauvais
c’était un fait constaté.

Les jours passaient
le point final grandissait
sans que je comprenne les raisons
de ce revers subit et sans explication.

Malentendu,
mot de trop,
ras le bol,
le chemin en ces lieux était devenu banni,
marqué d’une croix invisible.

- Surtout n’approchez pas & attention danger !

Je me doutais qu’un chat mesquin était à l’origine.
C’était sans compter mon « soleil » qui brillait haut & fort,
juste là, au zénith,
regonflant mes pensées
balayant net le noir.

Personne n’est à l’abri de l’effet boomerang
tôt ou tard, tout finit par s’inverser
le Yin et  le Yang

Ma mémoire est ainsi,
elle ne défaille jamais
quand il s’agit de justice,
ou  plutôt d’injustice.

Tant pis pour eux,
tant pis pour moi
les mots continueront sans eux & sans toi.


fleurs séparateur© Texte & photo    Nathalie K.  

fleurs séparateur

© Photo Nathalie K ~ 8 mai 2014

 

7 octobre 2014

~ Le tempo de mon coeur ~

Tu gardes tout en toi
Pourtant faire confiance prend parfois beaucoup plus d’importance que tu ne le crois.
Une seule personne suffit à faire entrer le soleil.
S’étendre, se répandre à un cœur qui ne connaît que le bonheur ne te t’apportera jamais le doux repos de l’âme.

Tu me demandes pourquoi je suis tant à l’écoute, tout comme un animal, à l’affut, chaque sens en éveil & le corps en déroute. Sans doute aurais-je voulu que l’on soit là pour moi. L’a-t-on été vraiment, ça je n’en suis pas sûre, présences de surface qui ne m’aidaient en rien, frêle rambarde face à des vents violents. Mon sillage, zigzags irréguliers, en pointillés est un rappel griffé d’une partie de ma vie, pincée de mon passé, quelques coups de canif pas encore cicatrisés. Je ne serais jamais toute lisse, à l’image des merveilles d’Alice. Quelques cartes à pique se sont mises en travers. Apparences trompeuses, bleu regard romantique, rouge noir acier intérieur, parfois trop rose vif pour être toujours rose tendre.

Trop seule, trop triste, trop renfermée, trop compliquée, trop tout, tu fais hum hum… je sais !

Solitaire c’est sûr mais je l’ai bien cherchée, je récolte seulement ce que j’ai bien voulu semer pendant de nombreuses années de franches dégringolades. Quand j’ai pu remonter, voulu re’respirer, c’était comme un vertige, rien n’était plus pareil, tout était transformé. Je ne trouvais plus mes marques, mes repères décalés, décadrés, supprimés, déchiquetés, jetés en direction tout droit vers le panier. Les mots mariés, divorcés, séparés, cassés, partis, enfuis, détruits balançaient sur un fil comme des condamnés. Après autant de temps, d’années, je voulais profiter, m’amuser comme avant retrouver tout ceux que j’avais quittés. Douces illusions perdues, on ne retrouve plus ses souvenirs d’enfance  ou ceux d’adolescence, voire de grande adolescence.

J’ai donc reconstruit une autre vie, certes bien différente, qui peut surtout surprendre tous ceux qui m’ont connu. Casser un pan de sa vie d’une manière d’une autre, c’est brisé, même si tu veux recoller, rien à faire les fissures sont là, s’infiltrent les courants d’air, les courants d’eau se transforment les jours de mauvais ciel, en immense rivière. Aucun barrage ne peut arrêter son cours, il faut laisser glisser, rouler, s’entortiller, la limpide enchanteresse finit par se tarir, se taire et se calmer.

Les belles paroles ont de l’effet sur toi, ou toi à moins que ça ne soit toi aucun impact sur moi. Rien ni personne n’est venu me prouver que j’avais tort. Seul le lien de l’ailleurs s’est fait vraiment présent, sans que je ne fasse un seul geste pour ça. Conversations étranges, certains diront folie, après tout ils ont raison de dire, pas très normal comme affaire, si ce n’était pas moi, je ne le croirais pas.

