~ Surtout quand je manque de toi ~
Dans leur bulle de bitume, comme des idiots ils pensent :
la vie ne peut être qu'ici
au milieu du vacarme
dans nos boules à facettes
aux rayons en couleurs
où se pose parfois
quelques traits à sarcasmes.
Amour amour
le bruit peut être ici et là
proche et loin à la fois
tout est une question de choix.
Si je veux,
j’en prends plein les yeux.
Si je veux,
je n’écoute que le chant des cieux.
D’un claquement de doigt
je suis là ou bien là,
à moins qu’ici & là.
La liberté tu vois,
c’est une question de choix.
J’avoue…
Elle m’étouffe,
souvent,
parfois,
surtout quand je manque de toi.
Mais dis-moi,
regarde-toi,
es-tu plus heureux que moi ?
© Texte & Photo Nathalie K.
~ Mon fidèle “ passe-temps ” ~
Il est là mon “ fidèle ”.
J’aime aller me poser,
me poser là tout près,
l’écouter respirer,
lui seul sait m’entourer.
Il en a vu passer
mon fidèle “ passe-temps ”.
Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.
L’aurais-tu oublié ?
Une feuille tu t’approches,
une feuille tu t’accroches,
je sens comme un reproche
à moins qu’une anicroche
t’éloigne de son abri.
Il sait.
Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.
Je lui parle,
il m’écoute.
Il me parle,
je l’écoute..
Parfois le vent s’en mêle
& lâche pêle-mêle
son souffle en va & vient
et là, je n’entends plus rien.
Il me parle de toi,
je lui parle de moi,
babillage intérieur,
confidences chuchotées.
Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.
Mais je t’entends
je te vois,
au loin, je t’aperçois.
Est-ce un rêve ?
Est-ce toi ?
Je ne sais plus,
je ne sais pas.
En fait,
tu ne m’aimes plus.
En fait,
tu ne m’aimes pas.
Et moi je reste là,
tout en pensant à toi,
je parle encore de moi.
Il en a vu passer
mon fidèle “ passe-temps ”.
Du temps triste ou charmant,
du temps aux souvenirs,
aux multiples soupirs,
passé présent
& futur à venir.
© Texte & Photo Nathalie K.
໖ Mon âme “ rouge’coeur ” ໖
Comment ça mon âme “ rouge’coeur ” ne peut vivre et battre que pour toi au printemps ?
Je te sens tout près, si proche, mélancolique un peu. Caché à l’intérieur de mon refuge, je pense à toi.
La vie, la lumière s’échappe et puis,
ta main me cherche,
me rattrape,
m’agrippe,
m’emprisonne
je frissonne...
Aurais-je un jour le courage de dévoiler, craquer le voile du décor ?
Un peu, beaucoup, passionnément,
tu sais déjà tellement,
sans doute l’essentiel,
est-ce vraiment utile le plus
puisque « nous » est si fragile.
Tu es, restera mon prolongement,
ombre à ma lumière,
lumière à mon ombre,
couleur contre couleur,
amour contre amour.
Lien qui ne sait se couper, s’oublier,
quoi qu’il arrive c’est toujours
toi, moi, nous,
toujours toujours toujours…
Lien qui se rapproche,
s’éloigne,
s’en vient, s’en va,
aimera, aimera pas,
pensera, oubliera,
parlera,
seras-tu là…
Finira par se croiser,
se regarder,
s’observer,
se contempler,
se toucher,
se mélanger.
Lien qui ne sait se couper, s’oublier,
quoi qu’il arrive c’est toujours
toi, moi, nous,
toujours toujours toujours…
C’est parce que “ Je ”…
© Texte & Photos Nathalie K.
~ J comme “ Jaune ” ~
Il fait bon musarder à travers les jardins. Le soleil brille haut, les couleurs en éclats, & moi, j’aime trop ça.
Tu dis : plus rien ne t’appartient.
Je suis ici et là, avec mes hauts et bas, c’est toi que je ne vois pas, c’est toi que je n’entends pas.
Juste pour commencer, un peu de baume au cœur, instant sérénité, mon Eden préféré.
J’ai choisi “ J ” comme jaune, parce qu’il est toujours beau. Il a le teint qui sonne et même qui résonne. Parfois, du coin de l’œil, je l’ai vu, je le vois, il pétille. Toujours il me dit vient, approche donc plus près, je veux t’ensorceler, mieux, je veux te charmer.
C’est donc ce que j’ai fait. De cette belle rose, je me suis approchée.
Impossible cependant, de ne pas contempler le paysage autour.
Au-dessus, regarde les amandes, elles aussi ont craqué. Elles se penchent, elles se penchent, on dirait qu’elles vont tomber.
Pimpante & fière, la belle ensoleillée alors m’a rappelée …
que c’était elle “ Estelle ”,
la seule à contempler...
© Texte & Photos Nathalie K.
~ Prouve-le-moi ~
Prouve-moi, prouve-le-moi que la vie n’est pas une succession de déceptions.
A ce jour, personne non personne n’a démontré l’inverse. Je passe à côté de toi, je passe à côté de moi, de qui je suis vraiment depuis bien trop longtemps.
Est-ce moi ?
Suis-je une autre ?
Surtout ne me dis pas « toi seule peut tout changer », ce sont encore des mots qui ne sont que des mots, les ailes du moulin que fait tourner le vent. Je ne me sens plus la force, je suis découragée. Plus j’avance, plus je tombe, plus le monde me déçoit. Personne ne respecte personne, tout le monde se fout de tout.
Et toi, comment fais-tu toi ?
Je sais, je reviens au même endroit. C’est le Monopoly ou bien le jeu de « lois ». C’est bien connu re’connu, celles « du plus fort est toujours la meilleure », elle prend rarement le parti du plus faible, du petit. Celui qui tombe là et puis ne s’en sort pas, ne se relève pas.
Je voudrais vivre aussi dans un monde plein d’étoiles, de roses parfum Lily, de peluches câlins où plus rien ne m’atteint.
Je me voilerai la face, à quoi bon, c’est l’impasse.
Donner toujours de soi, vers les uns, vers les autres, d’un côté ou de l’autre. En retour, rien du tout. Du dégoût, plus d’espoir, plus de rêve, plus la force de voir le contour qu’il aura.
Tu te casses, tu en as marre… entendre ma mélo qui n’est qu’un « va-et-vient », fidèle comme un chien, ça ne ressemble à rien.
Nul doute, tu as raison.
Le ciel bleu, les oiseaux & la douceur de ceux qui pépient simplement, de la pluie du beau temps, c’est tellement mieux que moi et c’est du baume au cœur, je ne suis pour ma part qu’un simple « arrache » cœur.
© Texte Nathalie K.