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Petit Roseau au gré du vent, du temps, des mots, quelques photos.
29 avril 2012

Je suis venue te dire…

Non,

Je n'joue pas !

J’m’inquiète,
M’ pro’jette,

Vers un avenir…

Plus mieux ?
Moins Pire ?

Vers Vous,
Toi,
Nous…

En attendant que se dessine l’histoire...

je rêve avec espoir.

 

Petite musique...

Qui m’suit
M’poursuit,
De jour,
De nuit.

A l’infini…



© Texte Petit Roseau - Nathalie K

 

Post-scriptum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 avril 2012

Aude... ou Joan & Bob dans le vent...

 Je vous entends d’ici :

- Mais qui est Aude ?

Une artiste, qui souffle, non pas « dans le vent », mais sur verre.

Depuis peu, cette « belle » à la voix rauque, aux notes, compositions, arrangements personnels, est mise en lumière, sous les feux des projecteurs... pour mon plus grand plaisir.

Sa prestation d’hier soir m’a fait penser immédiatement à une grande dame, Joan Baez...

Je vous propose de l’écouter et de la découvrir :

J’avais souligné la magie d’un duo Joan Baez & Bob Dylan « Blowin' In The Wind », en 2008 exactement, dans « Mon ciel ».

Je le remets ici parce qu’il passe maintenant en boucle dans le p’tit air de mes pensées…

Soufflée Dans Le Vent
(Blowin' In The Wind - Bob Dylan & Joan Baez - Colorado 23 mai 1976)

Combien de routes un homme doit-il parcourir
Avant que vous ne l'appeliez un homme ?
Oui, et combien de mers la colombe doit-elle traverser
Avant de s'endormir sur le sable ?
Oui, et combien de fois doivent tonner les canons
Avant d'être interdits pour toujours ?

La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

Combien d'années une montagne peut-elle exister
Avant d'être engloutie par la mer ?

Oui, et combien d'années doivent exister certains peuples
Avant qu'il leur soit permis d'être libres ?

La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

Combien de fois un homme doit-il regarder en l'air
Avant de voir le ciel ?

Oui, et combien d'oreilles doit avoir un seul homme
Avant de pouvoir entendre pleurer les gens ?

Oui, et combien faut-il de morts pour qu'il comprenne
Que beaucoup trop de gens sont morts ?

La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

 
 
Je suis certaine que la voix de Aude serait allée à merveille avec ces « deux grands » qui ont une place bien particulière dans mon cœur…
 
Petit Roseau
9 avril 2012

La rumba Parigote...

 b5swlopw Il y avait longtemps que Lucie n’avait fait paraître son minois.

Pour qui ?
 Pourquoi ?

Elle savait que tant de gens étaient en attente de ce qu’elle pourrait dire ou faire. Elle pensait à Paul, il la connaissait par cœur. D’un regard il devinait son état d’esprit.

- Bouge toi ! Réagis ! Tu ne te rends pas compte que tu t’enfermes chaque jour un peu plus ! Bon sang, je t’ai connu combative, créative, rebelle, prête à démolir des montagnes !

- Je sais Paul. La vie s’est chargée de me casser en mille morceaux. Toi, tu es pris par le tourbillon de tes amis, tes relations, ton boulot, ta ville. Moi, je n’ai plus rien, même plus mon chien !

- Combien de fois faut-il que je te répète de rejoindre la capitale ? Je suis là, seul comme un con, pendant que tu moisis dans ton bouiboui !

- Trop enracinée à ma terre Paul…

- Pas de soucis, je descends avec mon Caterpillard ! Allez la belle, je ne te demande rien, juste de te ressaisir. Retrouve ton sourire et ta joie de vivre, la suite, c’est toi qui l’écriras. Il faut que je parte, réfléchi à ma proposition, elle est très sérieuse.

- Tu es un amour, mais…

La communication  fut interrompue.

Se remettre en question, bouger, changer, partir, loin, très loin… j’avais tourné et retourné des milliers de fois ces images dans ma tête. En rêve, en cauchemars, endormie, éveillée.

Pierre m’avait laissé seule. Du jour au lendemain plus de travail, j’étais tombée dans la précarité sans avoir eu le temps de respirer.

- Où étais-tu toi que j’aimais ?

J’imaginais que tôt ou tard je m’en sortirai… foutaises ! Tel un soldat dans une guerre qui ne finit pas, qu’il ne comprend pas, enfermée dans une prison à ciel ouvert, je restais prostrée, en léthargie. Recroquevillée de jour comme de nuit.

Le brasier qui flambait, étincelait, vibrait, avant, se réduisait peu à peu à une flamme fragile, prête à s’éteindre, maintenant.

Comment sortir de ce carcan ?

b5swlopw

Paul était mon contraire, mon inverse. Son côté force me fascinait. Il n’avait pas eu une enfance facile. Perdre sa mère alors qu’il n’avait pas cinq ans l’avait rendu combatif, invincible. Il prenait des colères noires quand je lui lançais en souriant qu’il était « le cavalier immortel » Autant de fois Paul était tombé, toujours il se relevait ! Plus fort, plus vaillant.

- Ne me fais pas passer pour plus fort que je ne suis ! Te souviens-tu de ta promesse à tenir la tête haute et fière quoi qu’il arrive ? La mort n’a pas voulu de toi, alors maintenant : Vis !

La grande faucheuse n’avait pas voulu emporter la petite jeunette de vingt ans anorexique, elle ne pouvait s’empêcher de venir la narguer de loin en loin.

b5swlopw

Lucie en était là de ses réflexions moroses, lorsque le bip de son mobile la fit sursauter…

- Oui !

- Lucie ?

- Paul !

- J’ai réfléchi, tu ne peux absolument pas continuer sur ce tempo ! Je viens ce week-end.

- Et ?

- Et tu fais tes bagages ! Ne me fait pas le coup de « ta » terre, je vais te faire goûter le bitume, les flonflons et les paillettes, les lumières, l’agitation de la rumba parigote. Tu verras, cette danse t’ira comme un gant ma cocotte !

Tour_eiffel_at_sunrise_from_the_trocadero

© Photo sur site


- Ai-je mon mot à dire ?

- Non !

Je raccrochai. En mon for intérieur je savais que Paul avait raison. Après moi le déluge ! Comme le répétait si souvent « ma petite voix » :

- Demain est un autre jour, qui vivra verra…

 

b5swlopw © Texte Petit Roseau - Nathalie K


7 avril 2012

Par quelques ricochets...

Un retour sur mon adolescence par quelques ricochets, même si c'est une version plus rythmée de « Forever young » que j'ai en tête.

D'un film, « Pour lui »,  vers un réalisateur, jusqu'à un acteur, à nouveau un réalisateur, Jean-Luc Godard (1965) me voilà avec Alphaville et des milliers de souvenirs, j'aime ça...

 

6 avril 2012

Ne me demandez pas pourquoi...

C'est comme ça !

Telle une ombre à travers un voile,

(c) Nathalie K

 Une petite « Piaf » est venue me chantonner un air qui ne me quitte plus.

Pourtant,

Je ne suis pas amoureuse,

Je ne suis pas triste,

Je ne suis pas nostalgique

Pourtant Edith,

 « Mon dieu » que tu m'émeus !

2520cielnovembre2011_

  Un jour, deux jours, toujours...

Petit Roseau - Nathalie K
© Texte & Photos

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