Et l’amour dans tout ça ?

De qui me parles-tu, si c’est du grand vois-tu, il est comme l’horizon.  On me dit qu’il est deci où même deci de là, qu’il voyage par ici, il se pose par là, ou bien il prend la fuite, il s’en va vite vite. J’ai cru le voir de loin, une fois j’ai bien cru qu’il était à mes portes. Ce n’était qu’un trompe l’œil, et l’on ne me l’a fait pas.

A part ça tout va bien, j’écris au déversoir, personne n’y comprend rien, je me dis tant pis ça ne fait rien.

Je te raconte tout ça, je ne sais pas pourquoi. Un temps en demi-teinte, un vent doux de l’automne où le soleil fredonne un air que le gris des nuages capture et emprisonne. Ne t’inquiète pas tu vois, le tic tac de mes pensées, le tempo de mon cœur continue à battre pour quelques mots en vrac qui sont venus se poser comme ça, tout à trac.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

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plume

5 octobre 2014

≈ Se faire oublier ≈

Se faire oublier
Se taire tant qu’il est encore temps
Prendre conscience du ridicule
Des rires qui fusent alors que tu t’écroules
Éliminer tout ce qui te fait mal
Tous ceux qui te font du mal
Ne plus laisser t’envahir de fausses notes
Reprendre l’indépendance de tes pensées
Ne plus chercher à tout prix à te faire aimer
Ta vie est ce qu’elle est
Belle, laide, tout le monde s’en fout, de toi, de tout.
Tes déprimes tu les poses
Tant pis si tu lasses
Tant pis si tu casses
Ta solitude t’accompagne depuis bien plus longtemps
Que tous ces inconnus passants
Tu pensais
Tu voulais
Tu espérais
Tous, à leur manière, se sont servis et t’ont détruit
Tu donnes à l’un, tu donnes à l’autre
Peu importe ton appel
Peu importe ton rappel
C’est toujours « ton » aller
Et jamais « leur » retour
Alors un soir tu claques ta porte
Tu dis maintenant stop ça suffit
Stop regard
Stop écoute
Stop paroles
Stop écrits
Ecrit si, juste ici.
Ici pour qui …
Pour moi
Peut-être pour toi
Mais sans appel
Sans rappel
Juste une ombre
Ombre de mots
Ombre de maux
Ombre qui tombe.

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

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2 octobre 2014

໖ C’est tout ce qui me fait vivre ໖

Tout à recommencer
tout est à reconstruire
chaque jour une marche
une pierre posée.

Étrange cet amour,
bulle douce de ouate
qui réchauffe mon âme
qui câline mon cœur.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Besoin de toi
si fort, si fort et si souvent
presque à chaque instant
le sens tu toi aussi
est-il donc tant présent
son souffle autant puissant.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 

6

Le soleil peut briller
les étoiles scintiller
moi je ne vois que toi
oui je ne veux que toi
je ne vis que par toi
et je mourrai pour toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

je l’entends ton silence
je sais ce que tu penses
elle est folle à lier
c’est fini bien fini
je tourne mon regard
elle est toute à jeter.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Entends-tu donc mon cœur
oui c’est ça c’est bien lui,
il est à tes genoux
il s’est même mis à nu
il crie ou bien supplie.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

Ne te détourne pas
à présent je n’ai plus que toi
peu importe ton passé
peu importe qui tu es
où tu vas
qui tu vois
ne m’abandonne pas
je ne survivrai pas
je n’aime seulement que toi.

Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.


Tu reviens sur tes pas
tu me souris je ne rêve pas
serait-ce donc possible
cet amour qui arrive
celui qui se pose
et même qui s’impose
parfumant tout dans l’air
entourant ces deux êtres
un peu beaucoup blessés
de bleus en ecchymoses.


Je me fous de la foule
je me fous de la masse
toi tu es toujours là
malgré le temps qui passe
et c’est tout ce qui compte
c’est tout ce qui me fait vivre.

 


À toi maintenant de me dire
À toi maintenant de poursuivre…

 

fleurs séparateur© Texte    Nathalie K.  

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